Choses à Savoir HISTOIRE
Choses à Savoir
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Pourquoi le 18ème siècle est-il le siècle des Lumières ?
Choses à Savoir HISTOIRE
05/26/22 • 2 min
Les Lumières sont le nom donné à un mouvement intellectuel qui, au XVIIIe siècle, met en avant l'usage de la raison et revendique, pour les individus, une large liberté.
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Comment la boite de conserve est-elle née ?
Choses à Savoir HISTOIRE
01/17/24 • 2 min
Les hommes ont toujours été confrontés à la difficulté de conserver les aliments. Sans conditionnement spécifique, en effet, leur goût s'altère et la prolifération de bactéries et de moisissures rend leur consommation dangereuse pour la santé.
Certains procédés de conservation avaient cependant été mis au point. Ainsi, on fumait ou salait certains aliments, tandis que d'autres étaient plongés dans le vinaigre ou d'autres substances.
Mais ces procédés étaient imparfaits et on était à la recherche, dans la marine notamment, de techniques de conservation plus efficaces.
C'est Nicolas Appert qui mettra au point la méthode la plus convaincante. Né en 1749, en Champagne, d'un père aubergiste, il s'initie aux métiers de bouche, et devient sommelier et cuisinier.
Puis il ouvre une confiserie qui attire bientôt une nombreuse clientèle. C'est dans l'exercice de sa profession qu'il découvrira, en 1795, le procédé qui le fera passer à la postérité.
Il s'aperçoit en effet qu'en plaçant des aliments dans un bocal en verre hermétique, et en le chauffant au bain-marie, il pouvait les conserver très longtemps. Conditionnés de la sorte, les aliments restaient savoureux et à l'abri des germes.
L'appertisation était née. Selon ce procédé, le fait de chauffer à 100°C des aliments contenus dans un récipient hermétique et étanche tue toutes les bactéries qui pourraient s'y développer.
Nicolas Appert n'a eu, à cet égard, qu'une heureuse intuition. Il faudra attendre les découvertes de Pasteur, en 1860, pour en avoir la confirmation scientifique.
S'il est un inventeur plein de ressources, Nicolas Appert ne veille guère à ses intérêts. En effet, comme il ne dépose pas le brevet de son invention, c'est un commerçant britannique, Peter Durand, qui le récupère.
C'est sous son nom qu'une firme anglaise fabrique, en 1814, les premières boîtes de conserve. Les aliments y sont placés dans des boîtes de fer blanc et chauffés à la bonne température.
Prenant peu de place, elles fournissent aux marins des vivres toujours disponibles, et en grande quantité. Dès lors, l'avenir des boîtes de conserve était assuré.
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Tous les Rois de France sont-ils enterrés à Saint-Denis ?
Choses à Savoir HISTOIRE
10/02/23 • 2 min
La plupart des dynasties ont leurs nécropoles attitrées. C'est ainsi la basilique Saint-Denis, située dans la banlieue parisienne, qui rassemble les tombeaux des Rois de France, à quelques exceptions près.
Dès le IVe siècle, un mausolée s'élève à l'emplacement supposé de la sépulture de saint Denis, premier évêque de Paris. À la fin du siècle suivant, sainte Geneviève, la patronne de Paris, fait construire une église.
Dès les temps mérovingiens, un monastère s'établit autour de l'église. Au XIIe siècle, Suger, conseiller de Louis VII et abbé de Saint-Denis, en fera le premier exemple d'architecture gothique.
Au VIIe siècle, le Roi mérovingien Dagobert Ier sera le premier à se faire inhumer à Saint-Denis. D'autres souverains mérovingiens et carolingiens suivent son exemple. Mais ce sont surtout les Capétiens qui font de cette église la nécropole des Rois de France.
De même, la plupart des Reines et de nombreux princes appartenant à la Maison royale sont inhumés en ce lieu. C'est également le cas de quelques hauts personnages, comme Suger, le connétable Du Guesclin ou encore Jean-François de Gondi, archevêque de Paris et oncle du cardinal de Retz.
Quelques exceptions
Même si Saint-Denis est considéré depuis longtemps comme le lieu de sépulture des Rois de France, elle n'abrite pas les restes de tous les souverains.
On l'a vu, tous les Rois mérovingiens et carolingiens ne se firent pas inhumer dans cette église. Ainsi, Clovis, mort en 511, préfère se faire enterrer dans l'abbaye Sainte-Geneviève, à Paris, qu'il a fait construire.
De même, en 814, Charlemagne choisit la cathédrale d'Aix-la-Chapelle comme lieu de sépulture. Mais Quelques rares Capétiens ont également décidé de se faire enterrer ailleurs.
C'est le cas de Philippe Ier, mort en 1108, qui est inhumé à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et de Louis VII qui, en 1180, est inhumé à l'abbaye de Barbeau. Quant à Louis XI, il repose, depuis 1483, à l'abbaye Notre-Dame de Cléry, dans le Loiret.
Enfin, Charles X, mort en exil en 1836, est enterré dans un couvent proche de Nova Gorica, dans l'actuelle Slovénie.
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Quelle est l'origine de la légende d'Excalibur ?
Choses à Savoir HISTOIRE
04/03/24 • 1 min
Toute une légende s'est forgée autour du mythique Roi Arthur. L'existence historique de ce personnage semble assez douteuse à la majorité des historiens. Les récits légendaires le font naître à la fin du Ve siècle.
Il serait le fils d'Uther Pendragon, qui régnait sur la Bretagne, un royaume correspondant à la Grande-Bretagne actuelle.
Durant son enfance, l'identité du jeune Arthur aurait été tenue secrète. Le Roi en aurait confié la garde à Merlin l'Enchanteur. Ce personnage fabuleux, né d'une mère humaine et d'un père diabolique, serait le créateur du fameux site de Stonehenge.
À la mort d'Uther Pendragon, plusieurs prétendants se disputent le trône. C'est alors qu'intervient Merlin. La veille de Noël, il convoque ces seigneurs et leur lance un défi.
Il leur présente en effet un rocher, qui vient d'apparaître dans la nuit. Dans ce roc est plantée une épée. Le magicien demande à chacun d'eux de la retirer de son socle. Celui qui y parviendra deviendra Roi de Bretagne.
Tous les chevaliers s'y essaient, l'un après l'autre, mais sans succès. Malgré tous leurs efforts, l'épée reste plantée dans son rocher. C'est alors que paraît le jeune Arthur, qui passe pour un simple écuyer.
À peine le jeune homme frêle s'est-il emparé de la poignée de l'épée que celle-ci se retire de son socle comme par enchantement. Arthur est aussitôt reconnu comme leur souverain légitime par les seigneurs médusés.
Dans le cycle arthurien, Excalibur deviendra dès lors l'épée du jeune Roi. Ce n'est pas une arme comme les autres. Elle aurait été forgée par des elfes, à la demande d'une fée, la Dame du Lac, une amie de Merlin, dont il était même amoureux. D'après la légende, ils l'auraient fabriquée dans un métal particulier, que rien ne pouvait briser.
Muni de cette épée magique, Arthur était assuré de vaincre ses ennemis. Il s'agissait surtout des Saxons, qui convoitaient alors la Bretagne. Mieux encore, le fourreau de l'épée le protégeait en toute circonstance. Rien ne pouvait donc arriver à ce jeune souverain, auquel la victoire était promise.
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Pourquoi « la plus belle femme du monde » fut-elle aussi une géniale inventrice ?
Choses à Savoir HISTOIRE
05/30/24 • 2 min
Pour ses admirateurs, conquis par son physique très "glamour", Hedy Lamarr était la "plus belle femme du monde". Née en Autriche, en 1914, elle débute au cinéma au début des années 1930 et tourne, sous la direction du réalisateur tchèque Gustav Machaty, un film qui lui vaudra une réputation sulfureuse.
"Extase", tourné en 1933, comportait en effet une scène très suggestive pour l'époque. Fuyant le nazisme, en 1938, l'actrice se réfugie alors aux États-Unis, où elle fera une belle carrière.
Mais Hedy Lamarr n'est pas seulement connue en tant que star. En effet, on reconnaît aujourd'hui sa contribution décisive à la science.
Hedy Lamarr ne fut pas seulement une comédienne de talent, elle fut aussi, à ses heures perdues, une géniale inventrice. La technique qu'elle a mise au point, en effet, est à l'origine de cette technologie de réseau sans fil qu'on appelle aujourd'hui le wifi.
À Hollywood, l'actrice rencontre un pianiste, George Antheil, qui, lui aussi, a la science pour violon d'Ingres. Le Second conflit mondial bat alors son plein et Hedy Lamarr, dont le premier mari, Friedrich Mandl, était un important marchand d'armes, s'intéresse au problème de l'armement.
Un intérêt peu courant parmi les actrices de son temps. George Antheil qualifiait d'ailleurs sa consœur de "géant intellectuel" par rapport à la plupart des stars hollywoodiennes.
Les deux amis mettent alors au point une technique de codage des transmissions, qui évite le brouillage, par les Allemands, des torpilles radioguidées lancées par les Américains.
Ce dispositif est donc longtemps utilisé par l'armée. Il est également à la base des technologies qui donneront naissance au wifi, mais aussi aux systèmes de géolocalisation ou à la téléphonie mobile.
Cette invention a valu à Hedy Lamarr la reconnaissance tardive des scientifiques. Depuis 2014, en effet, son nom est honoré dans le "Inventors hall of fame", un musée situé à Akron, dans l'Ohio, qui célèbre les grands inventeurs.
Décédée en janvier 2000, à l'âge de 86 ans, l'actrice n'a pu profiter, de son vivant, de cet hommage rendu par ses pairs.
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Pourquoi Valentin Haüy a-t-il joué un rôle majeur pour les aveugles ?
Choses à Savoir HISTOIRE
12/18/23 • 2 min
Né en 1745, dans une famille de tisserands, Valentin Haüy montre une aptitude particulière pour les langues. Il en apprend plusieurs et met au point la version française de documents écrits en langues étrangères.
En 1771, alors qu'il est encore adolescent, il est ému des railleries qui accueillent un spectacle donné à Paris par de jeunes aveugles. Dès lors, sa vocation est née. Il leur consacrera sa vie.
En 1786, il fonde, comme il le souhaitait, une école pour les aveugles, l'Institution des Enfants Aveugles.
L'un des buts de cette école était d'apprendre à lire aux jeunes aveugles. Depuis qu'il avait fait une aumône à un mendiant aveugle, en 1784, Valentin Haüy pensait la chose tout à fait possible.
En effet, le mendiant avait reconnu la valeur de la pièce mise dans sa main. Pour cela, il avait usé d'un autre sens que la vue, le toucher.
Aussi Valentin Haüy met-il au point un système de lettres en relief. Il s'agit des lettres romaines ordinaires, mais très agrandies. En touchant ces lettres, les aveugles peuvent former des mots, puis des phrases. Ils apprennent donc à lire avec ce dispositif.
Mais le calcul et l'arithmétique ne sont pas oubliés. Conçus de la même manière que les lettres, des chiffres sont également mis à la disposition des élèves.
L'Institution a un second objectif : apprendre un métier à ces jeunes aveugles. Afin d'éviter que, privés de moyens d'existence, ils aient recours à la mendicité. Certains s'initient ainsi à la profession de typographe, d'autres aux secrets de la filature.
Durant la Révolution française, l'école passe sous le contrôle de l'État et devient l'Institut national des jeunes aveugles. Cet organisme à visée professionnelle continue à former les jeunes aveugles et à leur donner un métier.
Devenu infirme, Valentin Haüy meurt en 1822, soit sept ans avant l'invention décisive, par Louis Braille, du système d'écriture qui, conçu spécialement pour les aveugles, allait porter son nom.
Valentin Haüy a cependant été le premier à s'intéresser vraiment au sort dfes aveugles, délaissés par la société du temps.
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Pourquoi y a-t-il une abbaye au Mont St Michel ?
Choses à Savoir HISTOIRE
02/14/24 • 2 min
Ceint de remparts et couronné, à son sommet, d'une abbaye aux allures de château-fort, l'îlot formé par le Mont Saint-Michel est l'un des monuments les plus visités de France. Appelé mont Tombe dans l'Antiquité, il fut peut-être le cadre d'un culte druidique ou de celui rendu à Bélénos, le dieu gaulois du soleil.
Au haut Moyen-Âge, l'endroit fut peu à peu consacré à l'archange saint Michel, dont le culte se répand en Occident à partir du Ve siècle. D'après une légende, l'archange serait apparu, par trois fois, à saint Aubert, évêque d'Avranches, lui ordonnant de construire un sanctuaire sur le mont Tombe.
Obéissant aux instructions de saint Michel, l'évêque aurait fait bâtir un oratoire en 708. Il y aurait fait placer des reliques de l'archange, qu'il aurait fait rapporter d'Italie.
Mais la "Merveille" que les visiteurs découvrent aujourd'hui, cette prestigieuse abbaye inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, a été bâtie plus tard.
On doit sa construction à des moines bénédictins, qui s'installent, à la fin du Xe siècle, sur ce qui allait devenir le mont Saint-Michel. Les bâtiments de cet ensemble roman commencent à s'élever à partir de 1023, ce qui a permis de commémorer, l'année dernière, le millénaire de l'abbaye. Les travaux de construction sont achevés en 1228.
Le choix de ce lieu prestigieux n'était pas anodin. Il devait contribuer au prestige de l'abbatiale, en attirant notamment le flot de pèlerins venus se mettre sous la protection de l'archange saint Michel.
Comme tous les monastères médiévaux, l'abbaye du Mont Saint-Michel devint un conservatoire de la culture. Gardés dans ses murs, des centaines de précieux manuscrits passèrent ainsi à la postérité.
En plus des pèlerins ordinaires, l'abbaye ne manqua jamais d'accueillir d'illustres visiteurs, comme saint Louis, François Ier ou Louis XI.
Des débuts de la Révolution française à 1863, l'abbaye sert de prison. Après sa fermeture, le site est restauré peu à peu, une route étant même construite pour relier le mont à la terre ferme. Rendue au culte en 1922, l'abbaye abrite à nouveau une communauté monastique.
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Comment Toutankhâmon est-il mort ?
Choses à Savoir HISTOIRE
09/03/23 • 2 min
Depuis la découverte, voilà un siècle, de la tombe de Toutankhâmon par l'archéologue Howard Carter, la vie de ce jeune pharaon, le onzième de la XVIIIe dynastie, suscite beaucoup de curiosité.
Les spécialistes s'interrogent notamment sur les causes de son décès, vers 1327 avant notre ère, alors qu'il n'avait pas 20 ans. De nombreuses hypothèses ont été avancées. D'après l'une d'elles, le jeune souverain serait tombé du char qu'il conduisait.
Des archéologues vont même jusqu'à supposer qu'il menait ses chevaux à grand train, alors qu'il avait sans doute trop bu. Des éléments d'un char et des objets en rapport avec le vin ont en effet été trouvés dans la tombe royale. D'ici à penser que le pharaon conduisait en état d'ébriété, il n'y avait qu'un pas.
Et il devait tenir à ces objets, car, dans l'ancienne Égypte, les puissants garnissaient leurs tombes de ceux qui leur étaient chers. Pas de doute pour certains égyptologues : Toutankhâmon aimait conduire des chars, même un peu éméché, et serait mort par imprudence.
Mais d'autres spécialistes ne sont pas de cet avis. Le jeune pharaon n'aurait pu mourir de cette façon, pour la bonne raison qu'il ne pouvait se tenir debout sans aide. Ils s'appuient sur des examens très précis, réalisés au moyen d'une technique d'imagerie médicale perfectionnée.
Elle a permis d'en apprendre davantage sur la santé du jeune Roi et sur les maux sont il souffrait. Et ils étaient nombreux. Pour les scientifiques, cette fragilité est liée sans aucun doute à une forte consanguinité.
Selon la tradition, en effet, il était né de l'union entre un frère et une sœur. Les traces de cet héritage génétique se lisaient aussi bien dans la largeur des hanches que dans la forme particulière de la mâchoire.
Toutankhâmon était également affublé d'un pied-bot et d'une douloureuse maladie, qui
attaquait les os des pieds. Ces particularités l'empêchaient donc de tenir debout sans l'aide d'une canne ou l'appui de quelqu'un.
Ces égyptologues pensent plutôt, sans en être certains, que le décès serait dû à la malaria ou aux conséquences d'une crise d'épilepsie.
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D'où vient le mot "baïonnette" ?
Choses à Savoir HISTOIRE
09/24/23 • 2 min
La « baïonnette » est une arme effilée que les combattants mettaient au bout de leurs fusils quand les deux armées se rapprochaient dans un corps-à-corps meurtrier.
Le mot a été popularisé par la célèbre apostrophe de Mirabeau qui, le 23 juin 1789, répond aux envoyés du Roi, qui voulaient lui faire quitter la salle où s'étaient réunis les États Généraux : « on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes ».
L'emploi de cette arme est attesté à la fin du XVIe siècle. On en trouve la trace dans une lettre écrite en 1571, dans laquelle il est question de la baïonnette comme d'une arme déjà utilisée dans les combats. D'après Voltaire, elle aurait été employée lors du siège d'Ivry, en 1590.
Mais son usage plus large ne se répand que des décennies plus tard. En effet, il faut
attendre 1671 pour que tous les soldats d'un régiment en soient équipés.
Le plus souvent, on rattache le mot « baïonnette » à la ville de Bayonne. Les deux mots
sont effet très proches. D'autant qu'on écrivait souvent le mot « bayonnette », la graphie « baïonnette » ayant été adoptée plus récemment. La baïonnette aurait été fabriquée dans la ville qui, aux XVIe et XVIIe siècles, possédait des fabriques d'armes et de coutellerie.
On se serait donc logiquement inspiré du nom de la ville où elle aurait été fabriquée pour nommer cette nouvelle arme. Pour certains, la baïonnette aurait été inventée en 1523, lors du siège de Bayonne par les Espagnols.
Une autre explication
Cette explication de l'origine du mot « baïonnette » est la plus couramment admise. Il en existe pourtant une autre.
Selon certains auteurs, en effet, « baïonnette » viendrait du mot roman « bayoneta », qui aurait donné « vaina » (prononcé « baina »), puis le diminutif « bayona » en espagnol.
Or, ce mot s'emploie pour désigner une gaine ou le fourreau d'une épée.
Ainsi, le contenant, à savoir la gaine, aurait fini par désigner le contenu, donc l'arme fixée au bout des fusils. Cependant, cette explication, et notamment la formation du diminutif "bayoneta", laisse sceptiques nombre de spécialistes.
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Quel est le cimetère réservés aux guillotinés ?
Choses à Savoir HISTOIRE
05/29/24 • 1 min
Le visiteur parisien désireux de faire un saut dans le temps peut déambuler dans les allées du cimetière du Père-Lachaise, où reposent tant de gans illustres.
Mais il est un autre lieu, beaucoup moins connu, qui peut, lui aussi, réveiller les souvenirs du passé. Cet endroit, c'est le cimetière de Picpus. Situé dans le 12e arrondissement de la capitale, il a été aménagé sur d'anciennes fosses communes.
Ce cimetière a une particularité : il n'abrite que les sépultures des personnes guillotinées durant la Révolution française. Au moment de la Terreur instituée par le Comité de salut public, en 1793 et 1794, la guillotine fonctionnait en effet tous les jours, envoyant à la mort des milliers de victimes.
Au début de la Révolution, le "hachoir national", comme on avait baptisé l'invention du docteur Guillotin, s'élevait sur la place de la Concorde. Les corps mutilés étaient ensuite transportés dans des charrettes et enterrés, dans des fosses communes, près du parc Monceau, au cimetière des Errancis. Un endroit qui disparut dans les transformations urbaines de Paris, au XIXe siècle.
Mais les riverains et les habitants des maisons situées sur le parcours des convois finissent par se plaindre. Ils ne peuvent plus supporter la vue quotidienne des corps suppliciés ni les odeurs pestilentielles se dégageant des fosses.
Aussi la guillotine est-elle transférée sur la place de la Bastille, puis, dans le 12e arrondissement, sur celle du Trône-Renversé, aujourd'hui place de l'Île-de-la-Réunion.
Il faut alors trouver un lieu d'inhumation à proximité. Il ne faut pas chercher bien loin pour découvrir, à quelques mètres de là, le jardin d'un ancien couvent de religieuses.
Deux grandes fosses communes y sont aussitôt creusées. De juin 1793 à juillet 1794, ce nouveau cimetière accueille les corps de plus de 1 300 guillotinés, dont ceux de nombreux nobles. C'est notamment là qu'avait été inhumé le marquis de La Fayette.
Lieu longtemps tenu secret, puis racheté, à la fin du XVIIIe siècle, par une aristocrate allemande, le cimetière de Picpus est aujourd'hui dédié à la mémoire des victimes de la Terreur.
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