
Les premiers pas vers une alimentation sans gluten
02/06/23 • 14 min
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Dans cet épisode, La Goose énumère les tous premiers pas qu'elle recommande lorsque l'on veut (ou l'on doit) adopter une alimentation stricte sans gluten. Nous incitons à ne pas paniquer, malgré le grand changement auquel nous faisons face, elle rappelle aussi l'importance d'une ré-évaluation de notre alimentation :
« Là où les conseils médicaux sont, en tout cas à mon sens, très insuffisants quand on est diagnostique.e de la maladie coeliaque, c’est au niveau nutritionnel. Il va sans dire que, si l’on était poignarde.e, un médecin ne se contenterait pas seulement de retirer le couteau. Il faut aussi soigner la blessure. »
Dans le cas de la maladie coéliaque, c’est notre intestin grêle qui a subi des dommages physiques — et ce, depuis un moment plus ou moins long. Afin qu’il y ait rétablissement pour de vrai, il ne suffira donc pas de retirer le gluten. Selon la durée de votre recherche de diagnostic, il est fort possible que vous vous soyez creusé.e des carences nutritionnelles, car c’est par le biais de notre appareil digestif que nous puisons les nutriments. Mais s’il est en panne depuis un moment....
Nous avons donc deux priorités :
- chouchouter notre intestin grêle afin qu’il se rétablisse au plus vite, et
- consommer une alimentation la plus dense en nutriments qui soit, afin de refaire le plein d’éventuelles carences qui ont pu se creuser lors de notre phase malade
Si vous souhaitez mieux connaître Jan et/ou les projets de La Goose, visitez le site web. Sinon, suivez-la par le biais des réseaux sociaux suivants :
- https://www.facebook.com/lagoose.fr
- https://www.instagram.com/lagoose.fr/
Vous pouvez aussi visionner ses quelques vidéos démo de cuisine sur la chaîne YouTube.
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« Là où les conseils médicaux sont, en tout cas à mon sens, très insuffisants quand on est diagnostique.e de la maladie coeliaque, c’est au niveau nutritionnel. Il va sans dire que, si l’on était poignarde.e, un médecin ne se contenterait pas seulement de retirer le couteau. Il faut aussi soigner la blessure. »
Dans le cas de la maladie coéliaque, c’est notre intestin grêle qui a subi des dommages physiques — et ce, depuis un moment plus ou moins long. Afin qu’il y ait rétablissement pour de vrai, il ne suffira donc pas de retirer le gluten. Selon la durée de votre recherche de diagnostic, il est fort possible que vous vous soyez creusé.e des carences nutritionnelles, car c’est par le biais de notre appareil digestif que nous puisons les nutriments. Mais s’il est en panne depuis un moment....
Nous avons donc deux priorités :
- chouchouter notre intestin grêle afin qu’il se rétablisse au plus vite, et
- consommer une alimentation la plus dense en nutriments qui soit, afin de refaire le plein d’éventuelles carences qui ont pu se creuser lors de notre phase malade
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C'est juste une autre façon de faire.
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Ce n’est qu’en agissant en dehors d’une norme donnée que l’on réalise à quel point les normes culturelles peuvent avoir un impact sur notre sentiment d’appartenance et / ou de bien-être.
En France, malgré une population très hétérogène, les normes sont bien établies et très, très fortes. Et je m'interroge donc sur l’impact négatif que peut avoir une forte norme sur les personnes pour qui cette norme n’est pas possible. Car ce qui en suit est la suggestion suivante, plein de jugement implicite : tu n’es pas normal(e).
Bien que nous ayons de plus en plus de choix de produits sans gluten dans des magasins d’aliments naturels et dans les grandes surfaces... et bien qu’un plus grand nombre de prestataires 100% sans gluten apparaissent sur le marché.... l’expérience au quotidien pour une personne vivant sans gluten en France demeure néanmoins trop souvent celle de l’exclusion. Eh bien, je ne suis pas d’accord !
Au fond, la normalité n’est rien d’autre que la majorité. Mais si la zénitude, c’est comprendre qu’on n’est pas obligé(e) de participer à tout ce qui se dit ou se fait autour de nous, cela ne nous épargne pas toujours d’un sentiment d’exclusion.
Moi aussi, je vis en France aujourd’hui... et moi aussi, je fais face à tous les regards incrédules et toute l’incompréhension de mes interlocuteurs quand j’explique mes restrictions alimentaires. Mais je choisis de ne pas en être traumatisée. Cela ne m’empêche pas de développer ma vie sociale ou de sortir au restaurant. Seulement, je sais que ces activités nécessiteront une bonne explication — (ou deux, ou trois) — au préalable. Je m’y attends; j’y fais face; je l’accepte.
Quand ça se remarque... on explique. Quand ça interpelle... on répond. Quand les gens sont dubitatifs... on rassure. Quand on est invité... on initie une conversation détaillée avec l’hôte, en offrant, par exemple, d’amener le plat qui pose le plus grand problème. Quand on invite, nous, de notre côté... on cuisine comme d’habitude, et espère démontrer que la vie sans gluten n’est pas du tout une misère.
C’est juste une autre façon de faire.
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Mes conseils pour manger sans gluten... intelligemment
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En 1977, quand j’ai été diagnostiquée de la maladie coeliaque, une alimentation sans gluten pouvait presque se résumer à l’éviction du pain, des céréales, et des pâtes. (En vrai, c’était à peu près la totalité des conseils qu’a reçus ma mère de la part des médecins !). Après tout, c’était une époque où les repas familiaux étaient véritablement faits-maison de A à Z... il n’y avait pas de cantine scolaire (là où j’étais, en tout cas)... les sorties au restaurant étaient assez rares... et dans les restaurants, les employés avaient une competence beaucoup plus fiable et codifiée qu’aujourd’hui.
Aujourd’hui, l’histoire s’est pas mal complexifiée.
Tout d’abord, nous faisons face aujourd’hui au couteau à double tranchant des produits sans gluten. A mon époque, il n’existait vraiment pas grand chose... et ce qui existait n’était vraiment pas très bon. Du coup, une alimentation sans gluten se résumait souvent au fait de manger des aliments bruts. Ma mère disait souvent aux parents de mes copines, lorsque j’étais invitée chez eux : donnez-lui du riz, des carottes, et de la viande. Car il est vrai que la grande majorité des aliments bruts passent. Là où il commençait à y avoir problème, c’est dans des épices, des sauces, tout ce qui pouvait être épaissi. Au final, je mangeais souvent plus sainement que ceux autour de moi, qui avaient une alimentation « classique », car moi, je devais me limiter à des aliments reconnaissables.
Aujourd’hui, une personne nouvellement diagnostiquée qui souhaite grosso modo « manger comme avant », en remplaçant simplement ses produits avec gluten par des produits sans gluten... peut presque le faire. C’est devenu possible grâce à la diversité des produits industriels sans gluten, disponibles sur les étagères de nos super marchés. Mais est-ce desirable ? Non.
Dans ce cas de figure, il y aurait de fortes chances que l’alimentation sans gluten soit encore plus pauvre en nutriments qu’elle ne l’était avant. Dans ce cas de figure, il ne faut donc pas se surprendre quand la santé ne se rétablit pas !
Quels seraient donc mes conseils pour une personne voulant adopter une alimentation stricte sans gluten... mais intelligemment ? Les voici :
- Revenir aux aliments purs et à de la nourriture réelle, reconnaissable.
- Re-évaluer le role du petit déjeuner dans son alimentation pour en identifier une solution saine ET satisfaisante
- Apprendre à cuisiner, à boulanger, et à pâtisser sans gluten... et éviter les produits étiquetés sans gluten (sauf dans des cas très exceptionnels)
- Apprendre à lire les etiquettes
- Identifier 1 ou 2 restaurants où vous pouvez manger sans risque.
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