Bonjour Demain

Aujourd'hui, j’ai le plaisir de recevoir Olivier De Schutter, le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté.

Dans cet épisode, Olivier répond sans détours et avec lucidité à mes questions sur ses sujets de prédilection depuis de nombreuses années : la transition écologique et la lutte contre les inégalités sociales, les limites à la croissance économique pour sortir de la pauvreté ainsi que le pouvoir de l'agro-écologie pour assurer la sécurité alimentaire.

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Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Sylvie Borias, la directrice Engagement et RSE du Groupe Bel, un leader de l’industrie agroalimentaire, connu pour ses marques Babybel, Vache qui rit, Kiri, ou encore Pom’Potes. C’est aussi une entreprise avec un actionnariat familial depuis 150 ans qui pense sa stratégie de développement sur le long terme.

Dans cet épisode, Sylvie nous dévoile comment le Groupe Bel a repensé chaque étape de sa chaine de valeur, de l’amont avec les producteurs de lait jusqu’à l’aval avec les emballages de ses portions, pour réinventer la filière alimentaire au service de l'environnement et des communautés depuis plus de 20 ans.

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Que mesure précisément l’indicateur du PIB ? Qu’est-ce que la croissance économique et pourquoi est-elle devenue en 60 ans l’alpha et l’oméga de notre société ? Quelle différence avec le progrès anthropologique ? Comment définir la décroissance et qu’implique-t-elle réellement pour notre qualité de vie ?

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Timothée Parrique, chercheur en économie écologique à l’Université de Lund. Timothée argumente avec simplicité et clairvoyance sur ces questions complexes dans son livre « Ralentir ou périr : L’économie de la décroissance » et au micro de ce podcast.

Dans cet épisode, nous n’essayons pas de savoir si les stratégies de verdissement de notre consommation – efficience énergétique, énergie décarbonée, gestion des déchets, technologies vertes, reportings extra-financier, etc. – suffiront pour repasser en dessous des limites planétaires que nous avons dépassées et respecter les accords de Paris (+1,5 degré en 2100).

Elles ne suffiront pas.

Elles ne font qu’accompagner, petit à petit, une transformation de beaucoup plus grande ampleur, une transition vers un nouveau système de valeurs, de croyances et de vie en société, une nouvelle vision du progrès anthropologique où les notions d' « équilibre », de « modération », de « parcimonie » et de « coopération » redeviennent clés. Car force est de constater que le capitalisme néolibéral dans lequel nous sommes empêtrés depuis 40 ans, est à bout de souffle et se révèle incapable de résoudre les problèmes environnementaux qu’il a en grande partie enfantés.

Timothée nous invite ainsi à faire preuve d’imagination et à agir pour un nouveau modèle d’organisation de notre société qui permette une économie plus efficiente au-delà de la croissance ; une économie de la post-croissance. Et ce au bénéfice de tous, des populations précarisées, des entreprises, des générations futures.

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Aujourd'hui j’ai le plaisir de recevoir Adélaïde Charlier. Adélaïde est la co-fondatrice du mouvement citoyen Youth for Climate s'inscrivant dans l'initiative Fridays for Future de la militante écologiste Greta Thunberg dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans cet épisode, Adélaïde commence par décrire le monde auquel elle aspire pour les prochaines années ; un monde guidé par la valeur du respect pour tous les êtres vivants. Cette vision, elle la porte et la défend dans le cadre de son engagement activiste. Se faisant l'echo de l'appel à l'urgence climatique des scientifiques, elle invite en effet, à 22 ans seulement, les citoyens de sa génération et plus encore, de toutes les générations, à s'engager, chacun à son niveau, pour remettre en cause les pratiques injustes pour le vivant et trouver des solutions au dérèglement climatique.

Adélaïde pose ensuite les conditions auxquelles les jeunes talents sensibilisés à la cause climatique et au développement durable, continueront de rejoindre les entreprises traditionnelles à l'avenir ; conditions de plus en plus vitales pour celles-ci.

Elle revient enfin sur son rôle en tant que conseillère spéciale du commissaire européen en charge du Green deal, Frans Timmermans, de l'interpeller, sans relâche, sur les attentes de la jeune génération européenne et sur l'intérêt de remettre la question de "l'urgence" au centre des débats politiques.

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Aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Bruno Colmant. Bruno est membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur d'université en finance et comptabilité et l'auteur de l'essai "Avec une brûlante inquiétude" qui sortira dans les librairies en janvier 2023.

L'été dernier, Bruno a publié une carte blanche très remarquée dans les médias, en prélude à son prochain livre, et dans laquelle il affirme contre toute attente que le système capitaliste néolibéral n'est plus compatible avec le défi climatique. Son mea culpa et son revirement de position m'ont à la fois intrigué et réjouis. J'ai donc souhaité en savoir plus.

Dans cet épisode, Bruno explique pourquoi ce modèle ne convient plus et élabore sa vision d'un système économique en devenir plus équilibré et sobre où l'Etat a un nouveau rôle à jouer vis-à-vis des entreprises

Il aborde également l'idée d'une comptabilité à 3 dimensions qui permettrait d'inclure les externalités négatives et rendre compatible la croissance de l'entreprise avec ses objectifs de développement durable.

Enfin, Bruno évoque notre dépendance aux métaux rares nécessaires à la fabrication des technologies dites "vertes" ainsi que la question de la mondialisation globalisée et les enjeux géopoliques et climatiques qui en découlent.

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