Notre consigne : le réemploi

09/14/22 • 19 min

C’est l’histoire d’une pratique ancienne qui revient sur le devant de la scène : la consigne pour réemploi. Késako ? Prenez une bouteille de limonade, de vin, de bière... portant le logo « Rapportez-moi pour réemploi ». Dégustez-la avec modération et remportez-la, vide, dans un point de collecte afin qu’elle soit ensuite lavée puis redistribuée aux fabricants et producteurs qui la remettront, pleine, sur le marché. C’est plus logique que de recycler, c’est-à-dire fondre le verre à très haute température pour en faire de nouveaux contenants. Porté par Biocoop au sein d’un collectif d’acteurs variés, le réemploi se développe car il est également intéressant dans une démarche « zéro déchet » et d’un point de vue économique, notamment avec la création de stations de lavage sur l’ensemble du territoire qui éviteront le transport longues distances de bouteilles vides. Le consommateur a aussi un rôle à jouer. Alors pour tout savoir, tout comprendre, en route avec ce Baladobio sur le circuit du réemploi.

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Avis aux agités du local !

Local ! Petit mot, grande tendance que le Covid-19 puis la guerre en Ukraine ont accentué. Mais qu’est-ce qu’un produit local ? Commune, région, territoire, pays... ? La proximité qu’il recouvre est très variable et, légalement, rien ne la cadre. Dès ses origines, Biocoop a appuyé son développement sur les circuits courts, avant que les magasins n’adoptent une définition et des règles communes. Le local représente en moyenne 15 % de leurs approvisionnements, jusqu’à 25 % pour certains. Biocoop est aujourd’hui l’enseigne la plus en pointe sur les produits locaux ET bio.

La consommation locale contribue au développement agricole, économique et social d’une région. Et pour la coopérative qui travaille avec 9 500producteurs et transformateurs en France, en plus des 3 350 paysans organisés en collectifs qui approvisionnent les plateformes, au développement de la bio !

Un circuit local, c’est souvent des produits qui revendiquent un terroir et des savoir-faire, des histoires, des rencontres. Dans ce nouveau reportage audio, on vous embarque dans un circuit court dans le sud de la Manche, celui du magasin Biocoop de Avranches. Où l’on découvre les cultures d’un tout petit maraîcher qui a choisi la traction animale et produit de vraies tomates anciennes, non hybrides, et une chanvrière qui transforme une plante d’avenir, le chanvre. Avis aux agités du local !

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De l’herbe 100% made in France !

Le tilleul de votre tisane, vous le pensez made in France ? L’arbre est si ordinaire dans notre paysage... Et le thym ? Pareil. Vraiment ? Dans ce podcast au titre un brin provocateur, « De l’herbe 100% made in France », on explore la question.

Les plantes aromatiques et médicinales sont dans les tisanes, les huiles essentielles, les compléments alimentaires... Le marché de la santé naturelle, avec celui de la beauté explose -il représente plus de 3 milliards d’euros- et c’est sans compter les nouveaux marchés tels l’alimentation animale, les soins vétérinaires ou encore la protection des cultures. D’où les importations de plantes... pas forcément exotiques ! Dans ce nouveau reportage audio, nous avons suivi un cueilleur de plantes dans le massif central près de Riom lors de la récolte des fruits de l’églantier, le cynorrhodon. Un paysan sans terre et itinérant comme beaucoup de ses collègues de la coopérative agricole Sicarappam qu’il préside et dont on retrouve les plantes dans les tisanes à marque Biocoop, 100% françaises. C’est le fruit d’un travail de relocalisation qui a pris plusieurs années. Les relocalisations dans ce secteur aussi sont nécessaires, comme le rappelle la mission sénatoriale qui suit la filière herboristerie depuis 2018. Et non, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs !

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