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A suivre : séries à binger - La cage, une Française dans le djihad (4/4) : Revivre

La cage, une Française dans le djihad (4/4) : Revivre

11/11/21 • 17 min

1 Auditeur

A suivre : séries à binger
L'heure de la justice

En mars 2019, Nessrine est renvoyée en France après avoir été arrêtée par les autorités turques à sa sortie de Syrie. Mise en examen pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste", elle est immédiatement incarcérée et séparée de son fils et de sa fille. Libérée après un an et demi de détention, Nessrine est aujourd’hui placée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès où elle risque une très lourde peine. Elle suit une thérapie et tente de se recontruire avec ses enfants.

La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.

"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.

Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.

Enregistrements : juin 21 - Entretiens : Édith Bouvier et Céline Martelet - Prises de son et montage : Céline Martelet - Prises de sons à Raqqa : Noé Pignède, Ali Al Matroud, Faris Thakhera, Mohamed Al Wawi - Musiques : Abdulsattar Ramadam (Oud à Raqqa), The Weeknd « Save your tears », Nea « Some say » - Réalisation et mixage : Charlie Marcelet - Illustration : Raphaëlle Macaron - Production : ARTE Radio
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L'heure de la justice

En mars 2019, Nessrine est renvoyée en France après avoir été arrêtée par les autorités turques à sa sortie de Syrie. Mise en examen pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste", elle est immédiatement incarcérée et séparée de son fils et de sa fille. Libérée après un an et demi de détention, Nessrine est aujourd’hui placée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès où elle risque une très lourde peine. Elle suit une thérapie et tente de se recontruire avec ses enfants.

La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.

"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.

Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.

Enregistrements : juin 21 - Entretiens : Édith Bouvier et Céline Martelet - Prises de son et montage : Céline Martelet - Prises de sons à Raqqa : Noé Pignède, Ali Al Matroud, Faris Thakhera, Mohamed Al Wawi - Musiques : Abdulsattar Ramadam (Oud à Raqqa), The Weeknd « Save your tears », Nea « Some say » - Réalisation et mixage : Charlie Marcelet - Illustration : Raphaëlle Macaron - Production : ARTE Radio

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undefined - La cage, une Française dans le djihad (3/4) : La terreur

La cage, une Française dans le djihad (3/4) : La terreur

L'espoir dans la pénombre

Fin 2014, Nessrine arrive à Raqqa, devenue capitale syrienne de l’État Islamique. La ville millénaire est paralysée par la terreur imposée par l’organisation terroriste. Les frappes aériennes du régime de Damas et de son allié russe sont de plus en plus fréquentes. Puis viennent celles de la coalition internationale. C’est à Raqqa que Nessrine donne naissance à ses deux enfants. Et c’est pour eux qu’elle trouve la force de fuir Daech.

La cage : une Française dans le djihad
Nessrine a passé cinq ans en Syrie au coeur de Daech. Jamais une Française de retour de l’Etat islamique n’a parlé aussi librement et avec autant de lucidité de ce qu’elle a vécu et des motifs de son embrigadement. Une série documentaire d'Édith Bouvier et Céline Martelet, toutes deux grandes reporters et spécialistes du Moyen Orient.

"Je m’appelle Nessrine, j’ai 29 ans et deux enfants. J’ai passé cinq ans en Syrie dans le territoire de Daech. Je suis en liberté conditionnelle et j’attends l’ouverture de mon procès." La voix de la jeune Française paraît d’autant plus douce que la descente aux enfers qu’elle raconte est terrible. Fuyant une famille violente et oppressante (sa première "cage"), Nessrine, en manque de repères et manipulée par des islamistes, est partie en Syrie en pensant se rendre utile auprès d’un peuple en souffrance. Elle pensait aussi pouvoir y vivre plus librement un Islam radical. Elle paiera cher sa naïveté et son manque de repères, tombant aussitôt entre les griffes de l’État islamique dans une Raqqa mise en coupe réglée. Revenue de tout, après deux mariages avec d’importants djihadistes, elle est la première Française à faire, de l’intérieur, le récit intime et détaillé de la mécanique du monstre terroriste et de son propre parcours. Un éclairage indispensable pour comprendre la mécanique de l'embrigadement et du terrorisme.

Édith Bouvier et Céline Martelet sont toutes deux grandes reporters, spécialistes du Moyen Orient. Elles ont publié "Un parfum de djihad" (éditions Plon, 2018), une enquête inédite sur les Françaises de l'État islamique. Elles ont tout récemment remporté le 3ème prix radio pour un reportage à Idlib (Syrie), au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.

Enregistrements : juin 21 - Entretiens : Édith Bouvier et Céline Martelet - Prises de son et montage : Céline Martelet - Prises de sons à Raqqa : Noé Pignède, Ali Al Matroud, Faris Thakhera, Mohamed Al Wawi - Musiques : Abdulsattar Ramadam (Oud à Raqqa), The Weeknd « Save your tears », Nea « Some say » - Réalisation et mixage : Charlie Marcelet - Illustration : Raphaëlle Macaron - Production : ARTE Radio

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Lydie Salvayre (1/3)

Sa déclaration

Bookmakers #14 - L’écrivaine du mois : Lydie Salvayre
Née en 1948, Lydie Salvayre vit et écrit dans un village du Gard où se trouve un châtaigner sous lequel elle aime « refaire le monde et dire des bêtises pendant des heures entre copains ». Récompensée par le Goncourt en 2014 pour « Pas pleurer » (Le Seuil), cette ancienne psychiatre a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels « La compagnie des spectres » (1997, prix Novembre, diatribe éruptive contre les saloperies du régime de Vichy, vendue à 85 000 exemplaires) ou le bouleversant « Marcher jusqu’au soir » (Stock, 2017), récit de sa nuit devant « L’Homme qui marche » de Giacometti, prétexte au dévoilement de l’ombre inexpliquée de toute sa bibliographie : son père. À la rentrée 2021, elle a publié « Rêver debout », ode à « l’insurrection permanente » de Don Quichotte. Pour elle, « écrire sans colère ou révolte est inconcevable ».

En partenariat avec Babelio.

(1/3) Sa déclaration
Elle a le goût « des choses qui mordent, des orties, des mauvaises herbes, des pensées féroces ». Fille de deux réfugiés politiques espagnols, Lydie Salvayre a grandi dans une cité HLM de Haute-Garonne et n’a jamais vu ses parents entrer dans une librairie. En 1969, elle coupe court à ses études de lettres pour devenir, pendant plus de trente ans, psychiatre, pédopsychiatre puis directrice d’un centre médical à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Cette lectrice assidue de Beckett, Colette, Rabelais ou l’Autrichienne Elfriede Jelinek confie avoir « appris à parler... après avoir écrit ». En toute logique, ses personnages ont souvent des difficultés à s’exprimer.
Son court premier roman, « La Déclaration », focalisé sur un homme « épuisé jusqu’à l’âme » des suites d’un chagrin d’amour, sort en 1990... l’année de ses 42 ans. Et cette « déclaration de guerre » contre toute forme de « pathos romantique » porte en son sein l’œuvre à venir : présence crue des corps, malheurs psychiques, grossièretés qui côtoient « le beau dire », critique tranchante de « l’esprit compétitif des mâles », hantise des humiliations de son « peuple d’ouvriers » et humour noir en pagaille.
Mais par quel heureux hasard la littérature est-elle arrivée dans la vie de Lydie, pour lui donner, affirme-t-elle, « une légitimité » ? Quels sont les points communs entre l’écriture et la thérapie psychanalytique ? Un roman lu à 10 ans peut-il encore provoquer chez l’adulte des émotions fortes ? Ce sont quelques-uns des motifs évoqués lors de cette première séance – pardon, de ce premier épisode.

Enregistrements : septembre 21 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Trompette : Valentin Pellet - Lectures : Anne Steffens - Illustration : Sylvain Cabot - Production : ARTE Radio - Musiques originales : Samuel Hirsch - Trompette : Valentin Pellet

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