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Choses à Savoir SANTE

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Choses à Savoir

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Top 10 Choses à Savoir SANTE Episodes

Goodpods has curated a list of the 10 best Choses à Savoir SANTE episodes, ranked by the number of listens and likes each episode have garnered from our listeners. If you are listening to Choses à Savoir SANTE for the first time, there's no better place to start than with one of these standout episodes. If you are a fan of the show, vote for your favorite Choses à Savoir SANTE episode by adding your comments to the episode page.

Choses à Savoir SANTE - Qu'y a t-il dans les bonbons gélifiés ?
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10/21/20 • 2 min

De formes et de couleurs très variées, les bonbons gélifiés ne manquent pas de fantaisie. Quant à leur texture élastique, qui évoque un peu la gomme à mâcher, elle plaît aux amateurs. Mais ils ne savent pas toujours de quoi sont faites leurs friandises préférées...

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Choses à Savoir SANTE - Photokératite : comment la neige peut nous rendre aveugles ?
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04/03/24 • 2 min

Si l’on s’attend généralement à avoir froid dans un milieu enneigé, l’on est souvent moins préparé à subir les effets du rayonnement du soleil sur cette surface immaculée. Outre les coups de soleil possibles sur la peau, un autre risque existe également. Appelé photokératite, il affecte gravement la vision.

Qu’est-ce que la photokératite ?

La photokératite est une affection qui touche les yeux. Elle est semblable à un coup de soleil, mais qui serait dirigé sur la paroi oculaire plutôt que sur l’épiderme. Les rayons ultraviolets produits par le soleil détériorent la surface externe de l’œil, notamment la cornée. Sans protection adaptée, l’individu touché développe les symptômes suivants :

Douleur oculaire intense, semblable à une brûlure ;

Sensation d’avoir un corps étranger dans l’œil comme du sable ou de la poussière ;

Larmoiement excessif et écoulement des yeux ;

Rougeur et inflammation de la conjonctive ;

Sensibilité marquée à la lumière.

Dans les cas graves, la personne perd provisoirement la vision.

Les situations qui peuvent déclencher une photokératite

Le soleil est la source d’UV la plus courante qui affecte la vision. Sur la neige, la réflexion des rayons ultraviolets peut atteindre 80%. Ces rayons sont dirigés directement vers le visage et les yeux. Le risque de photokératite est donc plus important lors de la pratique d’activités hivernales en plein air, même par temps nuageux.

En comparaison, l’eau ne réfléchit que 10 à 25% des UV, et le sable 15 à 30%, ce qui rend ces environnements moins susceptibles d’affecter la vision.

D’autre part, l’altitude joue un rôle crucial dans l’exposition aux rayons ultraviolets. En montagne, l’on estime que l’exposition augmente de 10% par 1000 mètres, car l’atmosphère est plus claire et moins dense qu’au niveau de la mer. Le ski, la randonnée ou l’alpinisme, souvent pratiqués en montagne et dans la neige, comportent un risque important de ce que l’on nomme une cécité des neiges, soit une photokératite élevée qui aveugle provisoirement la personne.

Il est aussi possible de subir une photokératite lors de la mauvaise utilisation de lampes à bronzer, ou durant une soudure à l’arc sans protection adéquate.

La pose du diagnostic

En se basant sur les symptômes décrits par le patient, le professionnel envisage la photokératite qu’il diagnostique après un examen oculaire. Afin de déterminer l’ampleur des dommages subis, le médecin peut utiliser une lampe à fente qui éclaire et grossit les structures de l’œil abimées.

Prévention et guérison

Le port de lunettes ou de masques de soleil protège de la réflexion des UV, mais il faut s’assurer que l’opacité des verres est suffisante et que la protection englobe bien tous les angles de la vue.

En cas de photokératite avérée, le traitement consiste surtout en du repos oculaire dans un endroit sombre. Le médecin prescrit éventuellement des collyres pour soulager la brûlure, voire des antibiotiques si une infection est crainte.



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Choses à Savoir SANTE - Pourquoi a-t-on plus froid en vieillissant ?
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10/13/24 • 2 min

La sensation accrue de froid en vieillissant est un phénomène courant et peut être attribuée à plusieurs facteurs physiologiques, hormonaux et comportementaux qui évoluent avec l'âge. Ces changements affectent la manière dont le corps régule sa température et ressent le froid.

Changements physiologiques

En vieillissant, la masse musculaire diminue naturellement, ce qui réduit la capacité du corps à produire de la chaleur par le métabolisme. Le muscle étant un tissu thermogène (qui produit de la chaleur), cette diminution entraîne une moins bonne régulation de la température corporelle, surtout en réponse à des environnements froids. En parallèle, la couche de graisse sous-cutanée, qui joue un rôle d'isolant en retenant la chaleur, s'amincit avec l'âge. Cela réduit la capacité du corps à conserver sa chaleur interne, ce qui augmente la sensation de froid.

Circulation sanguine et vasoconstriction

Un autre facteur important est la circulation sanguine. Avec l'âge, les vaisseaux sanguins deviennent moins flexibles et peuvent se rétrécir, ce qui réduit le flux sanguin vers les extrémités comme les mains et les pieds. Cela rend plus difficile pour ces parties du corps de rester chaudes. De plus, la réponse du corps à la température froide, appelée vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins pour conserver la chaleur), peut devenir moins efficace avec l'âge, ce qui réduit la capacité à maintenir une température corporelle stable dans des environnements froids.

Métabolisme et production d'énergie

Le métabolisme ralentit aussi avec l'âge, ce qui réduit la quantité d'énergie que le corps peut utiliser pour maintenir sa température corporelle. Un métabolisme plus lent signifie que le corps produit moins de chaleur, augmentant la sensibilité au froid. Des troubles de la thyroïde, fréquents chez les personnes âgées, peuvent également contribuer à cette baisse de production d'énergie.

Changements hormonaux

Les hormones jouent un rôle dans la régulation de la température corporelle. Chez les femmes, la ménopause entraîne des fluctuations hormonales qui peuvent affecter la perception de la chaleur et du froid. Le vieillissement entraîne également des modifications dans les niveaux de certaines hormones comme l'adrénaline et la noradrénaline, qui influencent la réponse du corps aux températures froides.

En résumé, le vieillissement impacte plusieurs mécanismes de régulation thermique : la diminution de la masse musculaire, les changements circulatoires, le ralentissement du métabolisme et les fluctuations hormonales. Tous ces facteurs contribuent à une plus grande sensibilité au froid chez les personnes âgées.



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Choses à Savoir SANTE - À partir de combien de verres l'alcool est-il dangereux ?
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11/21/23 • 3 min

En dépit des nombreux adages français qui louent les vertus de l’alcool, comme le célèbre « Pour la toussaint, tout le vin est saint », les recommandations officielles gouvernementales vont plutôt vers la moindre consommation. Mais y a-t-il un seuil limite à partir duquel l’alcool devient véritablement dangereux pour la santé ?

Les effets de l’alcool sur l’organisme

Commençons par étudier la façon dont l’alcool influe sur nos mécanismes physiologiques. L’éthanol présent dans les boissons alcoolisées résulte d’une fermentation de levures par des sucres. Antiseptique, il exerce surtout un effet dépresseur sur le système nerveux central : cela signifie qu’il réduit l’activité neuronale. Les informations sont donc transmises plus lentement que d’habitude. La personne qui a bu peut avoir du mal à faire preuve de coordination motrice, son temps de réaction est allongé et sa capacité à prendre des décisions affectée.

Bien que l’alcool procure une sensation d’apaisement et d’euphorie, il altère donc notre faculté de raisonnement et de jugement. Une fois ingéré, l’éthanol est absorbé rapidement au niveau digestif et se retrouve dans le sang. Son élimination par le foie se fait à une vitesse très variable, en fonction du sexe, du poids et de l’état de santé de la personne.

Recommandations de consommation d’alcool en France

Si chaque pays fixe ses propres limites en termes de consommation d’alcool, la France a opté pour un maximum recommandé de 10 verres standards d’alcool par semaine, et jamais plus de deux verres par jour. Elle conseille également de pratiquer des jours d’abstinence dans la semaine. Un verre standard contient en moyenne 10 grammes d’éthanol pur, et correspond par exemple à 25 cl de bière ou 10 cl de vin.

Les études en faveur de l’alcool à dose modérée

La consommation légère ou modérée d’alcool, c’est-à-dire respectant les recommandations officielles, a prouvé son intérêt dans certains cas. Des études ont ainsi démontré que l’alcool pouvait protéger les personnes de plus de 40 ans des maladies coronariennes, en aidant à limiter les plaques qui se forment dans les artères et en favorisant le bon cholestérol dans le sang.

D’autres recherches ont établi que la consommation légère d’alcool pouvait protéger des accidents ischémiques grâce à son action antiplaquettaire. L’éthanol empêche les plaquettes de s’agréger, limitant ainsi le risque de formation d’un caillot qui bloquerait l’artère. Les polyphénols présents dans le vin rouge offriraient également une action anti-inflammatoire favorable au maintien de la santé.

La bonne limite : à adapter selon son sexe et son poids

En se basant sur les recommandations de Santé Publique France, il semble approprié de consommer une quantité modérée d’alcool sans risque pour la santé. Il faut toutefois penser à adapter la limite à chaque cas. Par exemple, les femmes présentent une composition corporelle différente de celle des hommes, avec davantage d’eau, ce qui explique pourquoi leur concentration sanguine est plus élevée avec la même consommation d’alcool. Elles devraient idéalement se cantonner à un verre standard d’alcool par jour.

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Choses à Savoir SANTE - Pourquoi avons-nous parfois des vertiges ?
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11/20/23 • 3 min

De la simple impression d’être sur un bateau qui tangue à la perte totale de la vision, le vertige peut être très inquiétant pour celui qui le vit. Certaines causes communes et sans risques expliquent le phénomène des vertiges, mais celui-ci se manifeste aussi parfois pour des raisons plus graves.

Les mécanismes à l’œuvre dans les vertiges

Notre équilibre est régi par le système vestibulaire, présent dans l’oreille interne. Celui-ci contient des canaux remplis de liquide, qui détectent les rotations de la tête dans chaque direction et aident l’organisme à coordonner son mouvement, sa vision et sa proprioception, c’est-à-dire la perception de la position du corps dans l’espace qui nous entoure.

L’oreille interne comprend aussi des organes dits otolithes, qui réagissent aux variations de vitesse et de mouvement, ainsi qu’à la sensation de gravité. Ils transmettent des informations au cerveau pour lui permettre de situer le corps par rapport à la station verticale.

Lorsque les signaux sont perturbés, le cerveau ne parvient pas à maintenir son équilibre et sa stabilité visuelle. En résultent les fameux vertiges, qui induisent une sensation de mouvement qui tourne ou de basculement.

Les causes fréquentes des vertiges

La cause de vertige la plus connue est sans doute la baisse de la tension artérielle. Elle se manifeste lorsqu’une personne assise ou allongée se relève, et que la pression artérielle chute soudainement. La personne ressent alors un étourdissement, voire une sensation d’évanouissement avec une forte perturbation de la vue. Ce vertige est généralement régulé dès que la personne retrouve une position allongée.

La déshydratation est elle-aussi responsable de vertiges, pour la même raison puisqu’elle induit une diminution de la tension artérielle. L’hypoglycémie, qui traduit un manque de glucose dans le sang, s’accompagne souvent de vertiges lorsqu’une personne n’a pas mangé depuis longtemps, ou qu’elle présente du diabète. La sensation d’évanouissement s’accompagne alors de transpiration, de palpitation, de fatigue et de faiblesse musculaire. L’apport de sucres rapides permet généralement de résoudre cette situation.

Les situations de stress induisent, chez certaines personnes, un dysfonctionnement du système nerveux autonome, qui perturbe l’équilibre et entraine l’apparition de vertiges.

Les causes pathologiques des vertiges

Parmi les troubles qui engendrent des vertiges, la névrite vestibulaire peut s’accompagner de nausées et de vomissements. Elle témoigne d’une inflammation du nerf vestibulaire, situé dans l’oreille interne. La maladie de Ménière affecte aussi l’oreille interne et se caractérise par des vertiges, une perte auditive aléatoire et des acouphènes.

La sclérose en plaques, maladie inflammatoire chronique qui touche le système nerveux, perturbe la transmission des signaux. Elle touche fréquemment l’équilibre, occasionnant des vertiges chez la personne atteinte. La migraine peut aussi affecter l’oreille interne, notamment dans les cas de céphalée vasculaire qui induit des vertiges parfois même en l’absence de douleurs.

Enfin, une ischémie, qui est une réduction de l’apport sanguin au cerveau, peut entrainer des vertiges. Ce symptôme peut alors annoncer un AVC, lorsqu’une artère est obstruée.

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Choses à Savoir SANTE - Est-il possible d'être obèse et en bonne santé ?
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03/03/24 • 3 min

Les organismes de santé publique mettent régulièrement l’accent sur les risques engendrés par l’obésité. En 2012, 15% de la population française était concernée par cette pathologie, reconnue comme maladie chronique depuis 1977. Pourtant, le mouvement Body Positive affirme au contraire qu’il est possible d’avoir des formes développées tout en étant en bonne santé. Il est essentiel de faire la part des choses entre la nécessité d’abolir des diktats de minceur dangereux, et la réalité physiologique vécue par les personnes obèses.

Comprendre l’obésité

Médicalement, l’on classe les personnes dans différentes catégories selon leur IMC, indice de masse corporelle. Celui-ci calcule le rapport du poids sur la taille au carré. Un IMC compris entre 25 et 30 est défini par le surpoids, tandis qu’un IMC supérieur à 30 correspond à l’obésité. Ce calcul ne vaut pas pour les sportifs qui ont un poids élevé avec un pourcentage important de muscles.

L’obésité peut être modérée, sévère ou morbide selon le résultat obtenu. Elle résulte souvent d’une multitude de facteurs interconnectés. Parmi eux, la génétique exerce une influence considérable en modulant le métabolisme et la tendance à stocker les graisses. L’environnement et le mode de vie jouent également un rôle crucial dans le développement de la masse grasse.

Définition de la santé métabolique

Être en bonne santé signifie ne pas présenter de désordres métaboliques au niveau de l’organisme. Tous les systèmes corporels fonctionnent et assurent l’équilibre. La santé métabolique aide à prévenir les maladies telles que le diabète de type 2, les atteintes cardiovasculaires ou les troubles hormonaux.

Les indicateurs qui caractérisent une bonne santé métabolique sont pluriels et incluent une glycémie stable, une tension artérielle normale, des niveaux de cholestérol sains et des niveaux bas de marqueurs d’inflammation.

Le phénotype MHO

Dans les années 80, des chercheurs ont mis en évidence des personnes obèses qui ne déclaraient pas plus de maladies cardiovasculaires que les personnes avec un IMC normal. Ils ont nommé ces profils MHO ou OMS en français, pour obésité métaboliquement saine. Cela signifie que, malgré leur surpoids considérable, ces personnes ne présentent ni résistance à l’insuline, ni hypertension, ni inflammation chronique.

Les professionnels sont actuellement partagés sur la question. Certains assurent que l’obésité seule ne suffit pas à déterminer une mauvaise santé. Il faudrait davantage se baser sur des indicateurs métaboliques comme la glycémie ou le taux de cholestérol. D’autres estiment que l’état métabolique sain des phénotypes MHO ne dure pas, et qu’il évolue forcément vers des désordres métaboliques avec le temps.

Ce que l’on sait, c’est que, même en l’absence de facteurs alarmants, la personne obèse se trouve plus à risque de développer certaines pathologies dans le futur. La réduction du poids reste essentielle pour améliorer le pronostic, par exemple au sujet des douleurs articulaires ou de l’apparition de cancer.

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Drôle de phénomène que celui-ci : pressée contre un support en relief, la peau garde une trace visible quelques secondes. Étudions les mécanismes qui expliquent cette persistance et leur intérêt pour la santé de la peau.

La structure de la peau humaine

Composée de trois couches principales, notre peau protège le corps et œuvre au maintien de ses fonctionnalités. L’épiderme est la couche externe que nous voyons à l’œil nu. Elle sert de barrière de protection contre les bactéries, les virus et les autres pathogènes. Elle produit constamment de nouvelles cellules pour remplacer celles endommagées ou mortes.

Le derme, situé sous l’épiderme, contient des fibres de collagène et d’élastine. Cette couche confère à la peau sa résistance et son élasticité. Riche en vaisseaux sanguins, elle intègre aussi des glandes sébacées et sudoripares pour réguler la température du corps, ainsi que des follicules pileux, bases de croissance des poils.

La troisième couche s’appelle l’hypoderme. Profonde, elle comporte surtout du tissu adipeux. Elle favorise une bonne isolation du corps par rapport aux variations de température extérieure. La couche de graisse agit en outre comme un amortisseur contre les chocs.

Deux propriétés physiques essentielles

La peau est élastique. Elle peut s’étendre puis revenir à sa forme initiale. Cette propriété permet au corps humain de réaliser de nombreux mouvements sans subir de dommage ou de déformation permanente.

La peau est aussi plastique. Cela signifie qu’elle peut subir des déformations temporaires et conserver la forme adoptée un certain temps. Elle revient ensuite à son état normal, lorsque la circulation sanguine se rétablit dans la zone. C’est cette plasticité qui explique que la peau puisse conserver l’empreinte d’objets ou de tissus contre lesquels elle a été pressée.

Les mécanismes liés à la persistance des formes sur la peau

Soumise à une pression externe, la peau réagit en se déformant. Les fibres du derme, plus précisément, modifient leur apparence en fonction du support sur lequel la peau repose. Cette déformation entraine une redistribution du flux sanguin. Les vaisseaux, comprimés, délivrent moins d’oxygène et de nutriments dans la zone affectée. La peau prend alors une couleur blanche ou pâle.

Dès que la pression est relâchée, la circulation revient et la peau est réapprovisionnée. La rougeur temporaire visible sur la trace correspond à ce soudain afflux sanguin.

La durée de persistance des marques dépend de la qualité de la peau et de sa teinte. Les peaux claires conservent plus facilement une apparence marquée, à cause du contraste entre la rougeur et le reste de l’épiderme. Les séniors et les jeunes enfants tendent aussi à conserver plus facilement les traces, à cause de leur composition de peau légèrement différente. Bien sûr, l’intensité et la durée de la pression sont des facteurs déterminants. Une pression légère et prolongée, comme les plis des draps durant le sommeil, laisse des marques visibles qui disparaissent rapidement. Une pression intense et brève crée une marque très nette, qui s’estompe à mesure que la circulation sanguine se normalise.



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Alors que les centenaires sont désormais courants en France, les supercentenaires commencent à faire parler d’eux à leur tour. Dépassant l’âge phénoménal de 110 ans, ils s’avèrent fortement représentés dans une zone inattendue, celle des Antilles. Cette particularité a interpelé les chercheurs et démographes, qui tentent de proposer des hypothèses pour comprendre le secret de longévité des Antillais.

Démographie et statistiques

Une étude récente de l’Ined, Institut national d’études démographiques, a mis en lumière une concentration élevée de supercentenaires en Guadeloupe et en Martinique. Proportionnellement à leur population, ces îles comptent près de 8 fois plus de supercentenaires que la métropole. La hausse générale des centenaires en France s’explique par l’amélioration des conditions de vie et les avancées médicales notables. Mais l’exceptionnelle longévité antillaise reste un cas qui intrigue les chercheurs.

D’autres régions du monde sont célèbres pour leur nombre de centenaires, comme l’île d’Okinawa au Japon, ou la Sardaigne en Italie. Certains facteurs semblent communs à ces populations, tels qu’un régime alimentaire sain, un mode de vie actif et un fort soutien communautaire. Mais la longévité des Antillais repose également sur d’autres conjectures.

Pourquoi une telle espérance de vie aux Antilles ?

L’une des hypothèses avancées pour expliquer cette situation s’intéresse à l’histoire des populations antillaises. Elle spécule que les ancêtres des actuels supercentenaires ont dû survivre à des conditions de vie très dures. En effet, tous les supercentenaires présents aux Antilles descendent d’anciens esclaves qui ont supporté la traversée de l’océan Atlantique et des conditions extrêmes de travail. Les survivants, qui ont donc pu obtenir une descendance, devaient être particulièrement robustes. Les chercheurs étudient la possibilité d’une sélection naturelle qui aurait favorisé l’émergence de caractéristiques génétiques précises, propices à la longévité.

L’environnement et le mode de vie

La génétique n’est pas seule responsable de l’âge avancé de certains Antillais. Le climat doux et ensoleillé des îles pourrait influencer positivement la santé. Souvent, les habitants insulaires conservent un mode de vie traditionnel qui inclut une alimentation riche en végétaux et en poisson frais. L’activité physique régulière dans le cadre de la vie quotidienne participe à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.

Il ne faut pas oublier l’importance de l’entraide et des liens sociaux. Dans les Antilles, la notion de communauté prend un sens bien plus large qu’en France métropolitaine. Les familles restent souvent proches malgré l’avancée en âge, ce qui contribue à limiter les effets néfastes du vieillissement sur la santé mentale. Finalement, ce sont sans doute tous ces facteurs mêlés à une génétique favorable qui permettent aux Antillais de rester en vie aussi longtemps.



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Choses à Savoir SANTE - Comment différencier un rhume du Covid-19 ?
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10/19/20 • 2 min

Le début de l'automne est une période propice à l'apparition des rhumes. D'ordinaire, ils ne créent guère de soucis aux personnes qui en sont atteintes. Mais, comme certains de leurs symptômes sont comparables à ceux de la Covid-19, ces rhinopharyngites provoquent aujourd'hui une certaine inquiétude. Pour avoir l'esprit plus tranquille il faudrait distinguer les deux maladies. Mais comment faire ?

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