
Pourquoi peut-on désormais lâcher le volant en conduisant ?
12/07/22 • 2 min
Le concept de conduite autonome est sans doute promis à un bel avenir. Mais de quoi s'agit-il ? Le but est de décharger le conducteur, en tout ou partie, des gestes qu'il est amené à faire pour conduire une voiture.
Ces tâches sont accomplies à sa place par les mécanismes automatisés qui équipent le véhicule. Pour l'instant, 6 niveaux, classés de 0 à 5, de conduite autonome sont prévus.
Si le véhicule est classé au niveau 0, c'est le conducteur qui fait tout le travail, aucune place n'étant laissé à des processus automatisés. À l'inverse, une voiture de niveau 5 se conduirait toute seule, sans laisser d'initiative au chauffeur. C'est un véhicule qui pourrait même s'en passer.
Plus on monte dans le classement, plus la voiture est autonome.
Jusqu'à une date récente, seuls étaient autorisés, en France, des véhicules classés au niveau 2 de conduite autonome. Il existe notamment, dans ces voitures, des dispositifs permettant de les maintenir dans la voie.
Mais le conducteur doit rester vigilant en permanence. Ce qui l'oblige notamment à laisser ses mains sur le volant. La France vient de franchir, en septembre dernier, une nouvelle étape.
En effet, le niveau 3 de conduite autonome est désormais autorisé. C'était le cas en Allemagne depuis 2017. Dès lors, le conducteur n'est pas obligé de regarder constamment sa route et peut même lâcher le volant.
En d'autres termes, il laisse sa voiture se conduire toute seule. Mais pas partout. Ce niveau d'autonomie de la conduite ne sera permis que dans les parkings, au milieu d'un embouteillage ou encore sur l'autoroute, si le trafic est dense et la vitesse limitée à 60 km/h.
La présence d'un dispositif de conduite automatisé entraîne un aménagement du système de responsabilité pénale de l'automobiliste.
Pour l'instant, seul un groupe allemand, Mercedes-Benz, a pu faire homologuer son système de conduite autonome de niveau 3, composé de toute une série de capteurs. Mais d'autres constructeurs sont sur les rangs car, à l'horizon 2030, plus de 60 % des véhicules devraient être équipés de systèmes de niveau 2 ou davantage.
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Le concept de conduite autonome est sans doute promis à un bel avenir. Mais de quoi s'agit-il ? Le but est de décharger le conducteur, en tout ou partie, des gestes qu'il est amené à faire pour conduire une voiture.
Ces tâches sont accomplies à sa place par les mécanismes automatisés qui équipent le véhicule. Pour l'instant, 6 niveaux, classés de 0 à 5, de conduite autonome sont prévus.
Si le véhicule est classé au niveau 0, c'est le conducteur qui fait tout le travail, aucune place n'étant laissé à des processus automatisés. À l'inverse, une voiture de niveau 5 se conduirait toute seule, sans laisser d'initiative au chauffeur. C'est un véhicule qui pourrait même s'en passer.
Plus on monte dans le classement, plus la voiture est autonome.
Jusqu'à une date récente, seuls étaient autorisés, en France, des véhicules classés au niveau 2 de conduite autonome. Il existe notamment, dans ces voitures, des dispositifs permettant de les maintenir dans la voie.
Mais le conducteur doit rester vigilant en permanence. Ce qui l'oblige notamment à laisser ses mains sur le volant. La France vient de franchir, en septembre dernier, une nouvelle étape.
En effet, le niveau 3 de conduite autonome est désormais autorisé. C'était le cas en Allemagne depuis 2017. Dès lors, le conducteur n'est pas obligé de regarder constamment sa route et peut même lâcher le volant.
En d'autres termes, il laisse sa voiture se conduire toute seule. Mais pas partout. Ce niveau d'autonomie de la conduite ne sera permis que dans les parkings, au milieu d'un embouteillage ou encore sur l'autoroute, si le trafic est dense et la vitesse limitée à 60 km/h.
La présence d'un dispositif de conduite automatisé entraîne un aménagement du système de responsabilité pénale de l'automobiliste.
Pour l'instant, seul un groupe allemand, Mercedes-Benz, a pu faire homologuer son système de conduite autonome de niveau 3, composé de toute une série de capteurs. Mais d'autres constructeurs sont sur les rangs car, à l'horizon 2030, plus de 60 % des véhicules devraient être équipés de systèmes de niveau 2 ou davantage.
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Pourquoi dit-on “se tenir à carreau” et “l’argent n’a pas d’odeur” ?
"Se tenir à carreau"
Si une personne "se tient à carreau", c'est qu'elle veut rester discrète ou passer inaperçue. Il s'agit aussi d'éviter les conséquences malvenues d'une attitude plus démonstrative.
Mais d'où vient cette expression ? Pour certains, elle aurait été employée par les militaires. Quand une bataille se préparait, en effet, on demandait aux arbalétriers de "se tenir à carreau".
En effet, leurs flèches, si redoutables, s'appelaient des "carreaux". Donc, "se tenir à carreau" voulait dire se tenir sur ses gardes, en vue du prochain combat.
Pour d'autres, cependant, cette expression aurait son origine dans un jeu de cartes. Compte tenu de l'importance des carreaux dans ce jeu, "se garder (ou se tenir) à carreau" signifiait prendre ses précautions pour ne pas être battu.
"L'argent n'a pas d'odeur"
On prétend parfois que "l'argent n'a pas d'odeur". On veut dire par là qu'il aura toujours la même valeur, quelle que soit son origine. Compte tenu de la volonté des autorités de lutter contre le blanchiment d'argent sale, il n'est pas sûr qu'une telle expression soit bien appropriée aujourd'hui.
Pour en retrouver l'origine, il faut remonter à l'Antiquité romaine. Et plus précisément au règne de Vespasien, qui dirige l'Empire de 69 à 79 après J.-C. Soucieux de remplir les caisses de l'État après le règne dispendieux de son prédécesseur, un certain Néron, l'Empereur instaure de nouveaux impôts.
Portant sur le commerce et l'industrie, l'un d'eux concerne notamment la "récolte" d'urine. En effet, elle était utilisée, à cette époque, pour dégraisser la laine et préparer les tissus.
Du fait de son objet un peu particulier, cette taxe suscite l'ironie des Romains. Averti, par son fils, des sarcasmes qu'elle soulève, l'Empereur aurait saisi une pièce de monnaie et l'aurait sentie. À son fils, il aurait alors dit : "ça n'a pas d'odeur".
Ce qui signifiait que, tant que l'argent remplissait les coffres, sa provenance importait peu. D'après une variante de cette histoire, des toilettes publiques payantes, les fameuses "vespasiennes", auraient été créées par l'Empereur. Là encore, malgré l'endroit d'où il venait, cet argent "n'avait pas d'odeur".
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Pourquoi les bourreaux avaient-ils un “droit de havage” ?
Les bourreaux étaient nombreux sous l'Ancien Régime. Il est vrai qu'entre la mise au pilori des condamnés, le supplice de la roue, les pendaisons ou les bûchers, ils avaient fort à faire.
Les "exécuteurs des hautes œuvres", comme on les appelait aussi, étaient mal vus de la population, mais il fallait bien les rémunérer pour leur travail. Le mot s'applique bien à un bourreau puisqu'il vient d'un mot latin signifiant "torture".
En vigueur jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, leur mode de rémunération était assez singulier. En échange de leurs services, les bourreaux se voyaient reconnaître un droit de "havage".
"Havage" vient d'un ancien mot signifiant "prendre". Il autorisait les bourreaux à prendre, chez les marchands, une certaine quantité de denrées. Qu'il s'agisse de légumes, de fruits ou de pain, par exemple, un bourreau s'emparait alors, en théorie, de ce que sa main pouvait contenir.
Plus tard, la main serait remplacée par une cuillère de fer de plus en plus large. En pratique, le bourreau, suivi d'un valet, désignait les marchands chez qui il voulait se servir.
Le valet marquait, à l'aide d'une craie, une croix sur les vêtements de ces commerçants. Puis il venait ensuite récupérer les produits dus à son maître.
Mais le bourreau n'est pas toujours payé en nature. Dans certains cas, ce droit de havage prend la forme d'une sorte de redevance, perçue par le bourreau sur les marchandises. Cette taxe variait selon la nature et la quantité des denrées.
Dans certaines villes, le bourreau ne peut faire valoir son droit de havage que les jours d'exécution. En théorie, c'est sa seule rémunération. Mais, dans certains endroits, comme à Paris, il recevait de l'argent en plus du droit de havage.
L'importance de ces sommes dépendait de la nature du châtiment infligé aux condamnés. Il recevait ainsi 100 livres pour une décapitation, ce qui est une somme importante, et 50 livres pour faire subir le supplice de la roue. Pour la chemise fournie à la personne condamnée à faire "amende honorable", il ne touchait que deux livres.
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