
Comment Toutankhâmon est-il mort ?
09/03/23 • 2 min
Depuis la découverte, voilà un siècle, de la tombe de Toutankhâmon par l'archéologue Howard Carter, la vie de ce jeune pharaon, le onzième de la XVIIIe dynastie, suscite beaucoup de curiosité.
Les spécialistes s'interrogent notamment sur les causes de son décès, vers 1327 avant notre ère, alors qu'il n'avait pas 20 ans. De nombreuses hypothèses ont été avancées. D'après l'une d'elles, le jeune souverain serait tombé du char qu'il conduisait.
Des archéologues vont même jusqu'à supposer qu'il menait ses chevaux à grand train, alors qu'il avait sans doute trop bu. Des éléments d'un char et des objets en rapport avec le vin ont en effet été trouvés dans la tombe royale. D'ici à penser que le pharaon conduisait en état d'ébriété, il n'y avait qu'un pas.
Et il devait tenir à ces objets, car, dans l'ancienne Égypte, les puissants garnissaient leurs tombes de ceux qui leur étaient chers. Pas de doute pour certains égyptologues : Toutankhâmon aimait conduire des chars, même un peu éméché, et serait mort par imprudence.
Mais d'autres spécialistes ne sont pas de cet avis. Le jeune pharaon n'aurait pu mourir de cette façon, pour la bonne raison qu'il ne pouvait se tenir debout sans aide. Ils s'appuient sur des examens très précis, réalisés au moyen d'une technique d'imagerie médicale perfectionnée.
Elle a permis d'en apprendre davantage sur la santé du jeune Roi et sur les maux sont il souffrait. Et ils étaient nombreux. Pour les scientifiques, cette fragilité est liée sans aucun doute à une forte consanguinité.
Selon la tradition, en effet, il était né de l'union entre un frère et une sœur. Les traces de cet héritage génétique se lisaient aussi bien dans la largeur des hanches que dans la forme particulière de la mâchoire.
Toutankhâmon était également affublé d'un pied-bot et d'une douloureuse maladie, qui
attaquait les os des pieds. Ces particularités l'empêchaient donc de tenir debout sans l'aide d'une canne ou l'appui de quelqu'un.
Ces égyptologues pensent plutôt, sans en être certains, que le décès serait dû à la malaria ou aux conséquences d'une crise d'épilepsie.
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Depuis la découverte, voilà un siècle, de la tombe de Toutankhâmon par l'archéologue Howard Carter, la vie de ce jeune pharaon, le onzième de la XVIIIe dynastie, suscite beaucoup de curiosité.
Les spécialistes s'interrogent notamment sur les causes de son décès, vers 1327 avant notre ère, alors qu'il n'avait pas 20 ans. De nombreuses hypothèses ont été avancées. D'après l'une d'elles, le jeune souverain serait tombé du char qu'il conduisait.
Des archéologues vont même jusqu'à supposer qu'il menait ses chevaux à grand train, alors qu'il avait sans doute trop bu. Des éléments d'un char et des objets en rapport avec le vin ont en effet été trouvés dans la tombe royale. D'ici à penser que le pharaon conduisait en état d'ébriété, il n'y avait qu'un pas.
Et il devait tenir à ces objets, car, dans l'ancienne Égypte, les puissants garnissaient leurs tombes de ceux qui leur étaient chers. Pas de doute pour certains égyptologues : Toutankhâmon aimait conduire des chars, même un peu éméché, et serait mort par imprudence.
Mais d'autres spécialistes ne sont pas de cet avis. Le jeune pharaon n'aurait pu mourir de cette façon, pour la bonne raison qu'il ne pouvait se tenir debout sans aide. Ils s'appuient sur des examens très précis, réalisés au moyen d'une technique d'imagerie médicale perfectionnée.
Elle a permis d'en apprendre davantage sur la santé du jeune Roi et sur les maux sont il souffrait. Et ils étaient nombreux. Pour les scientifiques, cette fragilité est liée sans aucun doute à une forte consanguinité.
Selon la tradition, en effet, il était né de l'union entre un frère et une sœur. Les traces de cet héritage génétique se lisaient aussi bien dans la largeur des hanches que dans la forme particulière de la mâchoire.
Toutankhâmon était également affublé d'un pied-bot et d'une douloureuse maladie, qui
attaquait les os des pieds. Ces particularités l'empêchaient donc de tenir debout sans l'aide d'une canne ou l'appui de quelqu'un.
Ces égyptologues pensent plutôt, sans en être certains, que le décès serait dû à la malaria ou aux conséquences d'une crise d'épilepsie.
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Quelles étaient les relations entre Molière et Louis XIV ?
Certains se sont plu à imaginer une étroite amitié entre Molière et Louis XIV. Mais une telle intimité était exclue entre le monarque de droit divin et le simple comédien. Certains ont même imaginé qu'ils avaient pu partager un repas.
Comment cette commensalité serait-elle possible, alors que le Roi, esclave d'un protocole immuable, mangeait souvent seul, lointaine idole qui ne saurait partager les plaisirs des simples mortels ?
N'oublions pas non plus que les acteurs étaient alors l'objet d'une certaine réprobation et que l'Église n'autorisait pas leur inhumation en terre consacrée. Dès lors, comment le Roi-Soleil aurait-il pu frayer avec un tel personnage, qui plus est aux yeux de tous ?
Ce qui ne veut pas dire que Louis XIV n'apprécie pas Molière. Bien au contraire. En effet, son goût personnel le portait vers le spectacle et il était lui-même un danseur émérite.
En effet, il commence à danser très jeune et, jusqu'en 1670, il participe à pas moins de 27 ballets. De plus, il voyait l'art comme un moyen d'affirmer son ascendant sur les courtisans et l'élite de ses sujets.
C'est en 1661, dans le cadre des grandes fêtes organisées par le surintendant Fouquet, dans son château de Vaux-le-Vicomte, que le Roi-Soleil rencontre Molière. Cette fête, jugée trop somptueuse par le Roi, vaut une disgrâce brutale à Fouquet, mais Molière, qui donne à cette occasion "Les fâcheux", la première comédie-ballet de l'histoire, est remarqué par le souverain.
Dès lors, l'appui du Roi lui est assuré. C'est Molière qui, avec Lully, est chargé d'organiser, en 1664, les "Fêtes de l'Ile enchantée", que Louis XIV donne pour sa mère et sa femme.
Le Roi riait aux mésaventures des personnages de Molière, sans se formaliser des audaces du dramaturge. C'est ainsi que les déboires d'Arnolphe, dans "L'école des femmes", lui rappelaient les avanies qu'il avait fait subir aux époux de ses nombreuses maîtresses.
Même "Le Tartuffe", cette charge féroce contre les cagots et l'hypocrisie religieuse, reçoit le soutien du Roi, qui finit par autoriser la pièce, d'abord interdite.
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