Conversation sous la tente

Bienvenue dans Conversation sous la Tente, un podcast proposé par Gore Tex et Au Vieux Campeur. Pour cet épisode, on reçoit sous la tente le directeur général du vieux campeur, Aymeric de Rorthays, qui est aussi le petit fils du fondateur Roger de Rorthays. Il arrive du QG situé en proche banlieue parisienne pour nous retrouver au magasin camping, 26 rue des écoles, au coeur de l'écosystème parisien composé d'une trentaine de boutiques. Souriant et énergique, ici pas de monsieur, tout le monde l'appelle Aymeric. Avec lui on parle de l'entreprise familiale, véritable exception française, de sa vision de la nature et de son matériel préféré. Quelques citations issues du podcast : « Dans la famille on ne choisit rien au hasard quand on part camper, tout est dans le détail. » « La deuxième boutique créé par mon grand père est aujourd’hui la librairie, c’est la seule qui n’a pas changé depuis les années 60. » « J’adore courir dans la nature, mais courir en ville ce n’est pas mon truc. » « En plongée je vais aussi loin que la physique le permet. » « J’ai fait mon voyage de noces en Alaska. » Ses 3 items fétiche : - Un sac à dos Tentree - Une paire de chaussure Lowa Renegade - Une tente MSR Huba Huba Aller plus loin : Veets, la marque de chaussure fabriquée en vendée www.veets.fr Aouro, la veste de tous les jours d'Aymeric de Rorthays, fabriquée en France, www.aouro.co Sac à dosTentree, 100% recyclé www.tentree.com Et bien sur le site www.auvieuxcampeur.fr

Bienvenue dans Conversation sous la Tente, un podcast proposé par Gore Tex et Au Vieux Campeur. Pour ce sixième et avant dernier numéro de la saison, on a préparé un double épisode avec un invité assez exceptionnel. À 50 ans tout juste, Bruno Compagnet est un skieur pro qui a vécu une autre époque du ski, la fin de l’omnipotence de l’alpin, l’avènement du «free». Originaire des Hautes Pyrénées dont il a gardé l'accent, il s'est installé tôt à Chamonix pour poursuivre une vie vouée à la neige. Il a participé aux premiers championnats du monde de Ski Extrême à Valdez, en Alaska, et posé ses spatules aux 4 coins du globe. En 2006, il a co-fondé la marque de ski Black Crows, il a d'ailleurs tatoué «True Crow» sur ses phalanges. Skieur engagé et passionnant, on a été le retrouver dans les Asturies, au nord de l'Espagne, dans la petite maison qu'il retape entre les neiges des Picos de Europa et un spot de surf à sa mesure. (on a triché, on n'est pas sous la tente mais au coin du feu). Avec lui on parle de ce que c'est que vieillir pour un skieur, du temps des précurseurs, de surf, de peaux de phoque, de vélo, et de liberté. Quelques citations issues du podcast : « Pendant un surf trip au portugal qui a duré 1 mois et demi, on était en Fiat Panda, j'avais 4 planches de surf sur le toit, et le soir on dormait sous tente. » « Quand j'étais plus jeune, que je voyageais par exemple en Amérique du Sud, ce que je faisais était tellement loin de la réalité des gens que je leur disais que j'étais chauffeur de taxi. » « C'était à l'époque ou tu n'allais pas aux Grands Montets pour faire la queue, tu y allais pour faire du dénivelée. » « On a perdu de la fraîcheur du début, avec des personnalités et des gens dans le ski qui avaient une approche et des style complètement différents. On est à des années lumières en termes d'exploits et de performance, mais on va vers une forme de standardisation et de normalisation. » « Des fois je fais 15 jours de surf j'ai l'impression d'avoir 10 ans de moins. Sur les skis quand c'est un peu dur, c'est un peu violent, j'ai l'impression d'en avoir 10 de plus. » « La première fois que j'ai fait le glacier rond à Chamonix, c'était en 92, j'avais mes 4S de Rossignol, mes skis de slalom en 2m03. » « Des fois je retourne mon vélo la nuit, je mets des bâches et je dors dessous » « J'avais presque 40 ans et j'expliquais à mes parents que j'étais en train de créer un truc avec une boite de ski mais j'étais à découvert 6 mois par an, ça aurait été plus simple d'être moniteur de ski et de vendre des virages. » Liens : Le site de Black Crows www.black-crows.com/eu/fr_fr/ instagram @bruno_compagnet www.instagram.com/bruno_compagnet Une vidéo avec Bruno : A day out youtu.be/mBo_AQiAFwo

Bienvenue dans Conversation sous la tente, un podcast présenté par Gore Tex et Au Vieux Campeur. Dans cet épisode, on reçoit Seb Michaud, un skieur extraordinaire qui a commencé par le ski acrobatique et les bosses, avant de se retrouver à l'avant garde des « pro riders », ces skieurs payés pour voyager à travers le monde. Après des années de compétition freeride, il s'arrête à l'âge de 40 ans, en 2013. Il aura fait partie des 12 premiers skieurs à rejoindre le Freeride World Tour, et été l'un des rares à remporter le fameux Xtreme de Verbier sur le Bec des Rosses. Aujourd'hui, il enseigne le freeride aux enfants et ados de La Clusaz, et il nous raconte ses débuts, son évolution, et son problème de froid récurrent. Quelques citations : « En 1992 le ski de bosses devient Olympique, le problème c'est qu'on était un peu une bande de fous furieux dans le team des espoirs. » « Ma touche ça a été le backflip sur des grosses barres, c'était assez impressionnant à voir. » « Je suis BE de ski depuis 1993, mais j'ai commencer à enseigner à partir de 2013. » « J'ai dû me geler un petit peu le bout des doigts et un peu les pieds, ce qui fait que j'ai toujours froid. » Ses 3 items à emporter Au Vieux Campeur : - une tenue doublée en Gore-Tex - un GPS « qui fasse aussi bien pour la marche que pour le vélo » - une paire de ski d'une autre marque que Scott, son sponsor de 25 ans Des liens pour compléter l'écoute : Sa page facebook : https://www.facebook.com/sebmichaudfreeski/ La page du Club Freeride de La Clusaz : https://laclusaz.evolution2.com/freeride-club/ Hommage à Seb Michaud sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=bnll4Zr13ik « Seb Michaud secoue le freeride (1998) » : https://www.youtube.com/watch?v=5GAyN3FriZs Les 5 plus beaux backflips du FWT (c'est le #1) : https://www.youtube.com/watch?v=Rx_Rwzz1Kbw

Activiste, féministe, alpiniste, guide de haute montagne mais surtout maman, Zoe Hart est arrivée de Princeton, New Jersey, à Chamonix en 2001. Depuis, elle a construit son chalet aux Houches, dans la vallée, au pied d'un terrain de jeu qui l'a attirée loin de chez elle. Professeure à l'Ecole Nationale Supérieure d'Alpinisme (ENSA), c'est une des toutes premières guides certifiées UIAGM aux États Unis, et avec elle on parle de l'alpinisme au féminin, de ses enfants, et de son surnom, Alpine Princess. En plus de sa passion pour l'alpinisme et de son métier de guide, on parle beaucoup des enfants, et un peu de «car camping», deux activités qui vont bien ensemble pour cette maman engagée. Verbatim : « Il y a moins cette envie de foncer et de prendre des risques pour les femmes alpinistes. Je pense que c'est physiologique et psychologique. » « Il y a plein de grimpeuses qui sont beaucoup plus fortes que la plupart des hommes. » « Il y a des clients qui cherchent exprès des femmes guide. C'est une autre expérience, pas pire ni mieux, mais différente. »