Se connecter

goodpods headphones icon

Pour accéder à toutes nos fonctionnalités

Ouvrez l’application Goodpods
Close icon
Les Podcasts de Cinergie - Les Glaneuses d'images - Yaël André

Les Glaneuses d'images - Yaël André

11/09/21 • 28 min

Les Podcasts de Cinergie

Yaël André a étudié à Bruxelles la Philosophie et l'écriture de scénario. Elle est arrivée à Berlin peu avant la chute du mur et y a vécu pendant cinq ans; là, elle a notamment travaillé comme chercheuse sur l'histoire du cinéma documentaire Est-allemand et programmatrice de films à Berlin puis à Bruxelles. Avant de réaliser ses propres films, elle a pratiqué un peu tous les métiers du cinéma (cadreuse vidéo, preneuse de son, assistante, interprète, costumière, régisseuse, etc...). Alterne aujourd'hui films “de cinéma“ et installations vidéos plus légères. Le style qu'elle affectionne est une sorte de burlesque féminin qui se fiche un peu du cloisonnement "fiction < versus > documentaire".

Il vous est peut-être déjà venue l’envie furieuse de faire un film avec des « si », d'imaginer les bousculements du monde, de prendre votre revanche sur le réel, de raconter des existences que l’histoire a du mal à écrire.

Et si l’œuf était venu avant la poule ? Et si Jésus était une femme noire ? Et si, à l'autre bout de la planète, se trouvaient les vies que vous n’avez pas vécues ? Si j’étais cinéaste, je donnerais l’illusion de la pleine lune dans les rues d’été, j’attraperais le chapeau de Chaplin, je volerais la perruque de Donald Trump pour distribuer des cheveux à celles et ceux qui en veulent. Dans un autre registre, je délesterais le monde de ses fardeaux, je ferais boire du café froid aux gens heureux, je me baladerais avec un éléphant à la main avec l’envie indéfectible de voler avec lui, attachée à des ballons sauvages. Des images comme construction politique et fabriques d’histoires. Et vous, si vous étiez cinéaste ?

Dans une rue animée de Bruxelles, nous avons rencontré Yaël André, une glaneuse qui expérimente et recherche, une aventurière farouche de l’image en rupture avec la linéarité des choses, une cinéaste qui subvertit l’ordre des représentations. Yaël André, c’est tout ça, mais c’est aussi tout le reste, la recherche d’un être perdu, les projections du deuil, l’injustice, la création d’utopies.

Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

Crédits :

Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

plus icon
bookmark

Yaël André a étudié à Bruxelles la Philosophie et l'écriture de scénario. Elle est arrivée à Berlin peu avant la chute du mur et y a vécu pendant cinq ans; là, elle a notamment travaillé comme chercheuse sur l'histoire du cinéma documentaire Est-allemand et programmatrice de films à Berlin puis à Bruxelles. Avant de réaliser ses propres films, elle a pratiqué un peu tous les métiers du cinéma (cadreuse vidéo, preneuse de son, assistante, interprète, costumière, régisseuse, etc...). Alterne aujourd'hui films “de cinéma“ et installations vidéos plus légères. Le style qu'elle affectionne est une sorte de burlesque féminin qui se fiche un peu du cloisonnement "fiction < versus > documentaire".

Il vous est peut-être déjà venue l’envie furieuse de faire un film avec des « si », d'imaginer les bousculements du monde, de prendre votre revanche sur le réel, de raconter des existences que l’histoire a du mal à écrire.

Et si l’œuf était venu avant la poule ? Et si Jésus était une femme noire ? Et si, à l'autre bout de la planète, se trouvaient les vies que vous n’avez pas vécues ? Si j’étais cinéaste, je donnerais l’illusion de la pleine lune dans les rues d’été, j’attraperais le chapeau de Chaplin, je volerais la perruque de Donald Trump pour distribuer des cheveux à celles et ceux qui en veulent. Dans un autre registre, je délesterais le monde de ses fardeaux, je ferais boire du café froid aux gens heureux, je me baladerais avec un éléphant à la main avec l’envie indéfectible de voler avec lui, attachée à des ballons sauvages. Des images comme construction politique et fabriques d’histoires. Et vous, si vous étiez cinéaste ?

Dans une rue animée de Bruxelles, nous avons rencontré Yaël André, une glaneuse qui expérimente et recherche, une aventurière farouche de l’image en rupture avec la linéarité des choses, une cinéaste qui subvertit l’ordre des représentations. Yaël André, c’est tout ça, mais c’est aussi tout le reste, la recherche d’un être perdu, les projections du deuil, l’injustice, la création d’utopies.

Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

Crédits :

Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Épisode précédent

undefined - Les Glaneuses d'images - Violaine de Villers

Les Glaneuses d'images - Violaine de Villers

Le cinéma engagé des femmes est né d’un désir d’émancipation et d’une volonté de réviser les images qui les représentaient jusqu’alors et auxquelles elles étaient incapables de s’identifier en tant que femmes, mères, travailleuses, réalisatrices. Que signifie être engagée ? Que signifie refuser lorsqu’on fait des films ?

Dans cet épisode, nous avons rencontré Violaine de Villers, une réalisatrice inspirante,
indépendante, à la filmographie engagée.

Violaine de Villers dessine une carte intime et poétique où l’image est un passage entre les temporalités, entre l’exil et le retour, entre le déracinement et l’inachevé.

Et puis, Violaine, depuis ses premiers films au début des années 80, c’est aussi un parcours fait de luttes. C’est son engagement politique auprès des comités
contre la guerre du Vietnam, son goût prononcé pour la révolution bien avant Mai 68, sa relation à Marguerite Duras. Elle continue à tourner, encore et encore, comme une glaneuse d’images.

Elle nous reçoit dans sa maison chaleureuse remplie d’objets, de souvenirs. Ensemble, nous avons parlé d’indépendance, de féminisme et de liberté.

Les films de Violaine de Villers sont accessibles auprès du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.

Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

Crédits :

Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Épisode suivant

undefined - Les Glaneuses d'images - Kita Bauchet

Les Glaneuses d'images - Kita Bauchet

Après des études de photographie et un diplôme de réalisatrice à l’INSAS (Bruxelles), Kita Bauchet réalise des courts-métrages de fiction et des documentaires. Elle se fait d’abord remarquer pour son film Violette et Framboise, puis pour Le temps d’un soufflé, écrit et produit par Arnaud Demuynck. Suivront Chicco, Violette au travail, et Allez j’y vais ! Après un détour de plusieurs années par la télévision (RTBF, Arte Belgique), elle revient au cinéma en 2010 avec La Fabrique de Panique sur le film d’animation Panique au Village de Stéphane Aubier et Vincent Patar. En 2016, elle réalise Une vie contre l’oubli, autour du cinéaste André Dartevelle. En 2019, c’est la sortie de Bains Publics et sa reconnaissance dans les festivals et en salle. Fin 2021, elle achève le docu-danse Les gestes de Saint-Louis réalisé en collaboration avec la compagnie de danse contemporaine sénégalaise Diagn’art et l’artiste suisse Stéphanie Pfister sur des musiques de Siegfried Canto.

En regardant d’un œil attentif une certaine histoire du cinéma, on peut faire ce constat édifiant : les récits incluant des femmes sont le plus souvent réalisés par des hommes. C'est un fait, les femmes ont été dépossédées du pouvoir de se raconter en tant que collectivité et sujet.
D'ailleurs, dans les écoles de cinéma, les films de réalisatrices ne figurent pas au programme. En commençant ce podcast, nous voulions traiter ces questions, comprendre ce que signifie être une femme réalisatrice, parler des images à réinventer pour construire un autre imaginaire, et ancrer des représentations féministes.

Dans cet épisode, Kita Bauchet, dans les locaux de l’AJC (Atelier des Jeunes Cinéastes), se raconte depuis sa chambre de 8m2 à Paris (fréquentant les douches
publiques de la métropole), à son désir de devenir plus rockeuse que Debbie Harry, enchaînant les galères pour capter les regards, les visages, pour faire des images qui lui correspondent.

Un parcours de combattante pour se créer un nom parmi tant d’hommes, à travers le sexisme de l’industrie.

Dans Bains Publics , elle arpente, au cœur du quartier des Marolles, la vie de celles et ceux qui fréquentent les bains de Bruxelles, des personnes d’origine et de classe sociale différentes y trouvent un lieu de ressourcement et d’apaisement. Une forme d’autoportrait, un miroir de son vécu où tout le monde est filmé de la même manière, laissant apparaître les inégalités par la parole.

Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.

Crédits :

Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras

Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Commentaires de l'épisode

Générer un badge

Obtenez un badge pour votre site web qui renvoie vers ce episode

Sélectionnez le type et la taille
Open dropdown icon
share badge image

<a href="https://goodpods.com/podcasts/les-podcasts-de-cinergie-422419/les-glaneuses-dimages-ya%c3%abl-andr%c3%a9-58383979"> <img src="https://storage.googleapis.com/goodpods-images-bucket/badges/generic-badge-1.svg" alt="listen to les glaneuses d'images - yaël andré on goodpods" style="width: 225px" /> </a>

Copier