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Nouvelle Époque - L'homme est il dans la nature "comme un empire dans un empire" ?  (Maxime Rovere) #1

L'homme est il dans la nature "comme un empire dans un empire" ? (Maxime Rovere) #1

09/11/23 • 48 min

Nouvelle Époque

L'homme est il dans la nature comme un empire dans un empire ? (Maxime Rovere)

C'est une question qui fait débat au XVIIe siècle. Les savants de cette époque entreprennent une démystification de la nature. Ils sont les tenants d’une vision mécaniste de la nature. Cette conception est articulée à une image principale : l’idée d’une nature-machine. Telle une horloge, cette nature est un système purement rationnel, un assemblage de causes précises produisant des effets précis. Il y aurait donc des lois de la nature que l’on pourrait dorénavant formaliser à l’aide des mathématiques.

Pour Descartes l'homme est en rupture avec le reste de cette nature mécanisée. Par son âme il se différencie des autres espèces et se rapproche de Dieu. Il peut via la connaissance des lois de la nature, devenir "comme maitre et possesseur de la nature".

A l'inverse pour Spinoza, l'homme est un être de la nature comme les autres. Il n'est pas "comme un empire dans un empire". Ainsi pour comprendre l'homme, il faut s'intéresser aux causes naturelles qui déterminent son comportement.

Ces différente manière de de concevoir la place de l'homme au sein de la nature n’est pas sans conséquences sur le plan éthique. Quel statut l’homme peut-il occuper au sein de cette nature ? Comment peut-il définir ses relations vis à vis des animaux, des végétaux ? Quelle est sa part de liberté à l'égard de lui même et des autres espèces ?

Surtout en quoi sommes-nous toujours aujourd'hui les héritiers de cette vision moderne de la nature ? Quel est l'impact de cette vision sur nos rapports aux ressources, animaux et végétaux ? Quelle est sa contrepartie écologique ?

Pour en savoir plus n’hésitez pas à écouter l’épisode 1 de Nouvelle époque.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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L'homme est il dans la nature comme un empire dans un empire ? (Maxime Rovere)

C'est une question qui fait débat au XVIIe siècle. Les savants de cette époque entreprennent une démystification de la nature. Ils sont les tenants d’une vision mécaniste de la nature. Cette conception est articulée à une image principale : l’idée d’une nature-machine. Telle une horloge, cette nature est un système purement rationnel, un assemblage de causes précises produisant des effets précis. Il y aurait donc des lois de la nature que l’on pourrait dorénavant formaliser à l’aide des mathématiques.

Pour Descartes l'homme est en rupture avec le reste de cette nature mécanisée. Par son âme il se différencie des autres espèces et se rapproche de Dieu. Il peut via la connaissance des lois de la nature, devenir "comme maitre et possesseur de la nature".

A l'inverse pour Spinoza, l'homme est un être de la nature comme les autres. Il n'est pas "comme un empire dans un empire". Ainsi pour comprendre l'homme, il faut s'intéresser aux causes naturelles qui déterminent son comportement.

Ces différente manière de de concevoir la place de l'homme au sein de la nature n’est pas sans conséquences sur le plan éthique. Quel statut l’homme peut-il occuper au sein de cette nature ? Comment peut-il définir ses relations vis à vis des animaux, des végétaux ? Quelle est sa part de liberté à l'égard de lui même et des autres espèces ?

Surtout en quoi sommes-nous toujours aujourd'hui les héritiers de cette vision moderne de la nature ? Quel est l'impact de cette vision sur nos rapports aux ressources, animaux et végétaux ? Quelle est sa contrepartie écologique ?

Pour en savoir plus n’hésitez pas à écouter l’épisode 1 de Nouvelle époque.


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Teaser

Nouvelle Epoque est le podcast qui parie sur la philosophie pour comprendre l'impact de l'écologie sur nos vies.

Chaque saison, je choisis un thème clé de notre époque et je pars à la rencontre de philosophes pour leurs poser mes questions.

Pour cette première saison, je me pose la question suivante : "Qu'est ce que la nature ?". De Spinoza à Darwin, en passant par l'écoféminisme pour arriver à l'Anthropocène, nous verrons que chaque manière de penser la nature charrie une certaine idée de la liberté, du beau et du bien. Tout un rapport au monde en somme!


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undefined - La nature est-elle providentielle ? (Thierry Hoquet) #2

La nature est-elle providentielle ? (Thierry Hoquet) #2

La nature est-elle providentielle ? 🌱

Quels sentiments vous traversent quand vous contemplez une chaîne de montagnes recouvertes par un manteau de neige ? Que vous procure la vision d’une mer caressée par le soleil ? Vous arrive-t-il de vous émerveiller de la parfaite adaptation de nos corps à leurs environnements ?

Il faut dire que la nature à quelque chose de providentielle. À certains égards elle produit des merveilles qui forcent le respect et l’admiration. Bien souvent, la prise de conscience écologique passe par le sentiment d’une perte. En constatant l’extinction d’une espèce ou la dégradation d’un espace naturel, nous faisons la triste expérience d’une diminution de ce que la nature peut produire de beau et de bon.

Cette vision providentielle de la nature prend racine au XVIIIe siècle. De nombreux savants et philosophes s’attèlent alors à une observation précise des phénomènes naturels, et développent une admiration les concernant. Dans un siècle encore fortement emprunt de théologie, ils voient dans la nature l'œuvre d’un créateur divin. Tout se passe dans la nature comme si celle-ci obéissait à une intelligence supérieure et bienveillante.

Pourtant, à cette même époque, d’autres philosophes soulignent les imperfections de la nature. Les difformités qu’elle produit et les catastrophes qu’elle génère. La nature leur semble davantage travaillée par des logiques aveugles que par le dessein d’un créateur. Dans cette perspective, il s’agirait pour les hommes d’insérer dans la nature une technique humaine pour la transformer et “l'améliorer”.

Cette dichotomie acquiert une importance de premier plan par temps de crise écologique. Notre invité, Thierry Hoquet, philosophe des sciences, nous expliquera pourquoi nous sommes plongés dans une ambivalence toute humaine. Si la nature est la condition de notre existence, et qu’à ce titre elle nous impose le respect, comment user de notre propre puissance pour qu’elle soit un lieu propice au fleurissement de notre espèce ?

Si, comme moi, cette question fondamentale et sans réponse finale vous intéresse, n’hésitez pas à écouter l’épisode 2 de Nouvelle Epoque.


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