
TURQUIE, IRAN : POUTINE SOIGNE SES AMIS – 19/07/2022
07/19/22 • 66 min
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Turquie, Iran : Poutine soigne ses amis
LES INVITÉ.ES :
Pascal BONIFACE - Directeur de l'IRIS, l'Institut de Relations internationales et stratégiques, auteur de La géopolitique, tout simplement, publié chez Eyrolles
- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de « RFI »
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en politique étrangère et de défense à l’International Institute for Strategic Studies
- Jean-Dominique MERCHET - journaliste à « l’Opinion », spécialiste des questions de Défense et Diplomatie
Alors que l’armée russe intensifie ses bombardements dans le Donbass, Poutine continue d’avancer ses pions sur la scène internationale. Après avoir conforté son alliance avec la Chine de Xi Jinping, le maître du Kremlin est à Téhéran ce mardi 19 juillet. Une visite chez son allié iranien pour rencontrer les dirigeants de la République islamique et participer à un sommet tripartite sur la Syrie avec le président turc, Recep Tayip Erdogan. Mais une autre guerre est aussi sur la table des discussions : l'Ukraine.
Le président russe et son homologue turc devraient notamment évoquer la question des céréales ukrainiennes. Des négociations impliquant Moscou, Kiev, Ankara et l'ONU doivent avoir lieu aussi dans les jours à venir en Turquie, après des avancées dans les pourparlers le 13 juillet. Celles-ci visent à faire sortir par la mer Noire quelque 20 millions de tonnes de céréales bloquées dans des silos ukrainiens à cause de l'attaque menée par la Russie en Ukraine. Avec ce déplacement, Vladimir Poutine cherche également à développer des partenariats économiques loin de l'Occident. La Russie et l’Iran, soumis à de fortes sanctions par les puissances occidentales, entendent ainsi renforcer leurs liens économiques. Le commerce entre les deux pays a d’ailleurs déjà augmenté de 81 % l'an dernier pour atteindre un niveau record de 3,3 milliards de dollars. Mais il y aurait un autre enjeu dans ce sommet, selon les États-Unis : l'achat à l'Iran de centaines de drones par la Russie. L’information a été démentie par Téhéran mais nombre d’experts la juge crédible, l’Iran disposant d'une technologie qui fait défaut à la Russie.
De son côté le président américain vient de terminer une tournée diplomatique de quatre jours, l’ayant conduit entre le 13 et le 16 juillet en Israël, en Cisjordanie et en Arabie saoudite. Un dernier déplacement controversé durant lequel il a tenté de réaffirmer l’influence des Etats-Unis au Moyen-Orient promettant que son pays « ne se détournerait pas » de la région en laissant « un vide que pourraient remplir la Chine, la Russie ou l’Iran ». Mais parmi tous les sujets, c’est surtout sa rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qui a retenu l’attention. Désigné par la CIA comme l’ordonnateur de la liquidation du journaliste Jamal Khashoggi, MBS n’est désormais plus ostracisé mais courtisé par les puissances occidentales qui souhaiteraient une augmentation de la production de pétrole. Ce que ce dernier refuse pour l’instant.
Car la question de l’énergie est devenue centrale, en particulier en Europe où les pays cherchent à nouer de nouvelles alliances énergétiques pour remplir leurs stocks avant l’hiver, notamment avec l'Azerbaïdjan. Mais l’inquiétude monte face aux coupures de la Russie et ce alors que plusieurs pays comme la Grande-Bretagne et l’Italie traversent une crise politique sur fond de forte inflation et de flambée des prix des carburants, du gaz et de l’électricité. Dans ce contexte le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé hier les Européens à poursuivre les sanctions contre Moscou et à « tenir le coup » face à la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, conséquences de la guerre en Ukraine. « C’est un test de résistance pour nos sociétés. Je suis sûr que [le président russe Vladimir] Poutine compte sur la fatigue des démocraties. Je suis sûr qu’il croit que les démocraties sont faibles. Les sociétés européennes ne peuvent pas se permettre d’être fatiguées », a-t-il déclaré.
Alors quels sont les enjeux du sommet de Téhéran entre la Russie, l’Iran et la Turquie ? La guerre en Ukraine est-elle en train de renforcer l’axe Moscou-Pékin-Téhéran ? Les États-Unis ont-ils perdu la main au Moyen-Orient ? Comment la France et ses voisins européens se préparent-ils à une pénurie de gaz ? Enfin pourquoi Vladimir Zelensky fait-il le ménage dans son entourage ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :
INTERNET : francetv.fr
FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdan...
Turquie, Iran : Poutine soigne ses amis
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- Elsa VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de « RFI »
- Rym MOMTAZ - Chercheuse en politique étrangère et de défense à l’International Institute for Strategic Studies
- Jean-Dominique MERCHET - journaliste à « l’Opinion », spécialiste des questions de Défense et Diplomatie
Alors que l’armée russe intensifie ses bombardements dans le Donbass, Poutine continue d’avancer ses pions sur la scène internationale. Après avoir conforté son alliance avec la Chine de Xi Jinping, le maître du Kremlin est à Téhéran ce mardi 19 juillet. Une visite chez son allié iranien pour rencontrer les dirigeants de la République islamique et participer à un sommet tripartite sur la Syrie avec le président turc, Recep Tayip Erdogan. Mais une autre guerre est aussi sur la table des discussions : l'Ukraine.
Le président russe et son homologue turc devraient notamment évoquer la question des céréales ukrainiennes. Des négociations impliquant Moscou, Kiev, Ankara et l'ONU doivent avoir lieu aussi dans les jours à venir en Turquie, après des avancées dans les pourparlers le 13 juillet. Celles-ci visent à faire sortir par la mer Noire quelque 20 millions de tonnes de céréales bloquées dans des silos ukrainiens à cause de l'attaque menée par la Russie en Ukraine. Avec ce déplacement, Vladimir Poutine cherche également à développer des partenariats économiques loin de l'Occident. La Russie et l’Iran, soumis à de fortes sanctions par les puissances occidentales, entendent ainsi renforcer leurs liens économiques. Le commerce entre les deux pays a d’ailleurs déjà augmenté de 81 % l'an dernier pour atteindre un niveau record de 3,3 milliards de dollars. Mais il y aurait un autre enjeu dans ce sommet, selon les États-Unis : l'achat à l'Iran de centaines de drones par la Russie. L’information a été démentie par Téhéran mais nombre d’experts la juge crédible, l’Iran disposant d'une technologie qui fait défaut à la Russie.
De son côté le président américain vient de terminer une tournée diplomatique de quatre jours, l’ayant conduit entre le 13 et le 16 juillet en Israël, en Cisjordanie et en Arabie saoudite. Un dernier déplacement controversé durant lequel il a tenté de réaffirmer l’influence des Etats-Unis au Moyen-Orient promettant que son pays « ne se détournerait pas » de la région en laissant « un vide que pourraient remplir la Chine, la Russie ou l’Iran ». Mais parmi tous les sujets, c’est surtout sa rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qui a retenu l’attention. Désigné par la CIA comme l’ordonnateur de la liquidation du journaliste Jamal Khashoggi, MBS n’est désormais plus ostracisé mais courtisé par les puissances occidentales qui souhaiteraient une augmentation de la production de pétrole. Ce que ce dernier refuse pour l’instant.
Car la question de l’énergie est devenue centrale, en particulier en Europe où les pays cherchent à nouer de nouvelles alliances énergétiques pour remplir leurs stocks avant l’hiver, notamment avec l'Azerbaïdjan. Mais l’inquiétude monte face aux coupures de la Russie et ce alors que plusieurs pays comme la Grande-Bretagne et l’Italie traversent une crise politique sur fond de forte inflation et de flambée des prix des carburants, du gaz et de l’électricité. Dans ce contexte le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé hier les Européens à poursuivre les sanctions contre Moscou et à « tenir le coup » face à la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, conséquences de la guerre en Ukraine. « C’est un test de résistance pour nos sociétés. Je suis sûr que [le président russe Vladimir] Poutine compte sur la fatigue des démocraties. Je suis sûr qu’il croit que les démocraties sont faibles. Les sociétés européennes ne peuvent pas se permettre d’être fatiguées », a-t-il déclaré.
Alors quels sont les enjeux du sommet de Téhéran entre la Russie, l’Iran et la Turquie ? La guerre en Ukraine est-elle en train de renforcer l’axe Moscou-Pékin-Téhéran ? Les États-Unis ont-ils perdu la main au Moyen-Orient ? Comment la France et ses voisins européens se préparent-ils à une pénurie de gaz ? Enfin pourquoi Vladimir Zelensky fait-il le ménage dans son entourage ?
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PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
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L’ « APOCALYPSE DE CHALEUR » S’ABAT SUR LA FRANCE – 18/07/2022
L’ « apocalypse de chaleur » s’abat sur la France
LES INVITÉ.ES :
Nabil WAKIM - Journaliste – « Le Monde »
- Général Bruno MAESTRACCI - Porte-parole de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
- François VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’IRD
- Célia QUILLERET- Journaliste spécialiste de l’environnement – « France Inter »
La Gironde est toujours dans un gigantesque brasier et la situation est de plus en plus inquiétante. En six jours, les incendies ont avalé 14 000 hectares et les feux qui ont repris en intensité sont aujourd’hui hors de contrôle. Les sapeurs-pompiers font face à des flammes de « 100 mètres de haut » et la population de La Teste, Landiras, Budos et Balizac est aujourd’hui évacuée soit près de 11 500 habitants. Plus de 16 200 personnes ont déjà dû quitter leur logement au plus vite depuis mardi dernier. De nouveaux renforts sont attendus de toute la France : 1700 pompiers et 9 bombardiers d’eau seront ainsi mobilisés. Mais les prochaines heures s’annoncent critiques avec un thermomètre qui s’affole en Gironde et dans tout le pays.
La journée de ce lundi pourrait même être l’une des plus chaudes jamais enregistrées en France. Plus de la moitié du pays est en vigilance orange en raison de la canicule et 15 départements sont placés en vigilance rouge. Dans certaines zones du Sud-Ouest, par exemple « ce sera une apocalypse de chaleur », a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France. Il y a énormément de records attendus notamment en Bretagne, avec peut-être jusqu’à 40 °C à Brest, 42 °C à Rennes mais aussi dans les Landes.
Une vague de chaleur qui pourrait avoir des conséquences sanitaires mais également sur l'économie. Selon un dernier rapport de Santé Publique France, les canicules survenues entre 2015 à 2020 auraient coûté de 22 à 37 milliards d'euros pour cause de dépenses en frais médicaux, de ralentissement de l'activité économique ou encore de « perte de bien-être ». Soit en moyenne « 814 euros par habitant exposé » sur la période comptabilisée. Un chiffre calculé sur la base des dépenses liées aux dysfonctionnements qu'engendrent ces faits climatiques. Les canicules ont aussi un impact sur la productivité au travail : un travailleur moyen exposé à plus de 33°C perdrait environ 50 % de ses capacités de travail selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Sans parler des répercussions sur l’agriculture...
Alors quelle est la situation en Gironde ? Quel est l’impact de la canicule sur l’économie ? Cinq ans après le discours « Make Our Planet Great Again » prononcé par Emmanuel Macron à son arrivée à l’Elysée en 2017 quel bilan tirer de son premier quinquennat dans ce domaine ? Où en est aujourd’hui la France en matière de lutte contre le réchauffement climatique ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
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GAZ, ÉLECTRICITÉ : LE RATIONNEMENT C'EST MAINTENANT ! – 20/07/2022
Gaz, électricité : le rationnement c'est maintenant !
LES INVITÉ.ES :
Elie COHEN - Économiste - Chercheur au CNRS
- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction – « Challenges »
- Jade GRANDIN DE L’EPERVIER - Journaliste à « l’Opinion », spécialiste des questions économiques
- Mathieu PLANE - Économiste et directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE
L’Europe sans gaz russe ? Cela fait maintenant dix jours que le gazoduc Nord stream 1 est en maintenance et le gaz coupé. En théorie, le pipeline, qui alimente l’Europe en gaz russe, doit refonctionner à partir de ce jeudi 21 juillet. Mais rien ne dit que les travaux ne vont pas à la demande de Moscou s'éterniser. Vladimir Poutine ne cesse depuis des jours de souffler le chaud et le froid la main sur le robinet alors Bruxelles a décidé d’anticiper : un plan d’urgence a été présenté aujourd’hui pour parer à l'éventualité d'une coupure totale du gaz russe et éviter une pénurie cet hiver.
Dénommé « économiser le gaz pour un hiver sûr », ce plan de bataille repose sur un triptyque : substitution, solidarité et sobriété. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février, les Vingt-Sept mettent les bouchées doubles pour augmenter les importations depuis d'autres sources que la Russie, comme les Etats-Unis, le Qatar, la Norvège ou encore l'Algérie. L'Union européenne a également annoncé lundi un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler en « quelques années » ses importations de gaz naturel depuis ce pays du Caucase. Mais « la substitution, ce n'est pas seulement changer une source de gaz contre une autre. C'est aussi accélérer le passage du gaz vers d'autres sources d'énergie. Vers les énergies vertes partout où c'est possible ; vers d'autres sources d'énergie quand cela est nécessaire », a insisté Thierry Breton, commissaire en charge du marché intérieur.
Néanmoins malgré ces efforts, l'UE reste à court terme dépendante - à des degrés divers selon les pays - des importations de gaz russe. Selon la Commission européenne, diversifier les fournisseurs et les sources d’énergie ne sera pas suffisant, il faut que les Européens parviennent eux-mêmes à réduire leur consommation par un comportement de sobriété, en diminuant par exemple la température de la maison, en raccourcissant les douches, en éteignant les appareils au lieu de les mettre en veille... L’Agence internationale de l’énergie (AIE) tire elle aussi la sonnette d’alarme : l'Europe manquera de gaz cet hiver si elle ne réduit pas sa consommation dès à présent. Le directeur de l'AIE parle même d'une « alerte rouge » pour l'Union européenne et demande aux gouvernements d’agir dès maintenant. Il préconise notamment de limiter l'usage des climatiseurs, de réduire l'usage du gaz pour produire de l'électricité et d'encourager les industriels à économiser de l'énergie, grâce à des plateformes d'enchères. Un système déjà mis en place en Allemagne, pays qui importe près de 35 % de son gaz depuis la Russie et qui a décidé pour sécuriser son approvisionnement d’avoir également davantage recours au charbon.
En France, comme chez tous ses voisins européens, les autorités se dépêchent de faire le plein de gaz. Actuellement, les seize sites de stockage souterrains français sont pleins à 68 %. Le président de la République veut que le remplissage soit achevé avant le 1er novembre. Emmanuel Macron a également évoqué lors de son interview du 14-Juillet la préparation d’un plan de sobriété énergétique cet été, qui vise à réduire la consommation d'énergie de 10 % en deux ans. Le secteur de la grande distribution vient également de s’accorder sur un plan de « sobriété énergétique » qui sera déployé à l'automne.
Mais faut-il avancer la mise en œuvre de ces plans ? Et seront-ils suffisants ? Ces derniers mois, plusieurs communes ont dû fermer leur piscine municipale faute de pouvoir payer leurs factures de gaz, qui avaient presque triplées par rapport à 2021. Et certaines municipalités font désormais appel à des conseillers en énergie pour réduire les dépenses énergétiques qui ne cessent de flamber. D’autant qu’en France de nombreux réacteurs nucléaires sont arrêtés pour maintenance et que le l’EPR en cours de construction à Flamanville connaît un nouveau dysfonctionnement. Une partie du système de pilotage du réacteur est en panne a reconnu aujourd'hui l'entreprise EDF en passe d’être renationalisée.
Alors comment éviter une pénurie de gaz cet hiver ? Les appels à diminuer sa consommation se multiplient, mais comment faire ? Enfin pourquoi le gouvernement veut-il renationaliser EDF ?
DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45
FORMAT : 65 minutes
PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé
REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40
RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son
PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions
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