Le monde dans tous ses États

Le 27 septembre dernier, de violents combats éclatent dans la capitale du Haut-Karabakh. C'est le début d'un nouveau conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, qui se disputent cette région séparatiste en territoire azéri, peuplée majoritairement d'Arméniens. C'est un conflit ancien qui s'inscrit dans un nouveau contexte international : la Turquie soutient l’Azerbaïdjan et la Russie a un contrat militaire avec l'Arménie. Quels sont les risques d'embrasement ?

Cette semaine, "Le monde dans tous ses États" s'intéresse à la Biélorussie, où depuis plusieurs semaines des opposants au président Alexandre Loukachenko dénoncent sa réélection jugée frauduleuse. Face à cette répression, Svetlana Tikhanovskaïa, figure de l'opposition qui revendique la victoire à la présidentielle, a été contrainte à l’exil en Lituanie. Et plusieurs femmes sont devenue les fers de la lance de la contestation. Mais Loukachenko peut-il basculer ? Une transition est-elle possible ? Cette crise politique va-t-elle permettre à Moscou d'accroitre son influence ?

Cette semaine, "Le Monde dans tous ses états" est consacré au Liban, encore sous le choc de la double explosion survenue dans le port de Beyrouth le 4 août dernier. La catastrophe a fait au moins 190 morts, plus de 6 000 blessés et 300 000 habitants sans abri. Pour de nombreux Libanais, c’est le "drame de trop". Qui est responsable ? En pleine crise économique, sanitaire et politique, comment le Liban peut-il s’en sortir et se réinventer?

Le Monde dans tous ses États se penche sur les conséquences géopolitiques de la crise sanitaire du coronavirus, avec comme invité le directeur de l'Iris, Pascal Boniface, qui publie le 9 juillet "Géopolitique du Covid-19" (Éd. Eyrolles). Y a-t-il eu un tournant majeur dans les relations internationales ? Cette crise a-t-elle accru la rivalité entre la Chine, d'où est parti le virus, et les États-Unis ? Le Covid-19 a-t-il terni le modèle occidental, mettant fin au rêve d’une Europe puissante, ou va-t-il susciter au contraire un vrai sursaut européen ?

En l'espace de trois jours, des manifestations parties d’une lointaine ville de province ont gagné début janvier l’ensemble du Kazakhstan, contraignant l’ancienne République soviétique à réclamer l’aide de la Russie et de ses partenaires au sein de l'Organisation du traité de sécurité collective. Ces émeutes ont été marquées par une répression sanglante et le pays est revenu dans le giron russe dont il s'était pourtant émancipé ces dernières décennies, en devenant une véritable puissance régionale. L'histoire peut-elle s’arrêter là, dans une région - l'Asie centrale - en proie à bien des tiraillements ? Les réponses de nos reporters et notre grand témoin.