
RedU T1 Ch16 Ep10
Contenu explicite
04/22/15 • 6 min
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« Et ce seraient des Dieux qui vous auraient sauvé ? Pouvez-vous... développer ?
- Développer quoi mon gars ? Les Dieux c’est pas un t’uc qui s’décrit ! Ils sont là, çà brille de pa’tout. C’est comme des anges, mais non, c’est des Dieux.
- Ha... parce qu’il y a des anges aussi ?
- Oui, enfin non. Leurs anges ne se baladent pas avec eux, ils sont en mission.
- ... en mission.... »
Momumba Arlington ne savait pas si le capitaine se payait sa tête ou s’il était sérieux. L’autre avait accepté de répondre plus sérieusement aux questions lorsque le colonel les avait lui-même posé, mais la conversation avait vite dérapé sur des explications métaphysiques toutes aussi floues et incompréhensibles les unes que les autres. Carillo tenta de venir en aide à son commandant :
« Capitaine Magellone. Lorsque ces Dieux vous sont apparus, vous étiez déjà dans cette dimension, nous avez-vous dit. Mais votre équipage était-il avec vous ? »
L’autre se rembrunit. Il noua ses mains derrière la table, plissa sa lèvre supérieure qui remonta ainsi les plus hauts poils de sa barbe jusque dans ses narines. Le gros officier rougeaud était visiblement gêné par la question et ne savait pas trop comment répondre.
Arlington et son second attendirent : ainsi placé face à un fait précis, la disparition de son équipage, Magellone allait devoir revenir à des réponses autrement plus concrètes.
La porte de la salle d’interrogatoire s’entrouvrit, et un garde fit signe au colonel. Celui-ci s’excusa et sorti de la pièce. Fabio l’attendait dehors :
« Colonel, laissez-moi l’interroger directement. En tête à tête.
- Pourquoi donc ? Vous avez des connaissances particulières en matière d’interrogatoire ?
- De débriefing, Colonel, de débriefing !
- Oui, débriefing... Mmm, d’accord, allez-y. »
Pendant que Momumba faisait signe à Carillo de le rejoindre, Fabio pénétra dans la pièce, assez satisfait de l’amélioration constante de son emprise sur son environnement et ceux qui s’y trouvaient. Il referma la porte doucement, humant l’odeur de transpiration qui émanait du gros bonhomme. L’autre n’en pouvait plus, il commençait à s’agiter sur sa chaise, visiblement en manque d’activité... ou en situation trop inhabituelle. En tant que membre du service des « affaires mentales », Fabio avait souvent eu à assurer des interrogatoires. Avec ses facultés, cela se révélait facile mais, quelques fois, des réfractaires naturels aux sondes psychiques, des drogués du Boramol ou simplement d’autres mentaux, pouvaient se révéler plus coriaces. Ces gens avaient souvent des choses à cacher. La pression sophistiquée, que seules les équipes des « affaires mentales », routinières des méandres de la psychés humaine, savaient appliquer, conduisait immanquablement les individus à craquer après quelques heures intenses.
Il sentait que Magellone n’était pas fait d’un bois aussi dur. Quoiqu’il cache, il n’était qu’un rouage de la mécanique en cours et seules ses connaissances du plan le rendaient différent d’un individu ordinaire. Il était temps d’arrêter les faux-semblants.
« Bonjour Capitaine Magellone. Je suis Fabio Ouli. Actuellement toute personne qui nous surveille, tout enregistrement qui pourrait être fait de cette conversation est suspendu ou en veille. Je pense que vous me comprenez. »
L’autre le regarda, pas spécialement surpris. Continuant de maugréer dans sa barbe.
« Je jouerais carte sur table. Vous savez sans doute qui je suis. J’ignore la finalité de cette suite d’évènements mais je compte sur vous pour éclairer un peu ma lanterne.
- Je me demandais quand vous z’alliez inte’venir. On m’avait dit que vous n’au’iez pas d’p’oblème pour nous passer à l’étape suivante.
- L’étape suivante de quoi ?
- De la raison pou’ laquelle z’êtes là, bon Dieu ! Vous c’oyez qu’ils s’amusent souvent à embe’lificoter l’espace et le temps pour fai’e venir du monde ici ? Y’a pas beaucoup d’visites dans c’t’ou, croyez-moi !
- ...Ils ?
- Dans six heu’es, amenez-le à la navette qui m’a reconduit ici. Vous au’ez vos réponses là-bas, si c’est c’que vous voulez !
- Qui dois-je amener ? Et où allons-nous ?
- Où ? Mais sur le Positron ! Ne fais pas le naïf, garçon, tu sais t’ès bien tout ce qu’on ...
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« Et ce seraient des Dieux qui vous auraient sauvé ? Pouvez-vous... développer ?
- Développer quoi mon gars ? Les Dieux c’est pas un t’uc qui s’décrit ! Ils sont là, çà brille de pa’tout. C’est comme des anges, mais non, c’est des Dieux.
- Ha... parce qu’il y a des anges aussi ?
- Oui, enfin non. Leurs anges ne se baladent pas avec eux, ils sont en mission.
- ... en mission.... »
Momumba Arlington ne savait pas si le capitaine se payait sa tête ou s’il était sérieux. L’autre avait accepté de répondre plus sérieusement aux questions lorsque le colonel les avait lui-même posé, mais la conversation avait vite dérapé sur des explications métaphysiques toutes aussi floues et incompréhensibles les unes que les autres. Carillo tenta de venir en aide à son commandant :
« Capitaine Magellone. Lorsque ces Dieux vous sont apparus, vous étiez déjà dans cette dimension, nous avez-vous dit. Mais votre équipage était-il avec vous ? »
L’autre se rembrunit. Il noua ses mains derrière la table, plissa sa lèvre supérieure qui remonta ainsi les plus hauts poils de sa barbe jusque dans ses narines. Le gros officier rougeaud était visiblement gêné par la question et ne savait pas trop comment répondre.
Arlington et son second attendirent : ainsi placé face à un fait précis, la disparition de son équipage, Magellone allait devoir revenir à des réponses autrement plus concrètes.
La porte de la salle d’interrogatoire s’entrouvrit, et un garde fit signe au colonel. Celui-ci s’excusa et sorti de la pièce. Fabio l’attendait dehors :
« Colonel, laissez-moi l’interroger directement. En tête à tête.
- Pourquoi donc ? Vous avez des connaissances particulières en matière d’interrogatoire ?
- De débriefing, Colonel, de débriefing !
- Oui, débriefing... Mmm, d’accord, allez-y. »
Pendant que Momumba faisait signe à Carillo de le rejoindre, Fabio pénétra dans la pièce, assez satisfait de l’amélioration constante de son emprise sur son environnement et ceux qui s’y trouvaient. Il referma la porte doucement, humant l’odeur de transpiration qui émanait du gros bonhomme. L’autre n’en pouvait plus, il commençait à s’agiter sur sa chaise, visiblement en manque d’activité... ou en situation trop inhabituelle. En tant que membre du service des « affaires mentales », Fabio avait souvent eu à assurer des interrogatoires. Avec ses facultés, cela se révélait facile mais, quelques fois, des réfractaires naturels aux sondes psychiques, des drogués du Boramol ou simplement d’autres mentaux, pouvaient se révéler plus coriaces. Ces gens avaient souvent des choses à cacher. La pression sophistiquée, que seules les équipes des « affaires mentales », routinières des méandres de la psychés humaine, savaient appliquer, conduisait immanquablement les individus à craquer après quelques heures intenses.
Il sentait que Magellone n’était pas fait d’un bois aussi dur. Quoiqu’il cache, il n’était qu’un rouage de la mécanique en cours et seules ses connaissances du plan le rendaient différent d’un individu ordinaire. Il était temps d’arrêter les faux-semblants.
« Bonjour Capitaine Magellone. Je suis Fabio Ouli. Actuellement toute personne qui nous surveille, tout enregistrement qui pourrait être fait de cette conversation est suspendu ou en veille. Je pense que vous me comprenez. »
L’autre le regarda, pas spécialement surpris. Continuant de maugréer dans sa barbe.
« Je jouerais carte sur table. Vous savez sans doute qui je suis. J’ignore la finalité de cette suite d’évènements mais je compte sur vous pour éclairer un peu ma lanterne.
- Je me demandais quand vous z’alliez inte’venir. On m’avait dit que vous n’au’iez pas d’p’oblème pour nous passer à l’étape suivante.
- L’étape suivante de quoi ?
- De la raison pou’ laquelle z’êtes là, bon Dieu ! Vous c’oyez qu’ils s’amusent souvent à embe’lificoter l’espace et le temps pour fai’e venir du monde ici ? Y’a pas beaucoup d’visites dans c’t’ou, croyez-moi !
- ...Ils ?
- Dans six heu’es, amenez-le à la navette qui m’a reconduit ici. Vous au’ez vos réponses là-bas, si c’est c’que vous voulez !
- Qui dois-je amener ? Et où allons-nous ?
- Où ? Mais sur le Positron ! Ne fais pas le naïf, garçon, tu sais t’ès bien tout ce qu’on ...
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RedU T1 Ch16 Ep9
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La navette terminait son approche et pénétra lentement dans le hangar du petit spatioport situé à la base du Transporteur n°3.
« Amortisseurs inertiels activés. Réduction de la poussée des moteurs à cinq pour cent. Doucemeeeeeent... »
Derrière la vitre du centre de contrôle, le Colonel Momumba Arlington suivait, bras croisés, les procédures d’atterrissage exécutées par son second. Il avait tenu à venir personnellement surveiller l’arrivée de leur nouvel invité, mais ne se méprenait pas sur le sens caché de ces évènements. Tout restait encore à découvrir et à comprendre : leur présence en cette si étrange dimension blanche, le Positron et maintenant Magellone en personne. Son intuition lui soufflait que l’on n’avait encore servi que les hors d’œuvres.
Les pattes de l’appareil touchèrent le sol du spatioport, exactement dans les petites zones délimitées par le quadrillage de peinture rouge. Le Capitaine Carillo et son co-pilote terminaient consciencieusement les manœuvres.
« Crampons magnétiques au vert. On y est. Bon tu passes les moteurs en veille, checking de l’appareil au grand complet, je ne veux pas qu’on ait des défaillances. On a aucune réelle idée des règles de cet univers. »
Puis jetant un œil à la silhouette du commandant du transporteur, il esquissa un salut et ajouta :
« Nous, on a du pain sur la planche avec le colonel. J’attendrais la pressurisation et l’ouverture des portes avec les autres. Bon travail ! »
Et il tapota l’épaule de son voisin en quittant le cockpit.
Malgré la discrétion sur cette affaire, le bruit avait couru dans tout le transporteur qu’un personnage illustre allait mettre pied à bord et une foule de badauds étaient maintenus à l’écart du spatioport par un solide cordon de miliciens. Les administrés d’Arlington étaient déjà trop fervents ces derniers temps, alors le passage dans une nouvelle dimension risquait de décupler les comportements irrationnels. Pas question que la réapparition d’un fantôme du passé vienne se greffer là-dessus, il n’avait pas besoin de problèmes supplémentaires. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait préféré garder Phil Goud et sa compagne à ses cotés. Certes cela accréditait leurs importances aux yeux de leurs groupies mais, au moins, rien ne se passerait autour d’eux sans qu’il puisse réagir immédiatement.
Une bonne idée que lui avait glissé leur chaperon, l’officier Ouli. Ouli, Fabio Ouli... Un jour il faudrait qu’il recherche ce nom dans les archives, il lui disait quelque chose.
En bas, tout un peloton prenait place au pas de course autour de la navette, imposant un trajet aux occupants qui allaient sortir du sas en train de s’ouvrir.
Des recherches sur quoi déjà ? Momumba venait de penser à chercher quelque chose mais... non, cela lui échappait maintenant. Il se concentra à nouveau sur le petit groupe emmené par Carillo, qui entourait un gros bonhomme rougeauds, visiblement volubile. Alors c’était lui, Magellone ? Les caméras embarquées l’avaient visiblement aminci. Sa tenue d’officier était bien celle que l’on pouvait voir sur les anciens enregistrements de l’époque, plutôt moulante, d’un blanc satiné, une casquette fine un peu trop engoncée sur la tête. La grosse boucle de ceinture épaisse, aux armes d’une royauté alors toute neuve, donnait la touche finale au tableau.
Il se retourna vers Fabio et les autres :
« Venez. Il va être conduit au douzième niveau pour un debriefing. C’est par là. »
Et tout le petit monde quitta la pièce à la suite du colonel.
« ...Et vos systèmes de cont’ôle de bord sont v’aiment super ! Là, mon gars, si j’avais eu çà à l’époque, c’est toute la galaxie que j’aurais cartog’aphié !
- Merci Capitaine, mais ce n’est pas la réponse à ma question. Comprenez bien que si nous vous avons transporté depuis le Positron c’est...
- Ha oui ! Votre système de housse gonflante pour les visiteuuuuuuuurrs ! Mais c’est G.E.N.I.A.L ! On vous met d’dans et hop, çà vous emmitoufle vot’e homme et on peut vous balancer dans l’vide comme çà ! Ouaaaaa, la vie est t’op belle.
- Non mais, Capitaine, je... »
Cela faisait bientôt une heure que la discussion tournait ainsi, autour de tout ce qui impressionnait Magellone dans les dernières technologies spatiales.
« C’est quand même incroyable qu’il soi...
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RedU T1 Ch16 Ep11
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Phil Goud n’arrivait pas à trouver le sommeil. Comme souvent dans ces cas-là, le plafond devenait un terrain de recherches et de découvertes sans fin où la moindre aspérité, boulon ou toile d’araignée était un continent à explorer. Vivagel pompait doucement ses pattes avant contre son torse, le contemplant de ses yeux mi-clos. Il en fut récompensé par une série de caresses tout à fait à son goût. Le lieutenant regardait, pensif, le gros chat roux onduler, se trémousser et faire mille manières à chaque passage de la main de son maître.
« Il ne doit pas y avoir tant de chats ayant voyagé comme toi. Quelque part, tu dois être une star chez tes congénères, hein ? »
L’autre ronronna de plus belle en clignant plusieurs fois des yeux, il semblait répondre Si tu savais...
Retour vers le plafond.
Phil ne doutait pas qu’une bonne partie de la population du transporteur devait, plus ou prou, être réfractaire au sommeil. Certes, ils avaient eu une chance insensée ( et encore, était-ce une chance ? ) de survivre à la sortie inattendue de la Passe... Mais comment rentrer ? Magellone, lui-même, reconnaissait à mi-mots être ici depuis très longtemps. Devrait-on s’habituer à manger des cubes nutritifs ?
Vivagel se redressa alors, s’étira puis sauta par terre, s’éloignant tranquillement vers une pièce adjacente où Sa Majesté avait installé ses quartiers de nuit. Il gratifia tout le monde d’un inhabituel miaulement profond qui résonna dans la chambre. Phil serra les dents, il détestait quand le chat s’amusait à les réveiller ainsi pour son simple plaisir. Adénor se retourna, dans un demi-sommeil, sur un murmure interrogatif.
« Ce n’est rien chérie, rendors-toi. C’est juste le chat qui fait des siennes.
- En fait, justement, je voulais plutôt vous suggérer de vous lever. »
Alors que Phil sursautait, Adénor avait déjà bondi et jetait la couverture du lit sur la silhouette qui venait de parler depuis l’encadrement de la porte. Roulant au sol, elle attrapa une de ses béquilles et se préparait à l’utiliser tel un harpon quand elle s’immobilisa, comme paralysée. La voix de Fabio s’éleva de nouveau.
« Tout doux, madame la guerrière. Je suis navré de m’introduire ici sans prévenir, mais il fallait que je vienne discrètement... Hemm... Zoé, puis-je te libérer sans me faire transpercer par... ta béquille ?
Mhmmm. »
Alors que le mental libérait la jeune femme de son étreinte psychique, il fit signe à Phil de ne pas crier ni émettre aucun son, percevant la colère qui émanait du Lieutenant.
« Je vous dois quelques explications, j’en conviens. Le temps nous manque malheureusement. Sachez seulement que j’ai une sérieuse piste quand à la vraie raison de notre présence, j’entend tout le transporteur, dans cette dimension. Et je vais avoir besoin de vous. Nous allons devoir déjouer la surveillance de toute la garde du vaisseau et encourir une belle colère d’Arlington, mais... »
Il regarda tour à tour Adénor et Phil, puis leur fit un clin d’oeil.
« ... Une petite aventure, cela ne vous manque pas ? Faites-moi confiance, les amis, celle-ci sera une des plus belles. »
Avait-il réussit, comme il l’espérait, à la gagner, cette confiance ? Son choix de se révéler à eux, toute la machination près du compresseur trans-dimensionnel, ces semaines à les chouchouter et gagner leur estime et leur reconnaissance ? Là où ils allaient, il ne serait pas question de les y diriger par le bout du nez, lui-même ne savait pas si ses pouvoirs le suivrait là-bas. Non, le couple allait devoir le suivre de plein gré, même lui apporter toute l’assistance possible.
Et puis bon, on allait présenter Phil à des hôtes de marque tout de même.
« Bonjour M’sieur-dame, c’t’un plaisir de vous rencont’er. Je suis Auguste Magellone, le capitaine du Posit’on !
- Capitaine Magellone ? Mais... Comment êtes-vous arrivé là ? »
Dans un recoin du spatioport de l’immense transporteur, Phil et Adénor, guidés par Fabio, venaient d’être inexplicablement accueillis par l’homme censé être sous bonne garde à l’infirmerie. Phil hésitait sur la conduite à tenir entre le respect militaire et la bonne blague de bar.
« Bof, vous savez mon ga’s, les vieux loups de l’espace comme moi, on les range pas dans une boite si facilement ! Ete...
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