Bien vivre, sans gluten, en France.

Dans cet épisode, La Goose énumère les tous premiers pas qu'elle recommande lorsque l'on veut (ou l'on doit) adopter une alimentation stricte sans gluten. Nous incitons à ne pas paniquer, malgré le grand changement auquel nous faisons face, elle rappelle aussi l'importance d'une ré-évaluation de notre alimentation :
« Là où les conseils médicaux sont, en tout cas à mon sens, très insuffisants quand on est diagnostique.e de la maladie coeliaque, c’est au niveau nutritionnel. Il va sans dire que, si l’on était poignarde.e, un médecin ne se contenterait pas seulement de retirer le couteau. Il faut aussi soigner la blessure. »
Dans le cas de la maladie coéliaque, c’est notre intestin grêle qui a subi des dommages physiques — et ce, depuis un moment plus ou moins long. Afin qu’il y ait rétablissement pour de vrai, il ne suffira donc pas de retirer le gluten. Selon la durée de votre recherche de diagnostic, il est fort possible que vous vous soyez creusé.e des carences nutritionnelles, car c’est par le biais de notre appareil digestif que nous puisons les nutriments. Mais s’il est en panne depuis un moment....
Nous avons donc deux priorités :

1. chouchouter notre intestin grêle afin qu’il se rétablisse au plus vite, et
2. consommer une alimentation la plus dense en nutriments qui soit, afin de refaire le plein d’éventuelles carences qui ont pu se creuser lors de notre phase malade

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Les pionniers du mouvement Paléo viennent de différents horizons : ce sont des chercheurs, des athlètes, des médecins, des scientifiques. En 2002, Dr Loren Cordain publie son premier livre détaillant ce qu’il considérait la seule alimentation pour laquelle nos gênes humains sont bien adaptés : l’alimentation Paléo.
Fondée grosso modo sur les aliments que mangeaient les chasseurs-cueilleurs depuis des millénaires, la version moderne de l’alimentation Paléo ne cherche pas tant à reproduire l’alimentation ancestrale que de s’en inspirer. Car aujourd’hui, il y a bien sûr bon nombre d’aliments auxquels l’homme ancestral avait accès qui n’existent plus. Mais la logique est que, si nos gênes humains sont essentiellement les mêmes que ceux de l’homme à l’époque Paléolithique... notre alimentation et notre mode de vie n’y ressemblent plus du tout.
L’objectif de l’alimentation Paléo est de déjouer les effets néfastes qu’ont bon nombre d’aliments modernes sur le corps humain. Les maladies dites « de civilisation » n’existaient pas autant chez nos ancêtres, et l’une des explications à cela se trouve dans nos assiettes.
Concrètement, une alimentation Paléo va donc exclure tous les aliments les plus touchés par les méthodes modernes agriculturelles, les aliments les plus transformés, ainsi que tout aliment qui n’existe que depuis peu.
Une alimentation Paléo est donc sans céréales (qu’elles soient avec ou sans gluten), sans sucres raffinés, sans huiles raffinées, et sans aliments transformés. C’est l’utilisation des produits bruts. Point. Le résultat, au niveau de la nutrition, est une alimentation dense en nutriments, qui suit les saisons. La majorité de l’assiette consiste en des fruits et légumes, des poissons et fruits de mer et/ou des viandes élevées dans le respect de l’animal, ainsi que des graines et des oléagineux en petites quantités.
Au delà de l’assiette, les adeptes du mouvement Paléo poussent aussi leur réflexion jusqu’aux écueils de notre mode de vie moderne. Les effets néfastes de nos métiers pour lesquels nous sommes assis de longues heures chaque jour... le sédentarisme généralisé qui relègue trop souvent la totalité de notre mouvement corporel à une séance de sport, trois fois par semaine.... la lumière blanche qui émane de nos ordinateurs, nos tablettes, nos téléphones — et ce, à toutes heures de la journée — déréglant nos rythmes circadiens et engendrant des problèmes de sommeil... la technologie omniprésente qui nous incite à nous déconnecter du monde naturel et de l’autrui.... le déséquilibre quantifiable quant au temps passé dans notre vie professionnelle vs notre vie de loisir....
Comparer notre mode de vie moderne à celui de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs permet une analyse critique de bon nombre de nos comportements modernes. Cela nous permet aussi d’imaginer comment revenir à faire autrement en retrouvant des habitudes saines du passé qui n’ont plus cours aujourd’hui.
Si vous êtes convaincu.e que c’est en fournissant des quantités nécessaires de vitamines et de minéraux à notre corps, en dormant bien, en minimisant le stress, en permettant à notre corps de bien se détoxifier, en faisant circuler la lymphe, en ayant une vie sociale épanouissante et joyeuse, etc.,... que nous nous garantissons une santé robuste, une alimentation Paléo peut sans doute vous intéresser.

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Bonjour, Ici Jan Steele, alias La Goose. En direct depuis le parc national des Cévennes, je suis là pour vous persuader que bien vivre, sans gluten, en France.... c’est possible !
Gérante d’une cuisine pédagogique et d’une chambre d’hôtes 100% sans gluten dans le parc national des Cévennes, je suis aussi malade coéliaque (depuis toute ma vie), et maman de deux enfants qui (eux aussi) mangent sans gluten.
Ce podcast se veut une célébration de la vie sans gluten en France. Nous discuterons de tous les aspects pratico-pratique d'une vie sans gluten : la cuisine, la boulangerie et la pâtisserie sans gluten, le changement durable en alimentation, la gestion de la vie sociale, les sensibilités alimentaires et les enfants, voyager sans gluten, et j'en passe.
Je mettrai aussi en lumière ces prestataires qui oeuvrent dans une cuisine dédiée, pour offrir une panoplie de produits et de services 100% sans gluten. Nous avons besoins d'eux, et ils ont besoin de nous. Fondons donc une communauté soudée !
La population de personnes vivant sans gluten est en constante croissance. Il est temps que nous commencions à échanger entre nous !
Merci d'être là !

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Lorsque l’on est diagnostiqué.e intolérant.e au gluten, l’un des repas les plus
« compliqués » à RE-concevoir de prime abord, c’est le petit déjeuner. Nos plannings nous poussant à prioriser au dessus de tout notre productivité, personne n’a de temps le matin. Du coup, nous nous reposons sur ce qui est facile et rapide : des céréales. Dans le contexte du monde moderne, le petit déjeuner occidental consiste surtout des produits céréaliers tels qu’une baguette, des tartines, un croissant, un pain au chocolat ou aux amandes, des muffins, des céréales ou du gruau, du muesli...
Bon. Ceci dit, rien ne nous y oblige. Tout le monde pourrait, bien sûr, manger autre chose que du pain tous les matins ! (Ce serait même recommandable si la valeur nutritionnelle de vos repas vous importe !). En réalité, les options sont sans fin. Nous pouvons prendre des fruits... des yaourts (avec ou sans laitage)... des légumes... des viandes... des soupes... des salades... Bref, le petit déjeuner n’est pas foncièrement différent d’un autre repas. Il s’agit tout simplement d’une première opportunité de fournir des nutriments à notre corps.
Après, il y en a qui aiment un petit déjeuner qui tourne autour des produits céréaliers. En tous les cas, il est parfaitement compréhensible qu’une personne nouvellement diagnostiquée intolérante au gluten ait envie de catastropher un peu, en imaginant devoir faire le deuil de son ancien petit déjeuner « classique ». A vrai dire, même dans une ville moyenne moderne en France (comme Montpellier), en 2023 il est encore assez difficile de trouver un petit déjeuner conforme à une alimentation sans gluten en dehors de la maison... dans un café, un restaurant, ou sur le pouce.
Pour ceux qui aiment un petit déjeuner céréalier, sachez que tout ce qui existe avec gluten... est aussi possible sans gluten. Seulement, il faut se remonter les manches et apprendre à faire vous-même. Si vous aimeriez apprendre à cuisiner sans gluten, prenez donc contact. Ma cuisine pédagogique 100% sans gluten existe pour vous permettre d’améliorer votre quotidien.
Déjà pour vous mettre en route, je profite de ce podcast pour vous diriger vers trois recettes simples, toutes sans gluten et sans laitage, qui paraissent depuis un moment sur mon site web :

• D’abord, des muffins à la courgette et aux pépites de chocolat. Cette recette est facile comme tout, et c’est toujours un « hit » avec les clients aussi bien que les copains.
• Ensuite, des gaufres aux graines de courge. Voilà une recette bien protéinée, qui vous permet de vous régaler tout en évitant un gros pic glycémique.
• Enfin, des pancakes au levain de sarrasin. Devenue ma recette « dépanneuse », cette recette me permet non seulement de maximiser ma pratique d’utilisation du levain, mais en plus, elle donne un pancake bien dodu et goûteux.

Bonne cuisine à toutes et à tous !

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Diagnostiquée de la maladie coéliaque à l’âge de 4 ans, je vis sans gluten depuis plus de 40 ans. Et... même s’il est toujours possible de faire mieux, j’ose dire que je vis bien. Enfant, on ne m’a jamais privée d’aller jouer ou dormir chez mes copains.... de participer à des fêtes d’anniversaire, ou de partir pendant plusieurs jours lors des stages organisés.
Adolescente, j’ai bien sûr accompagné mes camarades aux différents fast food du coin. [J’ai même travaillé dans un fast food pour gagner de l’argent de poche. (Expérience mitigée, sans surprise !)]
En entamant la vie adulte, je ne me suis jamais empêchée d’avoir une vie sociale, d’aller au restaurant, ou de voyager pour aller à l’université et/ou pour travailler. Une fois ma carrière bien entamée, j’ai même accepté des postes au Koweit, au Liban, et au Pakistan — et ce, toujours sans grand problème d’alimentation.
Tout ça ne veut pas dire que je n’ai jamais été malade. Bien sûr que je l’ai parfois été. Mais bon.... Il ne me serait jamais venue à l’esprit que mon besoin de suivre une alimentation sans gluten pouvait être une raison de me priver d’une vie sociale... de ne pas aller au restaurant... de ne pas oser voyager... ou de ne pas bien manger.
Aujourd’hui, je vis en France. Et je ne peux qu’être attristée au nombre de personnes qui vivent leur alimentation sans gluten comme une sentence. Dans ce pays de haute cuisine, où l’on peut voir au quotidien des canons de produits de boulangerie, de pâtisserie, et des assiettes qui mettent l’eau à la bouche. Devoir vivre sans gluten ne veut pas dire pour autant devoir se priver de toutes ces bonnes choses. Seulement, il faut se remonter les manches et ré-apprendre à les cuisiner... sans gluten.
Voilà pourquoi je me suis décidée à créer une cuisine pédagogique, une chambre / table d’hôtes 100% sans gluten.... et ce podcast. La communauté des personnes vivant sans gluten est en constante croissance ; les prestataires qui souhaitent subvenir à nos besoins l’est aussi.
Ce podcast me permettra de partager des astuces pour une belle vie sans gluten... de répondre à VOS questions... et de mettre en lumière mes différents collègues qui, eux aussi, oeuvrent pour améliorer la vie des personnes devant ou voulant vivre sans gluten.

• Vous avez une question par rapport à la vie sans gluten ? Posez-la ! Plusieurs fois dans l’année, je ferai un épisode « FAQ » pour essayer de vous trouver des réponses.
• Vous faites face à un problème relié à votre alimentation sans gluten ? Parlons-en ! Dans la mesure du possible, nous en ferons un épisode, en partageant nos expériences communes, ou en tâchant d’exposer un problème pour lequel une solution n’est toujours pas dispo.
• Enfin, si vous souhaitez partager votre témoignage de rétablissement grâce à une alimentation sans gluten, vous trouverez un formulaire en ligne sur le site lagoose.fr/podcast.

Vous aider à retrouver un mieux-être sans gluten, c’est ma passion ! N’hésitez pas à vous abonner, pour être au courant dès la sortie de chaque épisode. Plus notre communauté est soudée, plus facilement nous pourrons échanger des réponses et des solutions à nos différents problèmes. Bien vivre, sans gluten, en France.... c’est possible. Les défis sont nombreux... mais les solutions aussi.

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