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C dans l'air - ASSEMBLÉE, INFLATION... ÇA SE COMPLIQUE POUR MACRON ! – 30/06/22
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ASSEMBLÉE, INFLATION... ÇA SE COMPLIQUE POUR MACRON ! – 30/06/22

06/30/22 • 66 min

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C dans l'air

ASSEMBLÉE, INFLATION... ÇA SE COMPLIQUE POUR MACRON ! – 30/06/22

Invités

BRUNO JEUDY

Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match »

MATHIEU PLANE

Économiste - OFCE

Observatoire Français des Conjonctures Économiques

FANNY GUINOCHET

Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune »

Spécialiste des questions économiques et sociales

ISABELLE FICEK

Journaliste politique - « Les Echos »

Alors que la nouvelle Assemblée nationale est en train de distribuer les postes-clefs de son organisation, avec notamment l’élection ce jeudi d’Éric Coquerel (LFI) à la présidence de la très convoitée commission des finances, la bataille politique a déjà commencé sur la question du pouvoir d’achat qui fera l’objet du premier texte examiné par les députés début juillet. Ainsi avant même que les contours du projet de loi ne soient annoncés, l’exécutif multiplie les déclarations.

Lors d'une conférence de presse en marge de la clôture du G7, Emmanuel Macron a dénoncé hier les producteurs et spéculateurs qui s'enrichissent depuis le début de la guerre à cause de l'envolée des prix de l'énergie notamment. « Aujourd'hui nous avons des gens qui font beaucoup d'argent sur la guerre. On appelle ça des profiteurs de guerre », a critiqué le chef de l’Etat avant d’appeler les pays européens à trouver une réponse de manière « coordonnée » à cette situation. Parallèlement , le gouvernement ces derniers jours s’est adonné à une surenchère d’annonces de mesures et de dépenses pour lutter contre l’inflation (5,2 % en mai sur un an selon l'Insee) : prolongation de la remise de 18 centimes sur les carburants, chèque alimentation de 100 euros qui va coûter 1 milliard d’euros, revalorisation du point d’indice des fonctionnaires pour 7 milliards d’euros ou encore l’augmentation des prestations sociales (retraite, RSA, allocations logement) qui coûteraient également 7 milliards d’euros. Le coût total de ces aides aux Français devrait atteindre 50 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Un financement qui ne posera pas de problème selon le ministre chargé des Comptes publics Gabriel Attal, qui avance la somme de 55 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
Mais sans majorité absolue, la coalition présidentielle peut-elle faire voter ce texte ? Pour préparer la bataille à venir dans l’hémicycle, les macronistes mais aussi leurs opposants avancent déjà leurs pions. Du côté de la Nupes, on annonce cette semaine le dépôt d'une proposition de loi, qui reprend le programme de Jean-Luc Mélenchon, avec deux mesures phare : le blocage des prix sur les produits de première nécessité et les carburants et l’augmentation du Smic à 1.500 euros net. Au RN, on défend également les mesures portées par Marine Le Pen durant la campagne présidentielle : baisse de la TVA sur le gaz, l’électricité, les carburants et suppression de cette taxe pour une centaine de produits de première nécessité.

Mais plusieurs figures du gouvernement ont déjà balayé ces propositions, à l’image de Bruno Le Maire. « Le compromis, ce n’est pas le reniement, il y a un projet. Je suis viscéralement attaché à ce que nous gardons la ligne de notre projet » a-t-il déclaré. Le ministre de l’Economie a également invoqué la situation des finances publiques pour rejeter les mesures de l’opposition qu’il juge « trop coûteuses ». « Nous avons atteint la côte d'alerte sur les finances publiques » a-t-il lancé, avant de rappeler son objectif de revenir à 3 % de déficit public à la fin du quinquennat. Une tentative de séduire la droite, chez qui la macronie pourrait espérer trouver les voix nécessaires à l’adoption de son texte alors que la colère sociale commence à se faire entendre dans la rue.

Lundi les syndicats du secteur du transport routier mais aussi des industries électriques et gazières avaient appelé les salariés à se mobiliser pour les salaires. Mardi, la suppression annoncée de la redevance et un projet de fusion ont largement mobilisé les salariés des radios et chaînes du service public. Jeudi, les personnels périscolaires étaient en grève pour demander une revalorisation des salaires. Des préavis de grève ont également été déposés dans les transports (aéroport de Paris, SNCF) pour ce week-end et le 6 juillet prochain.

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45

FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé

REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :

INTERNET : francetv.fr

FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5

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Invités

BRUNO JEUDY

Rédacteur en chef du service politique - « Paris Match »

MATHIEU PLANE

Économiste - OFCE

Observatoire Français des Conjonctures Économiques

FANNY GUINOCHET

Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune »

Spécialiste des questions économiques et sociales

ISABELLE FICEK

Journaliste politique - « Les Echos »

Alors que la nouvelle Assemblée nationale est en train de distribuer les postes-clefs de son organisation, avec notamment l’élection ce jeudi d’Éric Coquerel (LFI) à la présidence de la très convoitée commission des finances, la bataille politique a déjà commencé sur la question du pouvoir d’achat qui fera l’objet du premier texte examiné par les députés début juillet. Ainsi avant même que les contours du projet de loi ne soient annoncés, l’exécutif multiplie les déclarations.

Lors d'une conférence de presse en marge de la clôture du G7, Emmanuel Macron a dénoncé hier les producteurs et spéculateurs qui s'enrichissent depuis le début de la guerre à cause de l'envolée des prix de l'énergie notamment. « Aujourd'hui nous avons des gens qui font beaucoup d'argent sur la guerre. On appelle ça des profiteurs de guerre », a critiqué le chef de l’Etat avant d’appeler les pays européens à trouver une réponse de manière « coordonnée » à cette situation. Parallèlement , le gouvernement ces derniers jours s’est adonné à une surenchère d’annonces de mesures et de dépenses pour lutter contre l’inflation (5,2 % en mai sur un an selon l'Insee) : prolongation de la remise de 18 centimes sur les carburants, chèque alimentation de 100 euros qui va coûter 1 milliard d’euros, revalorisation du point d’indice des fonctionnaires pour 7 milliards d’euros ou encore l’augmentation des prestations sociales (retraite, RSA, allocations logement) qui coûteraient également 7 milliards d’euros. Le coût total de ces aides aux Français devrait atteindre 50 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Un financement qui ne posera pas de problème selon le ministre chargé des Comptes publics Gabriel Attal, qui avance la somme de 55 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
Mais sans majorité absolue, la coalition présidentielle peut-elle faire voter ce texte ? Pour préparer la bataille à venir dans l’hémicycle, les macronistes mais aussi leurs opposants avancent déjà leurs pions. Du côté de la Nupes, on annonce cette semaine le dépôt d'une proposition de loi, qui reprend le programme de Jean-Luc Mélenchon, avec deux mesures phare : le blocage des prix sur les produits de première nécessité et les carburants et l’augmentation du Smic à 1.500 euros net. Au RN, on défend également les mesures portées par Marine Le Pen durant la campagne présidentielle : baisse de la TVA sur le gaz, l’électricité, les carburants et suppression de cette taxe pour une centaine de produits de première nécessité.

Mais plusieurs figures du gouvernement ont déjà balayé ces propositions, à l’image de Bruno Le Maire. « Le compromis, ce n’est pas le reniement, il y a un projet. Je suis viscéralement attaché à ce que nous gardons la ligne de notre projet » a-t-il déclaré. Le ministre de l’Economie a également invoqué la situation des finances publiques pour rejeter les mesures de l’opposition qu’il juge « trop coûteuses ». « Nous avons atteint la côte d'alerte sur les finances publiques » a-t-il lancé, avant de rappeler son objectif de revenir à 3 % de déficit public à la fin du quinquennat. Une tentative de séduire la droite, chez qui la macronie pourrait espérer trouver les voix nécessaires à l’adoption de son texte alors que la colère sociale commence à se faire entendre dans la rue.

Lundi les syndicats du secteur du transport routier mais aussi des industries électriques et gazières avaient appelé les salariés à se mobiliser pour les salaires. Mardi, la suppression annoncée de la redevance et un projet de fusion ont largement mobilisé les salariés des radios et chaînes du service public. Jeudi, les personnels périscolaires étaient en grève pour demander une revalorisation des salaires. Des préavis de grève ont également été déposés dans les transports (aéroport de Paris, SNCF) pour ce week-end et le 6 juillet prochain.

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45

FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé

REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

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Invités

FRANÇOIS CLEMENCEAU

Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche »

GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS

Ancien chef d’état-major / Ancien commandant suprême

de la transformation de l’OTAN

JEAN-DOMINIQUE MERCHET
Éditorialiste - « l’Opinion »

Spécialiste des questions de défense et diplomatie

RYM MOMTAZ

Chercheuse en politique étrangère et de défense

International Institute for Strategic Studies

La guerre en Ukraine est ce mercredi au cœur du sommet de l'Otan à Madrid, où plus de 40 chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis pour discuter de l'avenir de l'Alliance atlantique, que Suède et Finlande vont pouvoir rejoindre. Il n’y a en effet plus d’obstacle désormais, la Turquie a levé son véto à l’ouverture du sommet. Jusque-là Ankara bloquait l'adhésion de Stockholm et d'Helsinski, car elle les accusait d'accueillir des militants de l'organisation kurde PKK, qu'elle considère comme « terroriste ». Mais les deux capitales se sont engagées à coopérer avec Ankara.

Un accord salué par Emmanuel Macron qui ouvre la voie ces prochaines années à l’entrée de la Finlande dans l’OTAN, ce qui ne serait pas anodin pour l’Alliance car le pays nordique dispose de l’une des premières forces d’artillerie en Europe. Mais d’ici là, face à la « menace directe » que représente la Russie, les pays de l'Otan ont décidé de renforcer leur présence militaire sur le continent européen, et en premier lieu les Etats-Unis avec la mise en place durable d’unités et de structures pérennes. Ainsi après avoir expliqué que cette année « 20 000 militaires américaines supplémentaires » ont été déployés « en Europe pour renforcer nos lignes en réponse aux initiatives agressives de la Russie », le président américain Joe Biden a indiqué que les capacités américaines vont être dopées en Espagne, en Pologne, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et dans les États baltes où la montée de tension autour de Kaliningrad inquiète.

L’enclave russe coincée entre la Pologne et la Lituanie, qui constitue le point le plus avancé de la Russie en Europe, est depuis des années un objet de préoccupation des membres de l’Alliance. Mais avec l’invasion de l’Ukraine et surtout la mise en place le week-end dernier par la Lituanie de restrictions d’approvisionnement de certaines marchandises, en adéquation avec les sanctions adoptées par l'UE, Kaliningrad est redevenue un sujet prioritaire. Car la Russie dénonce un blocus et promet de réagir. Moscou a également estimé ce mercredi que le sommet de l'Otan à Madrid démontre l'agressivité de l'Alliance à l'égard de la Russie et a qualifié l'élargissement à la Finlande et à la Suède de « profondément déstabilisateur ».
Alors jusqu’où ira ce bras-de-fer ? Se dirige-t-on vers une escalade entre Russie et Lituanie ?

DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45

FORMAT : 65 minutes

PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé

REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son

PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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Invités

BRUNO TERTRAIS

Politologue spécialiste de l’analyse géopolitique et stratégique

Directeur adjoint de la FRS

Alexandra DE HOOP SCHEFFER

Politologue spécialiste des relations transatlantiques et de l’OTAN

ELSA VIDAL

Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI

CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT

Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne

Auteure de « Influences et manipulations »

Les difficultés rencontrées par l'armée ukrainienne face à celle de Russie la forcent à reculer et à réorganiser sa défense dans le Donbass, ces dernières semaines. Après avoir dû abandonner, vendredi dernier, la ville de Severodonetsk, les troupes ukrainiennes ont effectué un repli sur Siversk à proximité de la ville de Lyssytchansk où les bombardements « très puissants », rendent impossibles les évacuations de civils, a expliqué le gouverneur régional. « La situation dans le Donbass reste extrêmement difficile » « La supériorité de feu des occupants est encore extrêmement tangible », a affirmé le président ukrainien.

Néanmoins, les forces ukrainiennes continuent également d’accumuler des opérations réussies. Dernière en date : Moscou a annoncé ce jeudi son retrait de l’île aux Serpents après avoir subi les tirs de missiles de l'armée ukrainienne - bien aidée par les livraisons d'armes occidentales. « L’île des Serpents est un point stratégique et cela change considérablement la situation en mer Noire. Cela ne garantit pas encore la sécurité, cela ne garantit pas encore que l’ennemi ne reviendra pas. Mais cela limite déjà considérablement les actions des occupants » a expliqué Volodymyr Zelensky. C’est d’ailleurs depuis le mer Noire qu’un « avion stratégique » russe a tiré cette nuit deux missiles, frappant des immeubles de la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine. Au moins 20 personnes ont été tuées.

Alors que signifie l'abandon de l'île aux Serpents par la Russie ? Quelle est la situation dans le Donbass ? Après plus de 120 jours de conflit, et alors que d’intenses combats se poursuivent dans l’Est, la guerre en Ukraine était ces deux derniers jours au cœur du sommet de l'Otan à Madrid, où plus de 40 chefs d'Etat et de gouvernement étaient réunis pour discuter de l'avenir de l'Alliance atlantique, que Suède et Finlande vont pouvoir rejoindre ces prochaines années. D’ici là, face à la « menace directe » que représente la Russie, les pays de l'Otan ont réaffirmé leur soutien à Kiev et ont décidé de renforcer leur présence militaire sur le continent européen, et en premier lieu les Etats-Unis avec la mise en place durable d’unités et de structures pérennes. Joe Biden a ainsi indiqué que les capacités américaines vont être dopées en Espagne, en Pologne, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et dans les États baltes. Le président américain a également détaillé une nouvelle aide militaire en faveur de l'Ukraine, à hauteur de 800 millions de dollars, et promis le soutien des Etats-Unis « aussi longtemps qu'il faudra ».

D’autre part, si les regards étaient largement tournés vers Kiev et Moscou, l’Alliance n'a pas épargné Pékin. « Les ambitions déclarées de la Chine et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs », écrit ainsi l'Otan dans son nouveau « concept stratégique » qui n'avait pas été révisé depuis 2010. C'est la première fois que ce document évoque la Chine qui ne relevait traditionnellement pas de la mission de l'Alliance atlantique. L'Otan dénonce en particulier « le partenariat stratégique approfondi » entre Pékin et Moscou « et leurs tentatives mutuelles de miner l'ordre international basé sur les règles ».

Un « rideau de fer, de fait, est déjà en train de s'abattre », a réagi jeudi Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie, faisant écho à la célèbre phrase de Winston Churchill, lors d'une conférence de presse à Minsk avec son homologue bélarusse. « Que (les Occidentaux) fassent attention et qu'ils ne se coincent pas (les doigts) dedans. Le processus est en cours », a-t-il ironisé.

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