Design Kafé | Design Café : Arts / Icônes / Portraits / Graphisme / Mode / Décoration / Objet / Histoire / Business / Infos / La Réunion

Bonjour à tous,

Dans cet épisode, je reçois au micro de Design-Kafé, Thomas VILPONT, un jeune réunionnais qui partage avec nous son métier d’illustrateur, sa passion pour le dessin et pour notre île, son parcours et qui nous parle aussi de sa toute jeune entreprise Atelier FRIZÉ, un studio de design graphique qui, en plus de diffuser ses réalisations décoratives multi-support pleines de bonne humeur, de références et de souvenirs longtemps, propose également à ses clients, des services de communication autour de l’identité visuelle des entreprises.

Bref, un moment d’échange libre, ensoleillé et carrément passionnant.

Thomas évoque ses débuts chez Lacoste puis son choix de rentrer sur son île natale pour poursuivre sa carrière.

Tout au long de cet épisode, je vous invite à faire le plein de spontanéité, de joie de vivre, de Beyoncé et d’île de La Réunion.

N’hésitez pas à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes et profiter de tous ceux déjà publiés. Vous pouvez aussi liker l’émission, laisser un commentaire et parler du podcast à tous ceux qui, dans votre entourage, pourraient être intéressés.

Ça me permet de me faire connaître, de promouvoir Design Kafé, tout en me faisant vraiment très plaisir.

Aller, assez parlé, laissons place à Thomas et à son Atelier FRIZÉ...

• Production : dcb_global_media
• Animateur et Producteur: David CHERVET-BRENAC
• Script: David CHERVET-BRENAC
• Enregistrement et post-production: Podcastle
• Habillage sonore : La Sonothèque
• Hébergement et Diffusion: Ausha
• Générique : Bam Music
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Le 7 septembre 2024 ; ce sont les soldes d'hiver austral ...

2 fois par an, en France métropolitaine, comme à La Réunion ; nous avons l'occasion de faire des bonnes affaires ou de se faire avoir. Pour rester polis !!!!

Cet épisode iconique et tout spécial de Design-Kafé, vous permet, à chaque fois, d'y voir plus clair, de façon synthétique, conviviale et digeste afin de profiter pleinement de cette pratique commerciale qui reste la préférée des français.

#soldes #économie #business #commerce #droit #développementpersonnel #culture #accrosdushopping #shopping #entrepreneuriat

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Et si on parlait sérieusement et objectivement des SOLDES ? Je vous dit tout et sans détour !

Chose promise, chose due...

Après vous avoir présenté et expliqué les subtiles éléments qui composent un prix pour que vous puissiez « bien » acheter et en même temps avoir sondé votre psychologie pour comprendre pourquoi vous le faites ou pourquoi vous ne le faites pas...

On continue à jouer avec les étiquettes aujourd’hui en apprenant à bien les lire et plus précisément avec celles que l’on préfère par-dessus toutes et que l’on retrouve 2 fois par an pour notre plus grand bonheur... Les étiquettes des SOLDES et plus précisément encore celles de la déco !

On les adorent, elles sont si belles, elles sentent bon, elles sont pleines de promesses. Elles qui sont capables de nous faire acheter des choses dont on ne savait pas du tout que nous les voulions ou que nous en avions besoin avant même de les voir remisées à -50%...

Et ce sentiment si doux de se dire que cette remise a été évidemment et spécialement décidée rien que pour nous, n’a finalement pas de prix !!!!

Notre carte bleue commence à s’émoustiller 15 jours avant leur lancement et pourtant... Que savons-nous réellement de cette période de vente qui évidemment ne date pas d’hier ?

Elles qui vous procurent l’adrénaline et la satisfaction d’avoir effectué une bonne affaire et qui permets aux commerçants de réaliser un volume de vente qui peut représenter jusqu’à 30% de leur chiffre annuel ? En déco comme dans pratiquement tous les secteurs.

Et ben si vous êtes comme moi... pas grand-chose au final et même pire parfois ; ce que l’on prenait pour acquis se révèle en fait appartenir à la grande famille des légendes urbaines.

Je vais vous faire une confidence, en préparant cet épisode, ma volonté était de vous accompagner au plus près en collant à l’actualité et c’est toujours le cas. Puisqu’à l’heure où j’enregistre, les soldes design sont toute proche à La Réunion. Et sans doute sommes-nous en plein dedans au moment où vous l’écoutez. Je pense aussi à ceux qui auront raté le coche, en choppant l’émission des mois plus tard et pour qui ce n’est pas grave puisque les infos seront toujours bonnes et valables pour toutes les prochaines soldes déco.

Au moment où j’écrivais le script donc, je me suis, comme pour chaque sujet traité ici, plongé à corps perdu dans diverses sources d’information. Articles de presse, reportages en tous genres, code du commerce dont je me suis tapé tous les articles concernés, l’ensemble de leurs tirets respectifs et pour chaque tirets, tous leurs alinéa... ça m’a épuisé ! Mais également passionné. Ça m’a rapellé mes études de droit.

Et je me suis rendu compte de trois choses :

· Je savais des trucs

· Je ne savais pas des trucs

· Et y a des trucs que je croyais savoir et qui en fait étaient faux !

Mais alors comment synthétiser toutes ces précieuses trouvailles et animer un podcast design et déco informatif et utile sur les soldes, sans être chiant ?

Comment rendre les informations abordées, valables à la fois pour le design et la déco, puisque nous sommes dans DécoKafé mais également facilement transposables à n’importe quel autre secteur marchant ?

Et ben continuons à être franc; ce n’est pas facile !

Mais je peux le faire ! En tous cas, je vais le tenter... Et quelque chose me dit que cette année, les vendeurs et les vendeuses déco qui vont se retrouver en face de vous auront plutôt intérêt à bien préparer leur discourt et leurs arguments et à rédiger des étiquettes « aux petits oignons » car si la plupart d’entre vous n’ont pas besoin de moi pour être de véritables accros du shopping, j’endosse la mission de faire de vous, en complément, de véritables experts des SOLDES décoration !

A La Réunion et ailleurs ...

Dans cet épisode, je vous dit tout ce que je sais sur l'un des fauteuils les plus connus au monde, Le Eames Lounge Chair !

Parfois lorsque l’on entreprend de présenter ou même tout simplement de parler -au détour d’une conversation- d’un objet de design uniquement par son nom, on prend le risque de se confronter à l’incompréhension de son interlocuteur.

Qui, au mieux et par politesse fera mine de savoir à quelle création vous faite allusion par peur de passer pour un idiot ou de vous faire de la peine ou, au pire vous donnera en échange de vos vaines tentatives, l’équivalent de la réaction que peut avoir une poule devant une brosse à dents.

J’ai compris très tôt que les interlocuteurs en question n’y sont absolument pour rien, c’est juste que, comme vous l’avez sans doute remarqué, en matière de design décoratif ou mobilier, le nom choisi pour baptiser la pièce en question, est rarement évocateur.

A moins que la communication autour de sa dénomination n’ait été savamment entretenue ou commercialement hyper matraquée.

En fait le design c’est comme toutes les autres formes d’art, et comme toutes choses en fait, plus on en parle plus on mémorise.

En revanche, oubliez le nom et montrez une photo de l’objet que vous souhaitez évoquer et là ... C’est magique.... Tout de suite et très souvent c’est : « mais oui évidemment que je connais, je ne connais même que lui et hop... c’est parti, la conversation peut reprendre à égalité avec votre audience.

Et ce sera sans doute la même chose si je vous dis qu’aujourd’hui j’ai décidé de vous parler du Eames Longe et de son Ottoman... A moins d’être dans le secteur du design et plus particulièrement de l’habitat, vous allez vous demander de quoi il peut bien s’agir.

Si je précise que c’est un fauteuil on avance déjà d’un grand pas.

Et en rajoutant que ottoman ou ottomane c’est un mot trop rarement utilisé à mon goût pour parler un fait d’un repose-pieds vous visualisez plus clairement l’ensemble que cela constitue.

Et pour enfoncer le clou, il y a le compte instagram de ce podcast @decokafe_podcast

Parce que après y avoir été faire un tour, vous allez vous dire et vous allez me dire: « mais oui évidemment que je connais, je ne connais même que lui et hop... c’est parti, on peut commencer ...

Bonne écoute !

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La lampe ARCO est le lampadaire d'intérieur le plus copié au monde... Et pourtant, depuis plus de 60 ans elle reste la plus majestueuse et la plus inégalée des muses du design... Après cet épisode, vous saurez précisément pourquoi !

La lampe la plus copiée au monde. Ça c’est de l’intro !

Un arc, un bloc en marbre et un diffuseur en forme de demi globe... c’est hyper simple et plus c’est simple plus c’est facile à copier surtout quand l’original a du succès

ARCO = ARC, c’est de l’italien !

En plus d’être copiée elle a également inspiré de nombreux modèles mais toutes les lampes en arc ne sont pas des ARCO.

Pour reconnaitre les vraies :

Base parallélépipède en marbre de Carrare aux coins biseautés et perforés sur toute la profondeur par un tunnel qui n’est pas qu’esthétique, puisqu’il permet d’y faire passer un mache à balai pour déplacer le socle de 63 kg quand même !

Elle a été crée en 1962 par 2 des Frères CASTIGLIONI ; Pier Giacomo et Achille, respectivement né à Milan en 1913 et 1918 et ils se seraient inspirés entre autre des réverbères de rue, notamment pour la forme arrondie de la tige.

Le 3ème frère Livio, l’aîné né en 1911 et décédé en 1979, est aussi architecte. Les 3 milanais sont les fils du sculpteur Gianinno Castiglioni et ils évoluent assez logiquement au contact des beaux art depuis leur naissance.

Ils deviendront également tous 3 designers.

Même si Livio préfèrera se concentrer sur son domaine de prédilection : la radio, en rejoignant notamment l’entreprise Phonola puis Brionvega.

Là où le benjamin et le cadet préfèreront poursuivre leurs recherches appliquées à l’éclairage d’espace.

Et comme par hasard il travailleront sur la mise en lumière de la Triennale de Milan, le rdv du design italien.

Les deux designers ont toujours eu l’habitude de détourner des pièces détachées du matériel industriel.

Comme le siège de tracteur de leur tabouret Mezzadro ou le phare de voiture pour une autre de leur lampe, la lampe TOIO.

Avec leur sens aigue et génial du fonctionnel, ils vont livrer durant leur carrière de nombreuses icones du design à partir de trois fois rien.

Dont une grande majorité étaient et sont encore aujourd’hui éditées par FLOS, un fabricant historique de luminaires italiens.

Depuis sa création, plus de 200.000 ARCO ont été vendues dans le monde... des vraies bien sûr !

C’est ce que l’on appelle un « best-seller ». Mais contrairement à d’autres, ce succès critique, esthétique et commercial n’est pas vraiment dû au hasard.

Les frères Castiglioni sont des designers particuliers avec une recette particulière.

Tout d’abord ils aiment créer des objets malins mais néanmoins très étudiés et avec, chaque fois une petite dose d’ironie.

Pour commencer, vous prenez donc un bloc de marbre... mais pas n’importe lequel, du marbre italien de Carrare sélectionné avec soin pour le tailler en forme de parallélépipède, vous y plantez un arc d’un peu plus de 2m d’acier inoxydable auquel vous suspendez un diffuseur/réflecteur en aluminium poli.

Et durant la phase d’étude et de conceptualisation vous adaptez progressivement les proportions de chaque élément pour harmoniser l’ensemble, qui devra de plus être lourd pour être stable et ne pas déséquilibrer le gros « bidule ».

Bas oui, rappelez-vous de l’intro, l’idée c’est quand même d’avoir l’équivalent d’un réverbère dans votre salon.

Ne vous risquez donc pas à la déplacer tout seul, appelez un ami, quelqu’un de votre famille ou si vous n’avez personne de cette catégorie sous la main ; alors demandez à votre amant ou à votre maîtresse de vous aider à la déplacer.

Vous glissez un manche... à balai dans le trou... du bloc... Vous le soulevez...Le bloc hein, pas l’amant ou la maîtresse et voilà : opération déplacement terminée !

Mais comment les frérots ont-ils pu ensuite séduire une maison d’édition pour lancer la fabrication industrielle d’un tel monument, capter son intérêt et à obtenir sa confiance ?