IA partout, souveraineté nulle part?

09/09/24 • 27 min

La notion de souveraineté numérique a gagné en popularité ces dernières années et l'essor des techniques d'intelligence artificielle générative a renforcé ce phénomène. Mais de quoi s'agit-il exactement? Dans un monde globalisé, est-il réellement possible pour les Etats de conserver une forme de pouvoir sur les nouvelles technologies?

L'économiste française Sarah Guillou, auteure du livre La souveraineté économique à l'épreuve de la mondialisation, est l'invitée de «IA qu'à m'expliquer» pour décortiquer les enjeux autour de la maîtrise du numérique, dont l'IA est une composante.

Ce neuvième épisode, réalisé avec le soutien de l'entreprise de cloud suisse Infomaniak, revient aussi sur un partenariat avec Huawei pour la création d'un brevet fédéral en IA, ainsi que sur Nvidia et Apple qui voudraient investir dans OpenAI.

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Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin.

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Le fardeau environnemental de l'IA et les déboires d'Intel

Les besoins conséquents de l'IA en énergie sont souvent évoqués, mais quid de la dépendance de cette industrie aux métaux? Que ça soit pour fabriquer des puces, construire des bâtiments qui accueilleront des milliers de serveurs ou encore installer de vastes réseaux de câbles, la réalité matérielle de l'intelligence artificielle trouve ses fondements dans les mines de charbon, de cuivre et de tant d'autres métaux indispensables à son fonctionnement.

La journaliste et philosophe Celia Izoard, auteure du livre La ruée minière au XXIe siècle, enquête sur les métaux à l'ère de la transition, est l'invitée de «IA qu'à m'expliquer» pour décortiquer les enjeux de cette dépendance à la matière.

Ce huitième épisode aborde aussi les logiciels qui permettent de détecter les contenu générés artificiellement, ainsi que le destin incertain d'Intel, géant historique des microprocesseurs.

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Le Suisse dans l'ombre de Nvidia et les deepfakes de l'EPFL

La guerre des puces fait rage dans la course aux intelligences artificielles. Qui réussira à concurrencer Nvidia? Le Financial Times a présenté récemment trois entreprises qui seraient, selon le journal, bien partis pour figurer parmi de sérieux compétiteurs. Cerebras, cofondée par le Suisse Jean-Philippe Fricker, est l'une d'entre-elles.

Jean-Philippe Fricker est justement l'invité de «IA qu'à m'expliquer». Il explique pourquoi les puces de Cerebras sont particulières, et les enjeux dans ce marché dominé par l'ogre Nvidia.

Ce dixième épisode revient aussi sur l'inauguration d'Alps, le supercalculateur suisse et le nouveau modèle d'IA générative d'OpenAI, présenté comme beaucoup plus performant pour les raisonnements. Trois questions aussi été posées à Marcel Salathé, responsable du Centre IA de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, autour des deepfakes.

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