
Les Glaneuses d'images - Violaine de Villers
11/09/21 • 29 min
Le cinéma engagé des femmes est né d’un désir d’émancipation et d’une volonté de réviser les images qui les représentaient jusqu’alors et auxquelles elles étaient incapables de s’identifier en tant que femmes, mères, travailleuses, réalisatrices. Que signifie être engagée ? Que signifie refuser lorsqu’on fait des films ?
Dans cet épisode, nous avons rencontré Violaine de Villers, une réalisatrice inspirante,
indépendante, à la filmographie engagée.
Violaine de Villers dessine une carte intime et poétique où l’image est un passage entre les temporalités, entre l’exil et le retour, entre le déracinement et l’inachevé.
Et puis, Violaine, depuis ses premiers films au début des années 80, c’est aussi un parcours fait de luttes. C’est son engagement politique auprès des comités
contre la guerre du Vietnam, son goût prononcé pour la révolution bien avant Mai 68, sa relation à Marguerite Duras. Elle continue à tourner, encore et encore, comme une glaneuse d’images.
Elle nous reçoit dans sa maison chaleureuse remplie d’objets, de souvenirs. Ensemble, nous avons parlé d’indépendance, de féminisme et de liberté.
Les films de Violaine de Villers sont accessibles auprès du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.
Crédits :
Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras
Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le cinéma engagé des femmes est né d’un désir d’émancipation et d’une volonté de réviser les images qui les représentaient jusqu’alors et auxquelles elles étaient incapables de s’identifier en tant que femmes, mères, travailleuses, réalisatrices. Que signifie être engagée ? Que signifie refuser lorsqu’on fait des films ?
Dans cet épisode, nous avons rencontré Violaine de Villers, une réalisatrice inspirante,
indépendante, à la filmographie engagée.
Violaine de Villers dessine une carte intime et poétique où l’image est un passage entre les temporalités, entre l’exil et le retour, entre le déracinement et l’inachevé.
Et puis, Violaine, depuis ses premiers films au début des années 80, c’est aussi un parcours fait de luttes. C’est son engagement politique auprès des comités
contre la guerre du Vietnam, son goût prononcé pour la révolution bien avant Mai 68, sa relation à Marguerite Duras. Elle continue à tourner, encore et encore, comme une glaneuse d’images.
Elle nous reçoit dans sa maison chaleureuse remplie d’objets, de souvenirs. Ensemble, nous avons parlé d’indépendance, de féminisme et de liberté.
Les films de Violaine de Villers sont accessibles auprès du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.
Crédits :
Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras
Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les Glaneuses d'images - Yaël André
Yaël André a étudié à Bruxelles la Philosophie et l'écriture de scénario. Elle est arrivée à Berlin peu avant la chute du mur et y a vécu pendant cinq ans; là, elle a notamment travaillé comme chercheuse sur l'histoire du cinéma documentaire Est-allemand et programmatrice de films à Berlin puis à Bruxelles. Avant de réaliser ses propres films, elle a pratiqué un peu tous les métiers du cinéma (cadreuse vidéo, preneuse de son, assistante, interprète, costumière, régisseuse, etc...). Alterne aujourd'hui films “de cinéma“ et installations vidéos plus légères. Le style qu'elle affectionne est une sorte de burlesque féminin qui se fiche un peu du cloisonnement "fiction < versus > documentaire".
Il vous est peut-être déjà venue l’envie furieuse de faire un film avec des « si », d'imaginer les bousculements du monde, de prendre votre revanche sur le réel, de raconter des existences que l’histoire a du mal à écrire.
Et si l’œuf était venu avant la poule ? Et si Jésus était une femme noire ? Et si, à l'autre bout de la planète, se trouvaient les vies que vous n’avez pas vécues ? Si j’étais cinéaste, je donnerais l’illusion de la pleine lune dans les rues d’été, j’attraperais le chapeau de Chaplin, je volerais la perruque de Donald Trump pour distribuer des cheveux à celles et ceux qui en veulent. Dans un autre registre, je délesterais le monde de ses fardeaux, je ferais boire du café froid aux gens heureux, je me baladerais avec un éléphant à la main avec l’envie indéfectible de voler avec lui, attachée à des ballons sauvages. Des images comme construction politique et fabriques d’histoires. Et vous, si vous étiez cinéaste ?
Dans une rue animée de Bruxelles, nous avons rencontré Yaël André, une glaneuse qui expérimente et recherche, une aventurière farouche de l’image en rupture avec la linéarité des choses, une cinéaste qui subvertit l’ordre des représentations. Yaël André, c’est tout ça, mais c’est aussi tout le reste, la recherche d’un être perdu, les projections du deuil, l’injustice, la création d’utopies.
Les Glaneuses est un podcast qui s’immisce au creux de la vie de réalisatrices. À travers leur parcours, leurs souvenirs, leur intimité, nous partons à la découverte de noms de femmes, de combats inspirants, de paroles politiques.
Crédits :
Enregistrement et réalisation : Sarah Semana
Montage : Constance Pasquier et Sarah Semana
Mixage et création sonore : Alexia Baltsavias
Illustration : Rocio Alvarez
Auteur des textes : Bertrand Gevart
Coordinatrice et productrice : Dimitra Bouras
Les Glaneuses est une production de Cinergie avec l'aide de la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles-Egalité des chances, et en partenariat avec Radio Campus.
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