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Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

Assez parlé par l'école d'écriture Les Mots

Assez parlé, le podcast où les écrivains se livrent. Pourquoi se sont-ils lancés dans l'écriture ? Qui sont les écrivains d'aujourd'hui ? Où écrivent-ils ? Les Mots leur pose la question ! “Écrire” : un acte divin, ineffable, inspiré ? A l’école d’écriture Les Mots, on tourne ce verbe dans tous les sens, et on pose toutes les questions, même les plus “sacrées”. On considère que l’écriture s’exerce, se raconte, se transmet, se chante, se dit, s’écrie. Dans le Podcast “Assez parlé”, on veut entendre les écrivains nous raconter leur quotidien et nous donner envie d’écrire. Le mythe de l’écrivain silencieux, on en a assez parlé. Aujourd’hui, ce sont eux que nous voulons entendre. Non pas les écrivains fantasmés, mais ceux que nous croisons dans nos ateliers d’écriture tous les jours et qui - on vous le promet ! - adorent bavarder pendant des heures en répondant aux questions qu’on ne leur pose jamais. Comment écrivent-ils ? Pourquoi ? A qui ? Depuis quand ? A quelle heure s’y mettent-ils ? A quel endroit ? A quoi ressemble leur livre avant d’être un livre ? Quelles voix tournent dans leur tête au moment où ils se mettent à leur table de travail ? Et comment ces voix, ces mots qui se bousculent dans leur cerveau deviennent-ils des histoires, récits, des nouvelles, des scenari ? Comment ont-ils débuté ? Continué ? Quelles ont été leurs plus grandes difficultés ? Elsa Flageul, David Thomas, Alice Zeniter, Yannick Haenel, Chloé Delaume, Agnès Michaux, Philippe Honoré... chaque mois, nous rencontrons les écrivains majeurs de la scène littéraire actuelle, ceux qui animent les ateliers d’écriture de l’école Les Mots, pour les interroger sur leur parcours et leur pratique d’écriture. Une précieuse collection d’entretiens pour connaître les joies, les doutes, les dessous de la vie d’écrivain et pour réveiller le désir d’écrire ! Les Mots : Apprendre et s'inspirer auprès d'écrivains reconnus partout dans le monde (https://lesmots.co). Les Mots est une école d'écriture qui permet la transmission du savoir entre écrivains et personnes désireuses de progresser dans l'art d'écrire. Depuis son lancement, l'école a accueilli plus de 2500 participants et constitué un réseau de plus de 100 auteurs reconnus dans leur domaine, de Yannick Haenel à Isabelle Sorente, de Charles Pépin à Alice Zeniter. Heureux hasard de l’histoire, l'école se trouve dans une rue qui porte le nom d'un célèbre poète italien, la rue Dante, dans le quartier historique de la transmission littéraire à Paris, le quartier latin. Depuis que nous avons ouvert nos portes, plus de 10 000 participants ont suivi nos ateliers. Certains pour leur épanouissement, d’autres pour acquérir des compétences rédactionnelles utiles dans leur profession, d’autres enfin parce qu’ils avaient un projet de livre en tête. Plus de 80 de nos anciens « élèves » ont été publiés à ce jour. Et tous ont pris plaisir à écrire ! Au micro, la talentueuse Lauren Malka, collaboratrice de l'école depuis plusieurs années : Journaliste et autrice, Lauren Malka interroge les écrivains dans la presse, à la radio, dans les festivals et à la télévision depuis 10 ans et n’a toujours pas épuisé toutes ses questions ! Diplômée du CELSA, formée à la littérature, à la philosophie et inspirée par son époque, elle chronique chaque mois dans les pages « livres » (entre autres) du Magazine Causette. En 2018, elle y a aussi publié sa première nouvelle de fiction. Le reste du temps, elle écrit un film-documentaire sur l'histoire de France à travers ses pratiques culinaires, anime des émissions de radio, et organise les événements littéraires de plusieurs institutions, salles de concerts (Ground Control, La Bellevilloise) et festivals. Jusqu'en 2017, elle a coordonné l'émission « Au Fil des mots », présentée par Christophe Ono-dit-Biot sur TF1. Elle a signé deux livres : « Les journalistes se slashent pour mourir. La presse face au défi numérique » (Robert Laffont, 2016) et « Le Goût de la philosophie » (Mercure de France, 2019).

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Épisode hors-série en confinement

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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04/16/20 • 13 min

“Assez parlé”, le podcast : “Assez parlé”, c’est le podcast de l’école Les Mots qui interroge la fabrique des écrivains et qui donne envie d’écrire. Pour cet épisode hors-série spécial confinement, nous avons demandé aux écrivaines et écrivains à l’affiche des ateliers d’écriture à distance au printemps / été 2020 de nous dire ce que le confinement change dans leurs habitudes de lecture et d’écriture quotidienne.

Résumé de l’épisode : Pendant cette période où le temps est suspendu, les mots nous manquent. Ceux que l’on réussit à attraper au vol en les lisant ou en les posant sur le papier nous accompagnent ensuite pendant longtemps comme des amis précieux. Pour vous accompagner le mieux possible, nous avons demandé aux écrivains qui animent les prochains ateliers d’écriture à l’école Les Mots d’enregistrer leur voix, depuis leur lieu de quarantaine, pour nous dire ce que le confinement change dans leurs habitudes de lecture et d’écriture. Au générique de cet épisode (par ordre d’apparition) :

  • Sonia Feertchak, écrivaine passionnée par le féminin, autrice de “L’Encyclo des filles” (Plon), réédité chaque année depuis 2002 et de nombreux romans jeunesse et essais dont “Les femmes s’emmerdent au lit. Le désir à l’épreuve du féminisme et de la pornographie” (Albin Michel, 2015).
  • Jérôme Attal, écrivain, auteur, compositeur, interprète, et scénariste qui a signé de nombreuses chansons, fictions et des essais dont, tout récemment, le roman “La petite sonneuse de cloches (Robert Laffont, 2019) et “J’aurais voulu être un Beatles” (Le Mot et le Reste, février 2020).
  • Sophie Lemp, autrice de fictions radiophoniques pour France Culture et de trois romans dont le dernier : “Les miroirs de Suzanne” (Allary, 2019).
  • Sandrine Roudeix, romancière, photographe pour la presse et scénariste pour la télévision, co-autrice du téléfilm « Moi, Grosse » (diffusé en 2019 sur France 2) et autrice d’une dizaine de livres dont trois romans. Le dernier s’appelle « Diane dans le miroir » au Mercure de France) .
  • Agnès Michaux, romancière, traductrice et réalisatrice. Autrice de plus de vingt livres dont une douzaine de romans. Son dernier essai publié s’appelle “Dictionnaire de l’espionnage” (en association avec la série de Canal Plus “Le Bureau des légendes”) et son dernier roman : “La Fabrication des chiens” (Belfond, 2020).

Crédits pour l’épisode hors-série spécial confinement

Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

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Épisode 7 - Ne jamais renoncer à sa création avec Diane Brasseur

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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04/03/20 • 26 min

Diane Brasseur revient sur ses les plaisirs immenses et minuscules qui ont jalonné son parcours et qui l’ont amenée à devenir romancière...

Diane Brasseur est une romancière particulièrement appréciée à l’Ecole Les Mots. Elle a été l’une des premières à rejoindre l’aventure lors de la création de l’école en 2017 et, trois ans plus tard, ses ateliers ne désemplissent pas. Ecrivaine et scripte pour le cinéma, Diane voue une passion absolue aux souvenirs et mène un combat : celui de ne jamais laisser un artiste renoncer à sa création.

Dans ce podcast, elle revient sur les plaisirs immenses et minuscules qui ont jalonné son parcours et qui l’ont amenée à devenir romancière : le premier rapport au papier, les premières lectures, les ateliers d’écriture qu’elle a fréquentés dès l’âge de 14 ans, le premier coup de fil d’éditeur dont elle livre un récit saisissant. Elle nous lit ses brouillons d’adolescence, nous montre ses carnets et nous explique la façon toute artisanale dont elle a fabriqué son dernier roman, à partir de milliers de lettres familiales. Une vraie immersion dans son propre atelier d’écrivaine.

Autrice de trois romans, tous parus aux éditions Allary, “Les Fidélités” (2014), “Je ne veux pas d’une passion” (2015) et La Partition (2019), Diane Brasseur a tourné une trentaine de long métrages avec des cinéastes comme Olivier Marchal, David Foenkinos, et Valérie Lemercier et aime particulièrement accompagner des réalisateurs pour le tournage de leur premier film : Nicolas Bedos, Abd Al Malik, Andréa Bescond et Eric Metayer par exemple.

Crédits

Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

Extraits lus par Diane Brasseur : Extraits de ses journaux intimes :

  • “Dans mon roman, il y aura” (écrit à 24 ans)
  • Brouillon qui formera l’incipit de son premier roman publié “Les Fidélités” (Allary, 2014)

Extrait lu par Lauren Malka : “Les Fidélités” de Diane Brasseur (premières pages)

“Je ne veux pas vieillir. Je ne veux pas que des taches brunes apparaissent sur mes mains, je ne veux pas avoir la goutte au nez sans m’en rendre compte, je ne veux pas demander à mon interlocuteur de répéter ce qu’il vient de dire en glissant ma main en cornet derrière mon oreille pour faire caisse de résonance. Je ne veux pas oublier le nom d’une ville où j’ai été, je ne veux pas moins bander, je ne veux pas qu’on me cède la place dans le bus même s’il m’arrive de le faire, même si je dis à ma !lle de le faire. Je ne veux pas envisager la mort sereinement. J’ai 54 ans et, depuis un an, je trompe ma femme avec une autre femme, une femme plus jeune que moi, une jeune femme qui a vingt-trois ans de moins que moi.

Je voudrais qu’ils aient tort, ceux qui penseront : «Et alors ? Ce sont des choses qui arrivent au bout de dix-neuf ans de mariage.» Ceux qui auront de l’empathie pour moi parce qu’ils ont déjà vécu cette situation, ceux qui tenteront une explication psychologique. Je voudrais les empêcher de faire le calcul : «Quel âge auras-tu quand elle aura 37 ans ? » Je voudrais qu’ils aient tort, ceux qui nous regardent un peu trop longtemps dans la rue, au parc, au restaurant. Ceux qui m’adressent un sourire complice et viril comme si j’étais au volant d’une belle voiture. Je ne serais pas surpris si, un de ces jours, je recevais une tape amicale dans le dos.

À quoi ressemble la maîtresse d’un homme marié ? Elle est belle, elle est jeune, elle est un tout petit peu vulgaire. Son appétit sexuel est insatiable. Elle est fragile et elle n’a pas con!ance en elle. Elle ne s’engage pas, ça l’arrange d’être avec un homme marié. J’ai un radar maintenant, j’entends au milieu des conversations, dans les cafés ou au cours d’un dîner, tout ce que j’aurais pu dire moi-même, avant. C’est devenu une obsession, tous les couples que je regarde sont illégitimes. Si je vois un homme embrasser une femme, passionnément, dans l’avion, je pense : « Ce n’est pas ta femme.»

J’observe les couples s’étreindre, tard le soir, sur le quai du métro. Ces deux-là sont dans les bras l’un de l’autre depuis trop longtemps pour ne pas être dans l’interdit. J’imagine leur conjoint respectif. Je n’aime pas le mot «maîtresse ». Je l’associe à la voix nasillarde de mes camarades de classe à l’école primaire. J’ai une maîtresse, j’ai une liaison. Je suis in!dèle. Je le répète mentalement plusieurs fois par jour pour m’en convaincre. J’ai l’impression de penser à la place d’un autre homme."

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Épisode 6 - Écrire, un plaisir d'enfant ! Avec Jessica Nelson

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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03/18/20 • 26 min

Jessica Nelson est romancière, co-fondatrice de la maison d’édition Les Saints Pères qui reproduit, en tirage limité, les manuscrits de grands écrivains, et elle vient tout juste de rejoindre l’aventure de l’école Les Mots pour animer un atelier au long cours intitulé “Aller au bout d’une histoire”. Elle est aussi membre du jury de “La Rencontre”, nouveau système mis en place par Les Mots pour permettre aux jeunes auteurs ayant finalisé un manuscrit de l’envoyer à l’école pour être lus par des professionnels et éventuellement, si le manuscrit est abouti, présenté à des éditeurs.

Dans ce podcast, Jessica Nelson partage le plaisir d’enfant avec lequel elle aborde l’écriture et la littérature. Mais elle raconte aussi les difficultés, les moments de panne, de blocage, les refus d’éditeurs qui lui ont permis de se construire et d’apprendre à écrire. Enfin et surtout, elle nous parle de sa passion de toujours : les manuscrits d’écrivains comme Marcel Pagnol, Flaubert, Raymond Radiguet... et de tous les trésors d’apprentissage qu’ils recèlent.

Autrice de plusieurs romans (dont “Mesdames, souriez chez Fayard, “Tandis que je me dénude” et “Debout sur mes paupières” chez Belfond) et d’un essai sur l’anorexie (“Tu peux sortir de table” chez Fayard), Jessica Nelson vient de publier une biographie romancée sur l’un de ses écrivains préférés, Raymond Radiguet : “Brillant comme une larme” (Albin Michel).

Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

Extrait lu : “Brillant comme une larme”, (éditions Albin Michel, janvier 2020

“Raymond ignorait toutefois que sa vocation de poète impressionnerait autant Alice. A-t‐il été prétentieux en en faisant mention ? Il s'agit pourtant bien d'un désir qui le tenaille depuis fort longtemps ; chaque jour, il s'astreint à écrire quelques vers. À présent qu'Alice est au courant, prétendre à ce titre lui paraît tout naturel. Il sera poète. Ou plus exactement : il est poète. – Une carrière de poète, cela se vit, mais cela se pense, aussi ! fait remarquer Alice. Regardez-moi. Regardeznous. Mon rêve est d'exposer mes modestes oeuvres. Cependant, je ne connais personne dans le milieu artistique parisien. Je sais que, sans appui, mon travail ne sera pas présenté au public. C'est pour cela que je me suis adressée à votre père. – Vous insinuez que je vais devoir trouver des appuis ? Que le travail seul ne suffit pas ? Un nuage plane brièvement au-dessus des jeunes gens. Alice a, sans le vouloir, profondément vexé le garçon. – Raymond, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, bien sûr que votre talent suffit, enfin, un coup de pouce ne sera pas de trop ! Ce serait un tremplin pour que votre art s'épanouisse ! Raymond ne réplique pas, de peur de gâcher leur parenthèse romantique en répliquant qu'il n'a besoin de personne pour avancer. Il sait au fond qu'elle n'a pas tort. N'étant pas le rejeton d'une famille aisée ou d'une dynastie influente, ne brillant pas au sein d'une constellation d'artistes, publier sa poésie risque d'exiger une sacrée dose de patience. Son intuition lui souffle à nouveau qu'il serait judicieux de contacter Apollinaire. Il se promet de reprendre la rédaction d'une lettre de présentation, dès son retour à Saint-Maur. Alice, de son côté et malgré l'ombre du nuage, se sent pousser des ailes. Ce soir, ses propres parents ne manqueront pas de la questionner : où est-elle allée, qu'at‐elle commandé, a-t‐elle déposé sa liste de mariage, choisi les meubles de la chambre à coucher ? Elle répondra par un demi-sourire, ou un demi-silence : elle sera pleinement femme en prenant cette liberté de ne pas répondre”.

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Épisode 5 - Se libérer dans son écriture avec Frédéric Ciriez

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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03/18/20 • 25 min

Frédéric Ciriez est un incontournable de l’école d’écriture Les Mots puisqu’il anime des ateliers depuis la création du lieu. Actuellement, il propose un atelier à partir du 23 mars sur le thème “Lire et écrire aujourd’hui” : une heure pleine d’écriture hebdomadaire pendant laquelle les participants sont amenés à jouer avec les codes des genres contemporains, le roman noir, la littérature blanche, le roman érotique, le récit autobiographique... Après quelques séances d’exercices, ceux et celles qui le souhaitent pourront se lancer dans un vrai projet de roman plus étoffé, en s’appuyant sur les conseils attentifs et personnalisés de Frédéric Ciriez.

Dans ce podcast, Frédéric Ciriez présente ses ateliers d’écriture bien-sûr mais aussi son rapport vital à la lecture et à l’écriture depuis l’enfance. Écrivain follement créatif, inventeur d’univers débridés que la presse acclame et qualifie souvent de “baroque”, auteur d’un film à succès (“La loi de la jungle” avec Vincent Macaigne) et de trois romans aux éditions Gallimard (collection Verticales), Frédéric Ciriez se confie ici sur ses premiers pas d’écrivain, sa première déception et raconte quelle a été sa clé personnelle pour se “libérer” dans son écriture. Parmi les très nombreux conseils qu’il donne aux jeunes écrivains dans ce podcast, il explique notamment toute la persévérance dont il faut faire preuve face au monde de l’édition, une vraie “machine à dire non”.

Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

Extraits lus : “”BettieBook” (Collection Verticales, Gallimard) Paru le 04-01-2018

Mélange de deux extraits : pages 70 et 76, 77

“Je suis au lit. Je pense. Le mot écrivain est prétentieux, souvent ridicule, comme une revendication désespérée ou une déclaration honteuse. « Critique littéraire » fait anachronique, arbitre des élégances perdu dans une soirée électronique de la Nouvelle Athènes, Paris IXe . Le mot chroniqueur, plutôt terre-à-terre, résiste à l'épreuve du temps, glissant de l'événement à la marchandise, de Joinville à Cultura.Le mot auteur se révèle fonctionnel, productiviste, trans-disciplinaire, informe, statutaire, sans caractère ni contour, abject. J'aime de plus en plus le mot booktubeuse, imagé, agrégatif, mutant, neuf, numérique, en phase avec le temps, attaché à Bettie” (page 70)

(...)

“Je dis à Bettie : « Dessine-moi un manifeste. » Elle dit : « Un quoi ? » Je lui dis : « Dis-moi pourquoi booktubeuse c'est ta life à toi et à tes copines. » Elle dit : « Ah, ok ! » Elle se met face à moi et se transforme en BettieBook : « Attention la Toile, les booktubeuses arrivent et font le buzzzz ! On est nombreuses et on sait ce qu'on veut. On est là et on nous délogera jamais de la maison des Livres ! On est une, puis on est deux, on se multiplie comme les petites souris partout où il y a du texte à grignoter. On est les lectrices d'aujourd'hui, au plus près des fans qui nous kiffent. On est le nouveau monde ! » Elle s'arrête puis me demande : « C'est ça un manifeste ? » Bettie me dit : « Prends ma place, essaye. » Je lui dis : » Je sais pas... » Elle insiste : « Allez, comme ça tu vas tester la critique en vidéo ». Elle s'assoit à côté de moi, dans le canapé. « Je te regarde ». Je me lève, me place face à l'objectif, commence une impro. « Salut à tous, bienvenue chez Bettie de BettieBook qui me fait l'honneur de me laisser m'exprimer aujourd'hui sur sa chaîne... La critique littéraire écrite est en mauvaise santé et va bientôt être remplacée par la critique vidéo... Non, ce n'est pas une dystopie comme celles qu'affectionne Bettie, c'est le présent, et il fallait bien qu'un jour ce soit un critique littéraire de l'ancien monde qui le reconnaisse... Voilà, c'est la lutte des classes, moi et les miens on a perdu, mais la littérature va se venger... » Bettie rit : « Bon, tu rames un peu, mais la critique vidéo ça s'apprend. Peut-être que ça te stresse qu'on te voit, c'est pas de la radio. » Je lui dis : « Même à la radio maintenant on te filme. » Elle ajoute : » Je vais poster ça sur le web, la planète va recevoir tes confidences. » Je lui dis : « Si tu fais ça, tu n'iras pas à Los Angeles. » Je m'assois près d'elle. Soudain on s'embrasse. (pages 76 et 77)

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Épisode 4 - Écrire sur le désir avec Emma Becker

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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02/13/20 • 20 min

Comment écrire le désir ? Non pas le théoriser, mais le recréer, le susciter, le susurrer... tout un art qui est au coeur de notre échange pendant tout ce podcast. Assez parlé, on écoute !

Emma Becker sera à l’affiche dès le 20 mars 2020 d’un atelier d’écriture à distance sur le thème du désir. Comment écrire le désir ? Non pas le théoriser, mais le recréer, le susciter, le susurrer... tout un art qui est au coeur de notre échange pendant tout ce podcast. La romancière, qui a signé l’un des romans les plus puissants de l’année 2019, “La Maison” (Flammarion) raconte ausi la façon dont elle a écrit et vécu ce livre, inspiré par son expérience de prostituée dans une maison close de Berlin pendant deux ans et demi. Elle revient sur ses premiers pas d’écrivaine, qui ont suivi de près ses premiers pas tout court puisqu’elle a rédigé sa première “lettre cachée” à l’âge de 5 ans. Elevée dans une école catholique, par des professeurs souvent très stricts, Emma a ensuite vu dans l’écriture sa seule et unique façon d’exprimer son obsession pour l’érotisme. Sacrés débuts pour une romancière qui considère que la vie et la littérature ne font qu’un.
Autrice de deux romans autobiographiques qui ont remué la critique et le public, “Monsieur”, en 2011, et “Alice” en 2015, Emma Becker se livre ici avec générosité sur les ressorts intimes de son écriture et nous révèle même le thème de son prochain roman.

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Épisode 3 - Écrire c'est comme se jeter dans un bain glacé avec Philippe Honoré

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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01/07/20 • 20 min

Agent immobilier, libraire,dramaturge, romancier, comédien, metteur en scène, directeur de théâtre...Philippe Honoré ne sait pas encore ce qu’il veut faire quand il sera grand ! Il nous raconte son amour pour l'écriture théâtrale et romanesque, mais aussi LA grande différence. Assez parlé, on l'écoute.

Philippe Honoré animera un atelier au long cours dès janvier 2020 sur l’écriture théâtrale, une écriture qui n’a rien à voir avec l’écriture romanesque, comme il l’explique dans ce podcast ! Il raconte aussi ses mille vies qui n’ont qu’un point commun : la surprise ! Agent immobilier, libraire,dramaturge, romancier, comédien, metteur en scène, directeur de théâtre...Philippe Honoré ne sait pas encore ce qu’il veut faire quand il sera grand ! On lui souhaite d’autres surprises et surtout de transmettre sa passion et sa culture en diable aux élèves qui pourront le suivre (attention, il est difficile à attraper s’il court aussi vite qu’il parle !). Au moment où ce podcast a été enregistré, Philippe Honoré adaptait “L’amie de Marguerite Duras” au Studio Hebertot (dont on entend un extrait dans le podcast), écrivait son troisième roman et son deuxième seul en scène autobiographique pour le théâtre sur son père, cinq ans après “Je dois tout à ma mère” (dont on entend aussi un extrait dans le podcast).

Crédits :

Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Florian Leterrier. Musique : “La Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand. Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

Extraits diffusés dans l'épisode 3 :

Extrait 1 - “L’amie” adaptation de Philippe Honoré, d'après “L'Amie” de Michèle Manceaux mise en scène par Philippe Honoré Avec : Nathalie Grauwin. Enregistré au Studio Hebertot - Décembre 2019.

Extrait 2 - “Je dois tout à ma mère” de et avec Philippe Honoré, teaser enregistré au Théâtre Lucernaire en 2014

Extrait 3 - Marguerite Duras à propos de l'an 2000 le 25 sept. 1985 Production Producteur ou co-producteur TELE LIBERATION, Antenne 2 https://www.ina.fr/video/I04275518

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Épisode 2 - Observer puis écrire avec David Thomas

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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01/07/20 • 18 min

Dans le deuxième épisode, nous découvrons David Thomas spécialiste d'un genre adulé aux États-Unis et méconnu en France : la micro-fiction. Il écrit pour la première fois à l'âge de 15/16 ans par amour, l'équivalent d'un livre entier de lettres d'amour... Rien que ça !

Dans ce deuxième épisode, nous découvrons l’écrivain David Thomas. Auteur de deux romans dont l'un a reçu le prix Orange et le prix Louis Barthou de l'Académie française et de cinq recueils de micro-nouvelles - le dernier est paru chez Anne Carrière en 2019 “Un homme à sa fenêtre” - David Thomas est spécialiste d’un genre adulé aux Etats-Unis et méconnu en France : la micro-fiction. Il se rappelle dans cet épisode la première fois qu’il s’est senti devenir écrivain après avoir rédigé l’équivalent d’un livre entier de lettres d’amour (en tout petits caractères) à sa petite amie d’adolescence. Il n’a jamais remis en question cette vocation mais n’a pourtant rien écrit d’autre les dix années qui ont suivi ! Il revient aussi sur la rencontre qui a changé sa vie : son entretien avec l’écrivain Jean-Paul Dubois, lauréat du prix Goncourt 2019 à l’époque où il gribouillait des micro-fictions dans des carnets. Jean-Paul Dubois lui a alors offert les plus beaux encouragements littéraires possibles et a préfacé son tout premier recueil de nouvelles “La patience des buffles sous la pluie”. Il explique comment il fabrique ses microfictions et évoque l’une des histoires vraies qui inspirent son prochain recueil. Assez parlé, il est temps de l'écouter, avant de se (re)mettre à écrire !

Crédits :

Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Florian Leterrier. Musique : “La Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand. Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

Extraits lus dans l'épisode 2 :

Extrait 1 - “La bonne copine” tirée du recueil “Le poids du monde est amour” de David Thomas (Anne Carrière, 2018)

Extrait 2 - “Miracle” tiré du recueil “Un homme à sa fenêtre” de David Thomas (Anne Carrière, 2019)

Extrait 3 - extrait de la préface signée Jean-Paule Dubois de “La patience des buffles sous la pluie” de David Thomas (Bernard Pascuito, 2009)

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Episode 1 - Arrêtez de faire de l'écriture, écrivez avec Elsa Flageul

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12/13/19 • 20 min

Dans le premier épisode, nous écoutons Elsa Flageul auteure de 5 romans aux éditions Julliard - bientôt 6 ! Elle raconte ses débuts tardifs, le meilleur conseil qu'une éditrice lui ait donné, la façon - improbable - dont elle s'est lancée dans l'écriture... Assez parlé, il est temps de l'écouter, avant de se (re)mettre à écrire !

Elsa Flageul, qui anime un atelier d’écriture depuis mai 2019 sur le changement de points de vue, est une romancière adorée par la critique comme par le public depuis ses débuts. Pourtant, jusqu’à ses 25 ans, elle n’avait jamais écrit une seule ligne et n’avait même pas envisagé de le faire un jour. Dans le premier épisode du Podcast’ ”Assez parlé”, elle nous parle de son coup de foudre à vie pour l’écriture, elle nous raconte pour quelle raison très personnelle elle a ressenti le besoin irrépressible d’écrire un roman alors qu’elle n’avait, à l’époque, qu’une idée en tête : devenir comédienne. Elle révèle un extrait de ce tout premier texte inédit et partage avec nous LE conseil de l’éditrice qui a changé sa vie et qui la guide encore aujourd’hui. Elle nous dit aussi pourquoi le “changement de point de vue”, qui est le thème de son atelier d’écriture, est une clé centrale pour construire un roman. Enfin, vous entendrez dans cet épisode un extrait de son dernier roman : À nous regarder ils s’habitueront (Julliard, janvier 2019).

Création : Lauren Malka

Merci à Juan Lopez et Florian Leterrier pour leur aide.

Crédits musique : “La Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand

Extrait de À nous regarder, ils s’habitueront d’Elsa Flageul (Julliard, 2019) :

“J’attends que Vincent arrive, j’attends qu’on vienne nous chercher, César et moi, je suis assise à côté de son berceau et j’attends. J’ai peur de ce qu’on va peut-être découvrir (...)

Et alors que je suis prête à me laisser totalement engloutir par la peur, sans Vincent ni personne pour m’attraper par la peau du cou, voilà qu’arrivent ceux qui sèment le silence et le respect admiratif là où ils passent, ceux devant qui instinctivement on baisse les yeux, ceux qui savent, ceux qui décrètent, ceux qui donnent l’hostie de l’espoir ou du tourment, dossiers sous le bras, blouse blanche ouverte, lunettes en serre-tête, stéthoscope au cou et tripotée d’internes mal dégrossis à leurs basques : les PÉDIATRES. S’il y a un dieu quelque part, il doit ressembler à un pédiatre, c’est certain” (À nous regarder, ils s’habitueront p. 72).

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Épisode 10 - La paternité en littérature avec Alexandre Lacroix

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09/03/20 • 27 min

A l’occasion de la parution de son nouveau livre, “La Naissance d’un père” chez Allary, Alexandre Lacroix, co-fondateur de l'école Les Mots revient sur l’importance centrale dans sa vie de son rapport à la paternité ainsi que son rapport quotidien à l’écriture depuis l’âge de 6 ans. Une histoire qui ressemble à une fable.

Comment Alexandre Lacroix, qui a co-fondé en 2017 l’école Les Mots, a-t-il pu, en seulement 20 ans, publier près de vingt romans et essais, quatre albums pour enfants, plusieurs centaines d’articles journalistiques et entretiens philosophiques, tout en dirigeant un journal (Philosophie Magazine) et en devenant, environ tous les quatre ans, père d’un nouvel enfant ? Nous lui avons enfin posé la question !

Dans cet épisode, enregistré à l’occasion de la parution de son nouveau roman, “La Naissance d’un père” (en août 2020 chez Allary), il revient sur l’importance centrale dans sa vie de son rapport à la paternité. Il se rappelle aussi de sa première expérience d’écriture qui lui apparaît aujourd’hui comme une foudroyante prémonition et nous raconte avec quelle détermination il a travaillé à devenir écrivain. D’une voix tranquille, déroulant une pensée limpide et inspirante, ce philosophe-essayiste-romancier aux nombreuses responsabilités nous explique comment s’organisent ses journées, son rapport quotidien à l’écriture depuis l’âge de 6 ans et nous apprend de bonnes nouvelles sur l’avenir de l’école Les Mots.

Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.

Extrait lu dans l’épisode

“La Naissance d’un père” d’Alexandre Lacroix (Allary éditions, 28 août 2020) (pages 57 à 61)

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Épisode 8 - Écrire dans le désordre avec Julien Blanc-Gras

Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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06/16/20 • 26 min

Julien Blanc-Gras raconte son goût pour la liberté dans la vie comme en écriture.

Julien Blanc-Gras - Depuis l’âge de 25 ans, l’écrivain-voyageur Julien Blanc-Gras traverse les latitudes pour raconter, dans des romans, des essais, des bandes-dessinées ou pour des reportages dans la presse, les vies qui peuplent notre planète. En juillet 2020, il animera son premier atelier d’écriture à l’école Les Mots sur le thème “Raconter le monde contemporain, avant tout une affaire de style”.

Avant cela, il a pris le temps, au lendemain du déconfinement et de la réouverture des parcs parisiens, de s’asseoir à l’ombre d’un arbre pour tout nous raconter. Dans ce podcast, il revient sur son enfance à Gap, la grande bibliothèque de ses parents coiffeurs amoureux des livres, son adolescence mais surtout, la première fois qu’il a goûté la liberté : ce premier grand départ à l’étranger qui a fait de lui un écrivain-voyageur. Il revient aussi sur l’aventure de la paternité, qui, comme le voyage et l’écriture, est devenu le secret de son optimisme. Avec une joie de vivre communicative, il nous offre une bouffée d’air frais !

Reporter (entre autres) pour la Revue Long Cours, le magazine de voyage Aller-retour et le magazine du Monde, romancier, documentariste, il est l’auteur d’une dizaine de romans ou récits, d’un essai, d’une bande dessinée et de nombreux reportages pour la presse. En mai 2020, il a signé son premier documentaire sur France 5 intitulé « Effondrement ? Sauve qui peut le monde », co-réalisé avec Alfred de Montesquiou. En juin 2020, son dernier roman “Comme à la guerre” sortira au Livre de Poche”.

Ses écrits alternent romans familiaux (In utero, Comme à la guerre) et récits de voyage nous menant en Amérique latine (Gringoland, Prix du Premier Roman de Chambéry), dans les îles du Pacifique (Paradis avant liquidation), au Groenland (Briser la glace, Prix Philéas Fogg) ou dans le monde entier comme dans Touriste ou Envoyé un peu spécial, son prochain récit qui paraîtra chez Stock en 2021.

Crédits

Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic Direction générale : Elise Nebout.

Extraits lus dans l’épisode

“Comme à la guerre” de Julien Blanc-Gras (pages 20-21)

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The first episode of Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots was released on Dec 13, 2019.

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