
Tests de dépistage: entre risques et bénéfices
04/14/23 • 31 min
On est nombreux à penser que de faire un bilan de santé annuel ou des tests de dépistage à l'aveugle fait partie des meilleures pratiques en matière de prévention des maladies. Sauf que les données probantes nous apprennent que les tests de dépistage périodiques ne sont pas si utiles, du moins pas pour l’ensemble de la population. Ils comportent même des risques qu’il ne faut pas sous-estimer.
Dans cet entretien, le Dr. René Wittmer, médecin de famille, vulgarisateur scientifique et président de l'organisme Choisir avec soin Québec, explique en nuances les bénéfices et les risques associés à de tels tests, afin d'outiller les patientes et patients qui veulent mieux comprendre ces enjeux et faire des choix éclairés.
CRÉDITS:
Animatrice: Eve Beaudin, journaliste scientifique
Invité: Dr. René Wittmer, Médecin de famille, Professeur adjoint de clinique (Faculté de médecine - Département de médecine de famille et de médecine d'urgence - Université de Montréal), Président de Choisir avec soin Québec.
SOURCES :
- La célèbre revue Cochrane, la plus grande organisation médicale indépendante du monde, a conclu dans une revue de la littérature que l'offre systématique d'un bilan de santé est probablement peu bénéfique et peut conduire à des examens et des traitements inutiles ;
- Recommandation d'abandon du bilan de santé annuel par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs ;
RESSOURCES ADDITIONNELLES:
- Pour en savoir plus sur les recommandations en matière de prévention au Québec et au Canada : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2018/04/04/non-bilan-medical-annuel-utile
- Choisir avec soins Québec
- Choisir avec soins Canada
- Guide des bonnes pratiques en prévention clinique : https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/prevention-clinique/guide-des-bonnes-pratiques/
Le Détecteur de rumeurs est une production de l’Agence Science-Presse soutenue financièrement par le Scientifique en chef du Québec, les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire.
On est nombreux à penser que de faire un bilan de santé annuel ou des tests de dépistage à l'aveugle fait partie des meilleures pratiques en matière de prévention des maladies. Sauf que les données probantes nous apprennent que les tests de dépistage périodiques ne sont pas si utiles, du moins pas pour l’ensemble de la population. Ils comportent même des risques qu’il ne faut pas sous-estimer.
Dans cet entretien, le Dr. René Wittmer, médecin de famille, vulgarisateur scientifique et président de l'organisme Choisir avec soin Québec, explique en nuances les bénéfices et les risques associés à de tels tests, afin d'outiller les patientes et patients qui veulent mieux comprendre ces enjeux et faire des choix éclairés.
CRÉDITS:
Animatrice: Eve Beaudin, journaliste scientifique
Invité: Dr. René Wittmer, Médecin de famille, Professeur adjoint de clinique (Faculté de médecine - Département de médecine de famille et de médecine d'urgence - Université de Montréal), Président de Choisir avec soin Québec.
SOURCES :
- La célèbre revue Cochrane, la plus grande organisation médicale indépendante du monde, a conclu dans une revue de la littérature que l'offre systématique d'un bilan de santé est probablement peu bénéfique et peut conduire à des examens et des traitements inutiles ;
- Recommandation d'abandon du bilan de santé annuel par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs ;
RESSOURCES ADDITIONNELLES:
- Pour en savoir plus sur les recommandations en matière de prévention au Québec et au Canada : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2018/04/04/non-bilan-medical-annuel-utile
- Choisir avec soins Québec
- Choisir avec soins Canada
- Guide des bonnes pratiques en prévention clinique : https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/prevention-clinique/guide-des-bonnes-pratiques/
Le Détecteur de rumeurs est une production de l’Agence Science-Presse soutenue financièrement par le Scientifique en chef du Québec, les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire.
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Discuter avec un climatosceptique
Devant un ami qui nie ou qui minimise la réalité du réchauffement climatique, ou qui est persuadé que les changements climatiques ne sont pas une conséquence des activités humaines, on peut être tenté de baisser les bras. La discussion est pourtant possible, explique notre rédacteur en chef, Pascal Lapointe, au micro de notre nouveau balado animé par Eve Beaudin.
CRÉDITS :
Animatrice : Eve Beaudin, journaliste scientifique
Invité : Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse
RÉFÉRENCES :
Pourcentage de la population canadienne qui serait climatosceptique selon le sondage mené par META en collaboration avec l’Université Yale (2022) ;
Le dernier rapport du GIEC (2022) souligne que la désinformation concernant les changements climatiques a été financée par des producteurs de carburants fossiles et des constructeurs automobiles, particulièrement aux États-Unis ;
Étude du sociologue américain Robert Brulle qui estimait qu’entre 2000 et 2016, plus de 2 milliards $ US avaient été dépensés en activité de lobbying auprès des politiciens de Washington pour influencer les décisions concernant les politiques climatiques (2018) ;
Sondage réalisé par la Fondation canadienne pour l’innovation qui estime que 73 % des jeunes de 18 à 24 ans suivent au moins un influenceur sur les réseaux sociaux qui a exprimé des opinions anti-scientifiques en affirmant, par exemple, que les changements climatiques ne sont pas une conséquence des activités humaines ou des comportements humains ;
Notre article qui vous offre des astuces pour discuter avec un climatosceptique et qui énonce 12 affirmations à nuancer.
Pour en savoir plus le consensus scientifique entourant les changements climatiques ;
Pour découvrir l’Étude Climatoscope 2023 qui s’intéresse à la désinformation sur les changements climatiques en ligne, ou en lire le résumé dans cet article de Pascal Lapointe ;
Pour mieux comprendre la technique de désinformation qu’on appelle la stratégie du doute, visionnez cette vidéo de notre série Anatomie des fausses nouvelles, ou lisez cet article qui résume le livre Merchants of Doubt de Naomi Oreskes (2010) ;
Pour découvrir tous les articles de l’Agence Science-Presse sur les changements climatiques : https://www.sciencepresse.qc.ca/etiquette/changements-climatiques.
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Astrologie et Mercure rétrograde: ce qu'il faut savoir.
Avez-vous expérimenté des problèmes de communications ou des incidents technologiques, ces derniers temps ? Cela pourrait-il être la faute de Mercure qui rétrograde ? Dans cet épisode, Pascal Lapointe, le rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse, explore les origines de l’astrologie et s’intéresse aux effets de l’alignement des planètes souvent évoqués par les partisans de l’astrologie.
CRÉDITS:
Animation: Eve Beaudin, journaliste scientifique
Invité: Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l'Agence Science-Presse
SOURCES CITÉES:
Sondage de l’Institut français d’opinion publique (Ifop) pour la Fondation Jean Jaurès sur la popularité de l'astrologie en France.
Environ 30% des Américains croient en l’astrologie, selon un sondage du Pew Research Center publié en 2018.
Article scientifique sur les traits de personnalité de ceux qui croient en l'astrologie publié par l'Université de Lund dans le journal Science direct (2021).
Articles du Détecteur de rumeurs:
- Astrologie, jamais étudiée par la science ? Faux Par Pascal Lapointe et Jonathan Jarry
- Mercure rétrograde: ce qu'il faut savoir. Par Pascal Lapointe.
- Mars apparaîtra aussi grande que la Lune? Faux Par Ariane Chevrier
RESSOURCES ADDITIONNELLES:
Article de La Presse sur l'engouement des milléniaux pour l'astrologie (2021) et cet article du magazine Slate sur le même sujet.
Article de NPR sur les méconnaissances des Américains en matière d'astronomie (2014).
Le Détecteur de rumeurs est une production de l’Agence Science-Presse soutenue financièrement par le Scientifique en chef du Québec, les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire.
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