
Les ados
09/02/19 • 35 min
Nouvelle rentrée scolaire. Back to school guys on vous dit!
Justement nos ados viennent de rentrer de vacances après avoir redécouvert ce qu’était la France. Le truc c’est que l’expatriation ça nous les a changé en êtres encore plus ouverts, curieux, affamé de culture et de rencontre, mais aussi totalement déboussolés au retour, souvent un peu tristes et parfois ayant du mal à se réintégrer dans le cercle très select des ados français. Nous sommes donc allés à leur rencontre et sincèrement l’adolescence c’est peut-être pas facile, mais ces jeunes gens exexpats sont inspirants et clairement la clé d’un futur qu’on espère brillant.
Louis, Maria, Philippe, Mahaut... ces ados ont tous un point commun : ils ont vécu l’expatriation et le retour... Mais pas forcément de la même manière. Et surtout ils n’ont pas le même âge et donc la même maturité dans l’adolescence.
Alors on commence avec le plus petit : Louis... on pourrait dire qu’à 12 ans il est encore un enfant... mais c’est justement ce moment charnière de pré-adolescence qui nous a fait tilter. Il y a 3 ans, le papa de Louis a une opportunité de travailler 2 ans à Détroit aux Etats-Unis. Toute la famille est partante même si c’est un peu en trainant des pieds. L’aventure devait durer 2 ans, elle a duré 2 ans... Mais le retour n’avait sûrement pas été envisagé comme une épreuve.
Maria c’est la grande soeur de Louis. A 14 ans elle vit cette aventure de façon différente, et, même si elle ne l’avoue pas, est prête à soutenir son petit frère dans ce retour un peu difficile.
On reste aux Etats-Unis avec Philippe. Lui aussi a suivi papa et maman. Mais en 2 ans il est non seulement devenu un jeune homme, mais un jeune homme américain.
Quant à Mahaut, 17 ans, elle n’a jamais vécu en France depuis l’âge de 1 an. Mexique, Chine, Brésil l’ont vu grandir. Rentrée en début d’année, mais donc en milieu d’année scolaire, elle a décidé de vivre cette nouvelle aventure comme un nouvelle expatriation.
Et puis comme toujours dans Exexpat le podcast on laisse la parole en fin d’épisode à un expert. Et, non ce n’est pas un hasard, C’est Cécile Gylbert, maman de Mahaut qui a accepté notre invitation. D’abord parce que c’est intéressant de voir le point de vue des parents, mais aussi parce que Cécile est coach d’expatriation et formatrice interculturelle et auteure de Les enfants de la 3ème culture aux éditions du net.
Tenez bon parents. bien sûr nous avons déjà nous mêmes parfois de grosses difficultés à accepter ce retour en France pas toujours facile. Nos enfants et ados le subissent surement encore plus que nous puisqu’ils nous suivent. Mais à entendre tous ces témoignages, la conclusion semble claire et évidente : l’expatriation permet une plus belle et plus grande vision du monde qui nous entoure. Utilisons cette force pour la partager dans notre propre pays au retour. rentrée scolaire. Back to school guys on vous dit!
Justement nos ados viennent de rentrer de vacances après avoir redécouvert ce qu’était la France. Le truc c’est que l’expatriation ça nous les a changé en êtres encore plus ouverst, curieux, affamé de culture et de rencontre, mais aussi totalement déboussolés au retour, souvent un peu tristes et parfois ayant du mal à se réintégrer dans le cercle très select des ados français. Nous sommes donc allés à leur rencontre et sincèrement l’adolescence c’est peut-être pas facile, mais ces jeunes gens exexpats sont inspirants et clairement la clé d’un futur qu’on espère brillant.
Louis, Maria, Philippe, Mahaut... ces ados ont tous un point commun : ils ont vécu l’expatriation et le retour... Mais pas forcément de la même manière. Et surtout ils n’ont pas le même âge et donc la même maturité dans l’adolescence.
Alors on commence avec le plus petit : Louis... on pourrait dire qu’à 12 ans il est encore un enfant... mais c’est justement ce moment charnière de pré-adolescence qui nous a fait ...
Nouvelle rentrée scolaire. Back to school guys on vous dit!
Justement nos ados viennent de rentrer de vacances après avoir redécouvert ce qu’était la France. Le truc c’est que l’expatriation ça nous les a changé en êtres encore plus ouverts, curieux, affamé de culture et de rencontre, mais aussi totalement déboussolés au retour, souvent un peu tristes et parfois ayant du mal à se réintégrer dans le cercle très select des ados français. Nous sommes donc allés à leur rencontre et sincèrement l’adolescence c’est peut-être pas facile, mais ces jeunes gens exexpats sont inspirants et clairement la clé d’un futur qu’on espère brillant.
Louis, Maria, Philippe, Mahaut... ces ados ont tous un point commun : ils ont vécu l’expatriation et le retour... Mais pas forcément de la même manière. Et surtout ils n’ont pas le même âge et donc la même maturité dans l’adolescence.
Alors on commence avec le plus petit : Louis... on pourrait dire qu’à 12 ans il est encore un enfant... mais c’est justement ce moment charnière de pré-adolescence qui nous a fait tilter. Il y a 3 ans, le papa de Louis a une opportunité de travailler 2 ans à Détroit aux Etats-Unis. Toute la famille est partante même si c’est un peu en trainant des pieds. L’aventure devait durer 2 ans, elle a duré 2 ans... Mais le retour n’avait sûrement pas été envisagé comme une épreuve.
Maria c’est la grande soeur de Louis. A 14 ans elle vit cette aventure de façon différente, et, même si elle ne l’avoue pas, est prête à soutenir son petit frère dans ce retour un peu difficile.
On reste aux Etats-Unis avec Philippe. Lui aussi a suivi papa et maman. Mais en 2 ans il est non seulement devenu un jeune homme, mais un jeune homme américain.
Quant à Mahaut, 17 ans, elle n’a jamais vécu en France depuis l’âge de 1 an. Mexique, Chine, Brésil l’ont vu grandir. Rentrée en début d’année, mais donc en milieu d’année scolaire, elle a décidé de vivre cette nouvelle aventure comme un nouvelle expatriation.
Et puis comme toujours dans Exexpat le podcast on laisse la parole en fin d’épisode à un expert. Et, non ce n’est pas un hasard, C’est Cécile Gylbert, maman de Mahaut qui a accepté notre invitation. D’abord parce que c’est intéressant de voir le point de vue des parents, mais aussi parce que Cécile est coach d’expatriation et formatrice interculturelle et auteure de Les enfants de la 3ème culture aux éditions du net.
Tenez bon parents. bien sûr nous avons déjà nous mêmes parfois de grosses difficultés à accepter ce retour en France pas toujours facile. Nos enfants et ados le subissent surement encore plus que nous puisqu’ils nous suivent. Mais à entendre tous ces témoignages, la conclusion semble claire et évidente : l’expatriation permet une plus belle et plus grande vision du monde qui nous entoure. Utilisons cette force pour la partager dans notre propre pays au retour. rentrée scolaire. Back to school guys on vous dit!
Justement nos ados viennent de rentrer de vacances après avoir redécouvert ce qu’était la France. Le truc c’est que l’expatriation ça nous les a changé en êtres encore plus ouverst, curieux, affamé de culture et de rencontre, mais aussi totalement déboussolés au retour, souvent un peu tristes et parfois ayant du mal à se réintégrer dans le cercle très select des ados français. Nous sommes donc allés à leur rencontre et sincèrement l’adolescence c’est peut-être pas facile, mais ces jeunes gens exexpats sont inspirants et clairement la clé d’un futur qu’on espère brillant.
Louis, Maria, Philippe, Mahaut... ces ados ont tous un point commun : ils ont vécu l’expatriation et le retour... Mais pas forcément de la même manière. Et surtout ils n’ont pas le même âge et donc la même maturité dans l’adolescence.
Alors on commence avec le plus petit : Louis... on pourrait dire qu’à 12 ans il est encore un enfant... mais c’est justement ce moment charnière de pré-adolescence qui nous a fait ...
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Les pvtistes
On continue notre série de découverte des personnalités qui font l’expatriation et le retour d’expatriation. Et pour ce 6ème épisode de la saison 3 exexpat le podcast a voulu laisser parler ceux qui certainement sont les citoyens du monde d’aujourd’hui, ceux qui ont eu la chance de profiter de ce qu’on appele un visa pour découvrir le monde et ses différentes cultures, ceux qui vont permettre, peut-être grâce au fait qu’ils voyagent en travaillant, à la France de changer sa façon de regarder et de traiter les expats et exexpats.
Le PVT qui veut dire Programme Vacances Travail ou WHV c’est à dire Working Holiday Visa en anglais, donne l'opportunité aux jeunes d'une cinquantaine de nationalités de partir pendant un ou deux ans à l'étranger pour faire une découverte culturelle et touristique tout en étant autorisés à travailler pour financer leur voyage. C’est pas beau la vie? Ça fait 20 ans que le PVT a vu le jour en France. En 2018 plus de 46 000 français sont partis à l’étranger dans le cadre du PVT et 5000 jeunes d’ailleurs sont venus en France en tant que pvtistes. Un engouement pour ce visa qui ne cesse d’augmenter. Deviendrait-on, nous français, un peu comme les pays nordiques depuis des décennies, adeptent d’une à 2 années pour voir ailleurs avant de se lancer dans la vie professionnelle dans son propre pays? Sûrement. Mais ça va beaucoup plus loin que ça. D’abord parce que l’âge dans la plupart des pays est désormais limité à 35 ans, ce qui veut dire que beaucoup de PVtistes ont surement déjà eu un boulot en France avant de partir, mais aussi vous allez l’entendre parce que beaucoup de pvtistes ne se limitent pas à un pvt, on peut en faire jusqu’à 3 en Australie, et même décident de rester dans le pays choisis plusieurs années après le PVT.
Avant de laisser la parole à Camille, pvtiste au Québec, sachez que le pays le plus demandé par les pvtiste français est justement l’Australie. Mais le Canada a de plus en plus le vent en poupe. Ayant moi-même vécu au Canada, je me suis donc rapproché de ces pvtistes revenus du grand froid pour cet épisode.
Parce que le PVT c’est évidemment partir. Mais ce que les pvtistes oublient comme la plupart des exexpat, c’est que normalement au bout de 2 ans il faut revenir. Camille donc a fait la double expérience... Et vous allez voir son aventure pvtiste est étonnante et pourtant sûrement familière pour beaucoup
Rémi a lui aussi fait le choix de partir à montréal il y a quelques années, avec un PVT en poche. Un quota est imposé pour le PVT Canada. Ce quota peut être amené à changer d'une année sur l'autre et même au cours de l'année. En 2019, le quota pour les Français est de 15 050 places. Initialement fixé à 7 150 places, 7900 places supplémentaires ont été ajoutées le 17 mai dernier.
Par contre il n’est pas si simple d’obtenir ce fameux PVT. C’est lors d’une rencontre pour pvtistes organisée dans un bar par pvtistes.net que j’ai rencontré Rémi. Son expérience à l’aller comme au retour, il la met désormais au service de tous ceux qui veulent en savoir plus
Julie a co-créé le site PVtistes.net il y a 14 ans. Elle même pvtiste elle a eu le flair et a surfé sur l’engouement pour ce visa. Dans pvtiste.net on donne tous les conseils pour vivre sereinement son PVT, on aide à trouver une assurance, des articles de pvtistes y sont partagés. Mais le virtuel à ses limites. Alors pour chaque destination Julie a décidé d’organiser des rencontres de pvtistes en partance. Moi c’est du retour de PVT dont j’ai parlé avec elle.
D’après un sondage pvtistes.net fait auprès de 900 pvtistes, la moitié des participants regrette amèrement le retour en France. 22,5 % évoquent une épreuve difficile mais surmontable. 20 % des votants sont optimistes et heureux de revenir. Parmi eux, 12,2 % estiment avoir la bougeotte et 7,4 % sont simplement contents de refouler leurs terres. Des chiffres qui corroborent ceux des exexpats de sociétés ou des ex-immigrés... Conclusion : pas facile de rentrer au bercail!!!
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Les accueils Fiafe
Quand on s’expatrie et encore plus quand on rentre en France, on pense souvent que, soit pour montrer qu’on a fait le bon choix, soit parce qu’on veut faire le super héros et qu’on a toute la culpabilité sociale d’avoir justement choisi de partir ou revenir, on pense donc que c’est mieux de se débrouiller tout seul, de refuser l’aide qui est pourtant à portée de main. Heureusement l’aventure aller ou retour se passe souvent relativement bien. Mais parfois c’est compliqué si ce n’est carrément la berezina : on ne comprend rien, on se sent seul et abandonné, on déprime.
On vous avait déjà parlé des différentes communautés exexpat qui existent en France au cours de la Saison 3. Là on va carrément aller retrouver un véritable réseau d’entraide qui tisse sa toile depuis 1984 dans le monde entier : Les Accueils Fiafe, fédération internationale des accueils français et francophones d’expatriés. Sur Facebook https://bit.ly/2mbvPup
Pourquoi? Parce que c’est un des plus vieux et des plus gros réseaux d’associations pour expatriés. Mais surtout parce que ces accueils vous reçoivent dans 90 pays dans le monde pour vous soutenir et vous permettre de rencontrer du monde. Déjà 100 000 membres ont décidé de s’entraider (comme une page facebook avant l’heure). Donc depuis 1984 on est passé de 12 accueils à 150 aujourd’hui et je peux vous dire qu’on n’y chôme pas. Petit tour d’horizon avec la présidente de la fédération Corine Levet.
Pardonnez la qualité des sons issus de conférence ou envoyés par nos interlocuteurs de l’autre bout du monde .
Beaucoup d’entre nous, expat et exexpat, refusons de l’aide au début de nos aventures d’expatriation et de ou de retour. C’était le cas de Anne Luong. Multiexpatriée depuis 2007, elle est partie avec son mari qui l’a suivi, d’abord au Vietnam, puis au Turkmenistan, Hong-Kong, Qatar pour finir par l’Egypte il y a quelques mois. Devenue la suiveuse, elle passe son temps à chercher du travail à chaque expatriation. Frustrée par la situation, elle crée sa propre activité Mrs Fanjat et ouvre une page facebook Expat Carrière Nomade. En s’ouvrant ainsi au monde, à la technologie, elle se rend compte qu’elle peut prendre le temps de s’installer et de s’épanouir, de rencontrer la communauté et ne pas culpabiliser de profiter de ce qu’on pouvait lui apporter. Au bout de 13 ans elle s’est donc inscrite pour la 1ere fois à l’accueil Fiafe du Caire.
Ce qui est important de bien comprendre dans tout ça, c’est que vous ne gagnerez pas de médaille au bout de l’aventure parce que vous avez réussi à la faire seul sans aide de personne. Nous sommes tous connectés, ce qui parfois empêche de nous rencontrer. Mais cela permet aussi de découvrir que nous ne sommes pas seul à vivre des moments difficiles, ou à ne pas comprendre pourquoi nous n’arrivons pas à nous intégrer dans un autre pays ou même dans notre propre pays. Et quand la connexion s’est faite de façon virtuelle, pourquoi ne pas aller réellement participer à cette construction d’une nouvelle vie dans un nouvel endroit, même si c’est la France que l’on croit si bien connaître au retour, et qui pourtant a tant changé... en tout cas à nos yeux. Rejoignez France Retour Accueil
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