
Tous les Rois de France sont-ils enterrés à Saint-Denis ?
10/02/23 • 2 min
La plupart des dynasties ont leurs nécropoles attitrées. C'est ainsi la basilique Saint-Denis, située dans la banlieue parisienne, qui rassemble les tombeaux des Rois de France, à quelques exceptions près.
Dès le IVe siècle, un mausolée s'élève à l'emplacement supposé de la sépulture de saint Denis, premier évêque de Paris. À la fin du siècle suivant, sainte Geneviève, la patronne de Paris, fait construire une église.
Dès les temps mérovingiens, un monastère s'établit autour de l'église. Au XIIe siècle, Suger, conseiller de Louis VII et abbé de Saint-Denis, en fera le premier exemple d'architecture gothique.
Au VIIe siècle, le Roi mérovingien Dagobert Ier sera le premier à se faire inhumer à Saint-Denis. D'autres souverains mérovingiens et carolingiens suivent son exemple. Mais ce sont surtout les Capétiens qui font de cette église la nécropole des Rois de France.
De même, la plupart des Reines et de nombreux princes appartenant à la Maison royale sont inhumés en ce lieu. C'est également le cas de quelques hauts personnages, comme Suger, le connétable Du Guesclin ou encore Jean-François de Gondi, archevêque de Paris et oncle du cardinal de Retz.
Quelques exceptions
Même si Saint-Denis est considéré depuis longtemps comme le lieu de sépulture des Rois de France, elle n'abrite pas les restes de tous les souverains.
On l'a vu, tous les Rois mérovingiens et carolingiens ne se firent pas inhumer dans cette église. Ainsi, Clovis, mort en 511, préfère se faire enterrer dans l'abbaye Sainte-Geneviève, à Paris, qu'il a fait construire.
De même, en 814, Charlemagne choisit la cathédrale d'Aix-la-Chapelle comme lieu de sépulture. Mais Quelques rares Capétiens ont également décidé de se faire enterrer ailleurs.
C'est le cas de Philippe Ier, mort en 1108, qui est inhumé à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et de Louis VII qui, en 1180, est inhumé à l'abbaye de Barbeau. Quant à Louis XI, il repose, depuis 1483, à l'abbaye Notre-Dame de Cléry, dans le Loiret.
Enfin, Charles X, mort en exil en 1836, est enterré dans un couvent proche de Nova Gorica, dans l'actuelle Slovénie.
Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La plupart des dynasties ont leurs nécropoles attitrées. C'est ainsi la basilique Saint-Denis, située dans la banlieue parisienne, qui rassemble les tombeaux des Rois de France, à quelques exceptions près.
Dès le IVe siècle, un mausolée s'élève à l'emplacement supposé de la sépulture de saint Denis, premier évêque de Paris. À la fin du siècle suivant, sainte Geneviève, la patronne de Paris, fait construire une église.
Dès les temps mérovingiens, un monastère s'établit autour de l'église. Au XIIe siècle, Suger, conseiller de Louis VII et abbé de Saint-Denis, en fera le premier exemple d'architecture gothique.
Au VIIe siècle, le Roi mérovingien Dagobert Ier sera le premier à se faire inhumer à Saint-Denis. D'autres souverains mérovingiens et carolingiens suivent son exemple. Mais ce sont surtout les Capétiens qui font de cette église la nécropole des Rois de France.
De même, la plupart des Reines et de nombreux princes appartenant à la Maison royale sont inhumés en ce lieu. C'est également le cas de quelques hauts personnages, comme Suger, le connétable Du Guesclin ou encore Jean-François de Gondi, archevêque de Paris et oncle du cardinal de Retz.
Quelques exceptions
Même si Saint-Denis est considéré depuis longtemps comme le lieu de sépulture des Rois de France, elle n'abrite pas les restes de tous les souverains.
On l'a vu, tous les Rois mérovingiens et carolingiens ne se firent pas inhumer dans cette église. Ainsi, Clovis, mort en 511, préfère se faire enterrer dans l'abbaye Sainte-Geneviève, à Paris, qu'il a fait construire.
De même, en 814, Charlemagne choisit la cathédrale d'Aix-la-Chapelle comme lieu de sépulture. Mais Quelques rares Capétiens ont également décidé de se faire enterrer ailleurs.
C'est le cas de Philippe Ier, mort en 1108, qui est inhumé à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et de Louis VII qui, en 1180, est inhumé à l'abbaye de Barbeau. Quant à Louis XI, il repose, depuis 1483, à l'abbaye Notre-Dame de Cléry, dans le Loiret.
Enfin, Charles X, mort en exil en 1836, est enterré dans un couvent proche de Nova Gorica, dans l'actuelle Slovénie.
Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Épisode précédent

Pourquoi Nicolas-Jacques Conté est-il célèbre ?
Bien que le traitement de texte par ordinateur ait largement remplacé l'écriture manuscrite, nous utilisons encore tous les jours des crayons à papier. Pour prendre des notes, mais aussi pour dessiner.
C'est un certain Nicolas-Jacques Conté qui a inventé le crayon. On peut dire de lui que c'était un touche-à-tout de génie. Né en 1755, près de Séez, en Savoie, dans une famille modeste, il est encouragé par l'évêque de la ville dans sa vocation de peintre.
Mais le jeune homme a d'autres cordes à son arc. Il montre en effet des dispositions pour la physique et la chimie. Esprit imaginatif, il conçoit aussi une machine hydraulique et s'intéresse de près à l'aérostation.
Il renforce ainsi l'enveloppe des ballons à hydrogène, alors utilisés pour surveiller les champs de bataille, et en rend l'usage plus efficace.
L'invention du crayon à papier
Mais Nicolas-Jacques Conté est surtout connu pour avoir mis au point le crayon à papier, tel que nous l'utilisons encore aujourd'hui.
Son invention est née d'un besoin : en raison du blocus continental, décrété par Napoléon en 1806, le graphite très pur servant à faire les mines de crayon, importé uniquement d'Angleterre, ne parvient plus en France.
De ce fait, de nombreux corps de métier sont privés d'un instrument de travail très utile. En 1794, connaissant sa réputation, Lazare Carnot, grand savant, mais aussi membre du Comité de salut public, demande à Conté de trouver une solution.
C'est bientôt chose faite. Pour fabriquer ses crayons, Conté utilise un graphite de moindre qualité, qu'on trouve ailleurs qu'en Angleterre, et le mélange à de l'argile et de l'eau. La pâte ainsi obtenue est chauffée à une haute température.
En jouant sur les ingrédients et la température, on obtient une mine plus ou moins grasse. Le crayon à papier moderne était né ! Nicolas-Jacques Conté accompagnera Bonaparte en Egypte, où il fait fabriquer, avec les moyens du bord, tout ce qui manque à l'armée et aux savants qui l'ont suivie, des fonderies pour les canons, un télégraphe ou encore des moulins à blé. Un homme qui, on le voit, ne manquait pas de ressources.
Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Épisode suivant

Qui étaient les "foo fighters" durant la Seconde Guerre mondiale ?
Dans la plupart des pays du monde, les objets volants non identifiés (Ovnis) défraient régulièrement la chronique. Il existe de nombreux témoignages sur ces apparitions célestes, dont la plupart sont expliquées par des raisons naturelles, mais dont certaines résistent à l'analyse.
Les chasseurs fantômes, ou « foo fighters » en anglais, sont l'un des premiers phénomènes recensés. En effet, ils sont observés durant la Seconde Guerre mondiale, soit quelques années avant que l'Américain Kenneth Arnold, qui inventa le terme de « soucoupes volantes », dont on connaît le succès, ne fasse, en 1947, l'une des premières observations d'ovni.
Ces « foo fighters », observés par de nombreux pilotes, américains, britanniques ou japonais, se présentent comme des boules lumineuses, blanches, rouges ou jaunes. Il faut noter que ces lumières ont été vues par tous les belligérants.
Ce qui intrigue les équipages des avions, c'est que ces boules semblent suivre les appareils, épousant étroitement tous leurs mouvements. Selon certains témoignages, elles évoluent comme si elles étaient dirigées de manière intelligente.
Certains « foo fighters » se déplacent seuls, d'autres se regroupent en véritables formations aériennes.
Des explications pas entièrement convaincantes
Dès l'époque de son apparition, on s'est efforcé de trouver des explications rationnelles à ce curieux phénomène. Certaines surgissent du contexte même de la guerre.
En effet, on a suggéré que les boules lumineuses pourraient être les reflets des tirs de DCA qui, dans la nuit du 24 au 25 février 1942, auraient été dirigés contre des avions japonais. Il s'avère en fait que les lumières visées, qui n'étaient pas des appareils nippons, provenaient également d'objets volants non identifiés.
D'autres officiels ont pensé que ces « foo fighters » seraient en fait des armes secrètes, allemandes ou japonaises. On a aussi parlé d'illusions d'optique, provenant d'un phénomène de persistance rétinienne.
Comme souvent, l'hystérie collective, liée au stress des combats, est présentée comme
une explication possible. Autant d'explications qui ne paraissent pas entièrement convaincantes.
Une commission d'enquête officielle, créée par les Anglais, achève ses travaux en 1944 sans résoudre le mystère. A ce jour, ces chasseurs fantômes, qui disparaissent à la fin de la guerre, restent une énigme.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous aimez cet épisode, vous adorerez
Commentaires de l'épisode
Générer un badge
Obtenez un badge pour votre site web qui renvoie vers ce episode
<a href="https://goodpods.com/podcasts/choses-%c3%a0-savoir-histoire-191879/tous-les-rois-de-france-sont-ils-enterr%c3%a9s-%c3%a0-saint-denis-34221659"> <img src="https://storage.googleapis.com/goodpods-images-bucket/badges/generic-badge-1.svg" alt="listen to tous les rois de france sont-ils enterrés à saint-denis ? on goodpods" style="width: 225px" /> </a>
Copier